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Disiliciure de dirhodium et d'ytterbium

Le disiliciure de dirhodium et d'ytterbium, de formule YbRh2Si2, est un alliage d'ytterbium, de rhodium et de silicium. À l'état solide, c'est un fermion lourd[2] qui devient supraconducteur quand il est refroidi à environ 2 millikelvins (−273,148 °C)[3]. Juste au-dessus de cette température, sa capacité thermique est très élevée et les électrons semblent être environ un million de fois plus lourds qu'en réalité[2]. Sa température de Néel est de 70 millikelvins (−273,08 °C)[3].

Disiliciure de dirhodium et d'ytterbium
Propriétés chimiques
Formule Rh2Si2Yb
Masse molaire[1] 435,036 ± 0,006 g/mol
Rh 47,31 %, Si 12,91 %, Yb 39,78 %,
Cristallographie
Système cristallin tétragonale

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

YbRh2Si2 cristallise dans la structure tétragonale du type de ThCr2Si2 - groupe d'espace : I4/mmm (no 139)[4], avec a = 400,7 pm[5]. Il est possible d'en obtenir d'excellents monocristaux, c'est-à-dire avec très peu de défauts[5].

Notes et références

  1. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. (en) « Heavy fermions get nuclear boost on way to superconductivity », sur Phys.org, (consulté le ).
  3. (en) Erwin Schuberth, Marc Tippmann, Lucia Steinke et Stefan Lausberg, « Emergence of superconductivity in the canonical heavy-electron metal YbRh2Si2 », Science, vol. 351, no 6272,‎ , p. 485–488 (ISSN 0036-8075 et 1095-9203, PMID 26823424, DOI 10.1126/science.aaa9733, lire en ligne, consulté le ).
  4. S. Kambe, H. Sakai, Y. Tokunaga, G. Lapertot, T. D. Matsuda, G. Knebel, J. Flouquet & R. E. Walstedt, Degenerate Fermi and non-Fermi liquids near a quantum critical phase transition, Nature Physics, 2014, vol. 10, pp. 840–844. DOI 10.1038/nphys3101, figure 1.
  5. STM and STS on YbRh2Si2.
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