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Driver (film, 1978)

Driver (The Driver), ou Chauffeur à gages au Québec, est un film américano-britannique écrit et réalisé par Walter Hill, sorti en 1978.

Driver

Titre québécois Chauffeur à gages
Titre original The Driver
RĂ©alisation Walter Hill
Scénario Walter Hill
Musique Michael Small
Sociétés de production 20th Century Fox
EMI Films (en)
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre Film noir
Film de casse
Durée 91 minutes
Sortie 1978

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

À la sortie d'un casino, une jeune femme est tĂ©moin d'un braquage effectuĂ© par deux truands qui parviennent Ă  Ă©chapper Ă  la police grĂące Ă  l'habiletĂ© du chauffeur de la voiture. Le chauffeur est arrĂȘtĂ© mais la jeune femme du casino, lors de la confrontation, soutient qu'elle ne le reconnaĂźt pas. Le chauffeur est relĂąchĂ©. Les inspecteurs, aux mĂ©thodes peu orthodoxes, arrĂȘtent deux malfrats qui viennent de braquer un supermarchĂ© et les font chanter afin qu'ils participent Ă  une opĂ©ration permettant de piĂ©ger le chauffeur.

Fiche technique

IcĂŽne signalant une information Sauf indication contraire ou complĂ©mentaire, les informations mentionnĂ©es dans cette section peuvent ĂȘtre confirmĂ©es par la base de donnĂ©es IMDb.

Drapeau des États-Unis États-Unis :
Drapeau de la France France :

Distribution

Production

DĂ©veloppement

Dans les années 1970, la société britannique EMI Films (filiale du EMI Group) souhaite produire des films américains, avec l'aide des producteurs Michael Deeley et Barry Spikings. Driver, tout comme Voyage au bout de l'enfer (Michael Cimino, 1978), fait partie de ces films[2].

Walter Hill envoie une copie du premier jet de son scénario à Raoul Walsh, pour qu'il lui donne son approbation. Le réalisateur aime beaucoup le scénario[3].

Attribution des rĂŽles

Le rÎle du chauffeur était initialement prévu pour Steve McQueen[4].

Isabelle Adjani, qui avait refusé de jouer dans De l'autre cÎté de minuit (1977), tourne ici son premier film américain[5]. Elle a accepté ce rÎle car elle avait apprécié le précédent film de Walter Hill, Le Bagarreur (1975). Elle évoque cette aventure américaine dans le magazine PremiÚre :

« J'ai trop entendu parler d'actrices qui s'Ă©taient cassĂ© le nez sur ces mĂ©chants AmĂ©ricains qui les avaient tournĂ©es en ridicule, en en faisant un Ă©lĂ©ment de folklore ! Alors, j'ai acceptĂ© ce rĂŽle d'abord parce que ce n'est pas un rĂŽle de Française. [...] Mais j'essaie, non pas d'ĂȘtre indiffĂ©rente, mais de trouver d'autres raisons de travailler aux États-Unis, plutĂŽt que de tenter ce que l'on appelle une carriĂšre amĂ©ricaine[6]. »

Tournage

Le tournage a eu lieu Ă  Los Angeles (Downtown Los Angeles, Union Station, etc.)[7].

Accueil

Critique

À sa sortie aux États-Unis, le film reçoit des critiques trĂšs nĂ©gatives, ce qui est trĂšs mal vĂ©cu par le rĂ©alisateur Walter Hill[8].

Kevin Thomas du Los Angeles Times Ă©crit que le film est une « poubelle ultraviolente qui efface Ryan O'Neal, Bruce Dern » ou encore qu'Isabelle Adjani « joue comme une mauvaise imitation d’un film de gangster français qui, Ă  son tour, est une mauvaise imitation d’un film de gangster amĂ©ricain[9]. » Vincent Canby du New York Times, quant Ă  lui, Ă©crit : « C'est un film horrible. C'est un film prĂ©tentieux. C'est un film stupide[10]. » Roger Ebert du Chicago Sun-Times lui donne la note de 2,5⁄4 et Ă©crit notamment : « C'est un film Ă  propos de personnes qui ne sont pas rĂ©elles, car ce sont des symboles, et c'est sacrĂ©ment bien fait avec de grandes scĂšnes de course-poursuite[11]. »

Certains journalistes sont malgrĂ© tout convaincus par le film. Duncan Shepherd du San Diego Reader lui donne la note maximale de 5⁄5[12]

Au fil du temps, le film reçoit de meilleures critiques. Sur l'agrĂ©gateur amĂ©ricain Rotten Tomatoes, il rĂ©colte 73% d'opinions favorables pour 22 critiques et une note moyenne de 5,07⁄10[13]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 56⁄100 pour 13 critiques[14].

Box-office

En France, il atteint la 33e place du box-office annuel avec 1 102 183 entrĂ©es[15].

Notes et références

  1. (en) Dates de sortie sur l’Internet Movie Database
  2. (en) DeNiro a Vet Again in Hunter - Gregg Kilday, Los Angeles Times (1923-Current File) [Los Angeles, Calif], 4 avril 1977.
  3. The storyteller, Philip French - The Observer - 1er novembre 1981.
  4. Scott Tobias, "Walter Hill" - The A.V. Club.
  5. Nathalie Dray, « «Driver» repasse Ă  la caisse », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne)
  6. Secrets de tournage - AlloCiné.fr
  7. (en) Lieux de tournage sur l’Internet Movie Database
  8. David Fear, « Walter Hill on Controversial Revenge Thriller '(Re)Assignment' », Rolling Stone,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  9. (en) Kevin Thomas, « 'Driver': Violence in First Gear », Los Angeles Times,‎ , i19
  10. (en) Vincent Canby, « Screen: 'Driver' Takes a Rocky Road:No Names, Please! », New York Times,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  11. (en) The Driver (1978) - Roger Ebert.
  12. (en) Review of The Driver in the Reader. « https://web.archive.org/web/20050213031359/http://www.sdreader.com/php/mvdisplay.php?&id=DRIVER »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?), .
  13. (en) « The Driver (1978) », sur Rotten Tomatoes, Fandango Media (consulté le ).
  14. (en) « The Driver Reviews », sur Metacritic, CBS Interactive (consulté le ).
  15. « Driver », sur JP's Box-office (consulté le ).

Liens externes

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