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Dorothée-Christine d'Aichelberg

Dorothée Christine d'Aichelberg (autres orthographes: Dorothee, Dorothy, Chritine, Christiane, von Echelberg, von Aichelburg; à Plön - à Reinfeld) est l'épouse du Christian Charles de Schleswig-Holstein-Sonderburg-Plön-Norbourg comme Frau von Karlstein. Plus tard, en tant que veuve et mÚre de Frédéric-Charles de Schleswig-Holstein-Plön, elle reste pendant plusieurs années au centre d'un litige de succession.

Dorothée Christine d'Aichelberg
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  88 ans)
Reinfeld
SĂ©pulture
Chùteau de Plön (en)
PĂšre
Johann Franz von Aichelberg (d)
MĂšre
Anne Sophie von Trautenburg gen. Beyer (d)
Conjoint
Enfants
Charlotte Amalia Ernestine von Schleswig-Holstein-Sonderburg in Norburg (d)
Wilhelmine Augusta de Schleswig-Holstein-Sonderburg-Plön-Norbourg (d)
Frédéric-Charles de Schleswig-Holstein-Plön

Biographie

Dorothée Christine est la fille de Jean-François d'Aichelberg, Hofmeister et de l'huissier de justice à Norbourg, et sa femme Anne Sophie de Trautenbourg gennant Beyern. Son pÚre appartient à une famille catholique de Carinthie dont la noblesse a été confirmée comme étant du début du XVIe siÚcle. Dans les Héréditaire des Terres des Habsbourg, les Aichelberg reçoivent l'élévation au titre seigneurial en 1655 et au titre comital en 1787.

DorothĂ©e est femme de chambre de la duchesse Élisabeth Charlotte d'Anhalt-Harzgerode. AprĂšs la mort du duc Auguste de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Plön-Norbourg et la prise de pouvoir de son fils, Joachim-FrĂ©dĂ©ric de Schleswig-Holstein-Plön en 1699, elle suit la duchesse Ă  son chĂąteau Ă  Østerholm sur Als. Elle dĂ©veloppe une relation avec Christian Charles, le frĂšre cadet de Joachim FrĂ©dĂ©ric, qui sert comme colonel dans l'armĂ©e de Brandebourg-Prusse. À la mort de son pĂšre, il hĂ©rite des manoirs de Sebygaard et Gottesgabe sur l'Ăźle d'ÆrĂž, venant de son oncle Bernard de Schleswig-Holstein-Plön. Il estime que , probablement, chaque noble dans ce pays est plus riche que moi. Il juge que, dans ces circonstances, DorothĂ©e Christine semble ĂȘtre un bon conjoint. Toutefois, la cour de Norbourg et sa famille s'opposent Ă  un mariage morganatique.

Dans cette situation, DorothĂ©e Christina reçoit une invitation de la cour dans Dillenburg. Christian Charles suit et ils vont Ă  Francfort-sur-le-Main. Ils sont mariĂ©s par le surintendant Johann Jacob MĂŒller au chĂąteau Curti (de) dans Groß-Umstadt. Leurs tĂ©moins, sont l'hĂŽte, l'huissier de justice Carl Wilhelm von Curti, et sa femme, Anna, Helena Schenk zu Schweinsberg.

Dorothée Christine avec la famille de son fils Frédéric-Charles, dans le Jardin de Traventhal Maison, peinture par Johann Heinrich Tischbein (1759), de gauche à droite: la Princesse Louise Albertine, le Duc Frédéric-Charles, la princesse Frédérique Sophie, la duchesse Christine Armgard, Dorothée Christine, un africain, le serviteur, la princesse Charlotte Amélie Wilhelmine

Le mariage est d'abord gardĂ© secret, mais Charles Ier de Hesse-Cassel en parle Ă  sa sƓur Charlotte-AmĂ©lie de Hesse-Cassel, la reine de Danemark, et elle le dit Ă  la famille ducale. Joachim FrĂ©dĂ©ric conteste le statut du mariage, insistant pour qu'il soit dĂ©clarĂ© morganatique. Cependant, DorothĂ©e Christine est en mesure de prouver son origine noble. Joachim FrĂ©dĂ©ric force ensuite son frĂšre Ă  accepter un rĂšglement prĂ©parĂ© par le tribunal, signĂ© par les deux frĂšres Ă  Norbourg le 24 novembre 1702 et confirmĂ© par le roi danois, le 5 dĂ©cembre 1702. Dans le rĂšglement, Christian Charles renonce Ă  toute action dans la succession du Schleswig-Holstein au nom de lui-mĂȘme, sa femme, et tous les enfants qu'ils pourraient avoir. Cela signifie que le territoire de la famille, qui est trĂšs petit, ne serait plus fragmentĂ©. Si, toutefois, les descendants de Joachim FrĂ©dĂ©ric venaient Ă  s'Ă©teindre dans la ligne masculine, les descendants de Christian Charles seraient rĂ©tablis en tant qu'hĂ©ritiers. Christian Charles et sa famille prennent le nom de famille von Karlstein.

Une faille dans le rÚglement ne précise pas ce qui se passerait si la branche ducale de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Plön venait à s'éteindre. Selon les termes du testament du duc Auguste de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Plön-Norbourg, Plön appartiendrait à Joachim Frédéric et Norbourg passerait à Christian Charles. Cela pouvait sembler hautement improbable en 1702, mais cela s'est produit seulement quatre ans plus tard: le duc Jean-Adolphe Ier de Schleswig-Holstein-Plön et son fils Adolphe Auguste sont morts en 1704, laissant Plön dans les mains de Léopold Auguste, fils d'Adolphe Auguste. Léopold Auguste meurt en 1706, laissant Plön à Joachim Frédéric.

Christian Charles et DorothĂ©e Christine ont deux filles: Charlotte nĂ©e en 1703 et dĂ©cĂ©dĂ©e jeune et Augusta (13 septembre 1704 - 1749). Christian Charles meurt de la Variole le 23 mai 1706. Le 4 aoĂ»t 1706, leur fils FrĂ©dĂ©ric-Charles de Schleswig-Holstein-Plön est nĂ© Ă  titre posthume. AprĂšs la mort de son mari, DorothĂ©e Christine passe 56 ans comme veuve. Elle passe plusieurs annĂ©es Ă  dĂ©fendre les droits de son fils d'hĂ©riter de Plön. Elle est aidĂ©e par son reprĂ©sentant lĂ©gal Frederick von Reventlow et par Hansen von Ehrencron et C. G. von John, qui ont Ă©tĂ© nommĂ©s tuteurs de son fils par le roi. Sa demande est prise en charge par l'Ă©cole de droit de l'UniversitĂ© de Kiel et des avocats Ă©trangers, tels que Johann Peter von Ludewig et Christian Thomasius. Leur point de vue est que le mariage n'a pas Ă©tĂ© morganatique Ă  l'origine et que l'accord de 1702 ne l'a pas rendu morganatique. NĂ©anmoins, Joachim FrĂ©dĂ©ric refuse de reconnaĂźtre son neveu comme hĂ©ritier. Il est encore dans l'espoir d'avoir un fils lui-mĂȘme. Cependant, ses deux mariages donnent seulement des filles et il meurt en 1722, profondĂ©ment endettĂ© et sans hĂ©ritier mĂąle.

Le roi Frédéric IV de Danemark reconnait Frédéric Charles comme un vrai et né duc de Schleswig et de Holstein et élÚve Dorothée Christine au rang des princes dans deux lettres patentes, datées des 18 et 19 décembre 1722. Toutefois, cette reconnaissance n'est valable que pour le Schleswig et le Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Plön qui se trouve sous suzeraineté danoise. Le cousin de Frédéric Charles, Jean-Ernest de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Plön-Rethwisch réclame le Holstein et les parties de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Plön, qui sont sous la suzeraineté impériale. Par conséquent, Frederic Charles ne peut prendre possession de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Plön qu'aprÚs la mort de Jean-Ernest le 24 mai 1729. En 1731, il est enfin reconnu par le Conseil aulique. Pour Dorothée Christina, cela signifie que son mariage est enfin reconnu comme "juste et légitime".

Dorothée passe le reste de sa vie dans sa maison à Reinfeld et au Palais de Plön. Elle meurt à un ùge trÚs avancé, le 22 juin 1762 à Reinfeld, d'une maladie de poitrine. Elle est enterrée le 30 juin 1762 à la crypte ducale à Plön Chùteau. Elle laisse de l'argent à l'orphelinat de Plön, qu'elle a fondée en 1746; pour les secours d'urgence aux pauvres à Reinfeld; et pour le prédicateur de Reinfeld.

Les ducs de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Augustenbourg et d'Anhalt-Bernbourg sont parmi ses descendants.

Descendance

Le couple a les enfants suivants:

Références

  • Christoph Gensch von Breitenau: GrĂŒndlicher Bericht von der FĂŒrstlich-Holstein-Plönischen Streitigen Successions-Sache, Ă  Copenhague, en 1725, en Ligne Ă  la BibliothĂšque d'État de BaviĂšre
  • Georg Philipp Schmidt von LĂŒbeck: Dorothea Christina von Aichelberg. Historische Darstellung aus der Schleswig-Holsteinischen Geschichte des 18. Jahrhunderts, dans: le Schleswig-Holsteinische BlĂ€tter, vol. 3, 1837, p. 406-443, en Ligne; tableaux GĂ©nĂ©alogiques aprĂšs p. 451
  • Siegfried Fitte: UnebenbĂŒrtige FĂŒrstenehen dans frĂŒheren Jahrhunderten, dans: Die Grenzboten, vol. 65, 1906, p. 632-644, esp. p. 636, en Ligne

Liens externes

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