Dominique Bluzet

Né à Neuilly-sur-Seine, Dominique Bluzet, fils d’un cadre supérieur d’une multinationale, fait des études de droit puis de lettres. Il intègre par la suite, l’Ecole nationale supérieure des arts et techniques du théâtre[1].

D’abord comédien, Dominique Bluzet joue aux côtés de noms tels Abdellatif Kechiche ou Marcel Maréchal. Il cumule ses premières sorties sur scène avec le poste de directeur du théâtre Essaïon qu’il obtient à 23 ans[2].

Sa carrière oscille alors entre présence sur les planches et mise en scène. Passionné d’opéra, il enchaîne les prestations de metteur en scène, d’abord au Châtelet à partir de 1985 puis dans de nombreux opéras de France.

C’est en 1993 que Dominique Bluzet est nommé à la tête du théâtre du Gymnase de Marseille. En 1996, la ville d’Aix-en-Provence lui propose la direction du théâtre du Jeu de Paume afin de redonner à ce dernier son prestige . Il accepte et va donc notamment gérer sa restauration. En 2002, il regroupe autour d’une même entité nommée “Acte”, les deux théâtres dont il a la direction[3]

Dominique Bluzet obtient, en 2007, la direction d’un troisième théâtre, le Grand Théâtre de Provence. Plutôt orienté vers la scène musicale, ce dernier lui permet d’entrer dans le monde de la musique[4]. En 2013, il est reconduit pour un mandat de sept ans à la tête de ce théâtre[5] - [6].

En 2008, il crée l’association Assami regroupant des amis et mécènes du spectacle vivant du territoire Aix-Marseille[7].

En collaboration avec le violoniste Renaud Capuçon, il organise, à partir de 2013, le festival de Pâques consacré à la musique classique[1] - [8]. Le festival, inspiré du rendez-vous de Pâques de Salzbourg, est selon les médias et critiques, un véritable succès et s’impose comme une référence en la matière[9] - [10] - [11].

En 2015, il remplace Alain Fourneau à la direction du Théâtre des Bernardines[12].

La même année, il donne une conférence à l’Ecole de Paris sur le thème des « Les nouveaux leviers de l’animation culturelle »[13].

Présent dans la sphère médiatique, Dominique Bluzet signe notamment une tribune publiée dans Le Monde en 2020, dans le cadre de déconfinement et “de cri d’alerte de la culture face aux restrictions liées à la pandémie de Covid-19”[14].

En 2021, dans le cadre des élections régionales, il figure parmi les signataires d'une tribune qui appelle à faire barrage à l’extrême droite en Provence-Alpes-Côte d'Azur[15].

En 2022, il fait partie des membres du comité de sélection du prochain directeur artistique du Théâtre du Châtelet[16].

Le 25 octobre 2022, il est nommé à la présidence de One Provence, l’agence marketing territorial de la métropole Aix-Marseille-Provence lancée le 26 octobre 2022[17] - [18].

• 1990 : Uranus de Claude Berri : Michel Monglat[19]
• 1995 : Élisa de Jean Becker : Jérôme
• 2004 : Lila dit ça de Ziad Doueiri : Prêtre

• 1980 : L'Aéropostale, courrier du ciel (mini-série) : Pruneta
• 1981 : Dickie-roi (en) (mini-série)
• 1985 : Châteauvallon (1 épisode)
• 1987 : Hôtel de police : Mémène (1 épisode)
• 1988 : Les Nouveaux Chevaliers du ciel : Tabur (1 épisode)
• 1989 : Le Retour d'Arsène Lupin
• 1992 : Navarro : Magritte (1 épisode)
• 1995 : Entre ces mains-là (téléfilm) : Levonsky
• 1996 : François Kléber : Louis (1 épisode)
• 1996 : La Femme de la forêt (mini-série) : L'abbé
• 1999 : Avocats et Associés : Procureur (1 épisode)
• 2001 : Julie Lescaut : Cuisinier Millard (1 épisode)
• 2006 : Poussière d'amour (téléfilm) : Raoul

• 1984 : Le Bureau - Fleurets mouchetés
• 1985 : Exposition
• 1987 : Pendant que vous dormiez - Hommage aux jeunes hommes chics
• 1988 : Toile de fond
• 1989 : La mer est trop loin
• 1992 : Filumena Marturano (it)
• 1993 : La Cerisaie
• 1996 : Malaga
• 1998 : Une journée particulière

• 1985 : La Chauve-Souris (opéra)[21]
• 1988 : Abu Hassan
• 1992 : Trois Opéras-Minute de Darius Milhaud
• 1993 : L'Affaire de la rue de Lourcine - Un garçon de chez Very
• 2005 : Gainsbourg fait chanter Régine