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Discours sacrés

Les Discours sacrĂ©s (grec ancien: áŒčÎ”ÏÎżÎŻ Î»ÏŒÎłÎżÎč / Hieroi logoi) sont une Ɠuvre d’Aelius Aristide (IIe siĂšcle), rhĂ©teur emblĂ©matique de la seconde sophistique. Si la date traditionnelle de leur composition est fixĂ©e Ă  l’hiver 170-171[1], les recherches actuelles semblent indiquer une rĂ©daction plus tardive, mais toujours dans les annĂ©es 170 ap. J.-C., au moment oĂč Aristide se retire dans sa rĂ©sidence du Laneion en Mysie[2]. L’Ɠuvre telle quelle nous est parvenue est constituĂ©e de six discours — qui font partie de la sĂ©rie de 55[3] (ou 53[4]) discours (Orationes) qui nous sont parvenus —dont le dernier est incomplet : seules les premiĂšres lignes subsistent[4]. Le titre grec, Hieroi Logoi, fait rĂ©fĂ©rence Ă  des lĂ©gendes Ă©tiologiques visant Ă  expliquer un rite du culte ; l’explication la plus commune est un dĂ©voilement du rite sous la forme d’une rĂ©vĂ©lation divine[5]. A.-J. FestugiĂšre propose comme traduction « compte rendu de l’apparition d’un dieu ou d’une dĂ©esse qui donne une rĂ©vĂ©lation[6]. » Les Discours sacrĂ©s se distinguent nĂ©anmoins de ce type de rĂ©cit et du reste des discours Ă©crits par Aristide par leur originalitĂ©. Ils ont en effet Ă©tĂ© dĂ©crits, Ă  juste titre, comme une « autobiographie onirique Â» par Georg Misch[7]. Le rhĂ©teur y fait le rĂ©cit de sa longue pĂ©riode de convalescence (entre le dĂ©but des annĂ©es 140 jusque dans les annĂ©es 170), de ses frĂ©quentes visites Ă  l’Asklepieion de Pergame et de ses pĂšlerinages Ă  travers l’Asie Mineure occidentale. Il dĂ©crit les traitements reçus en rĂȘve, les apparitions et les guĂ©risons extraordinaires et miraculeuses dont il bĂ©nĂ©ficie. Bien qu’apparemment inefficaces, l'obĂ©issance servile aux ordres de la divinitĂ© lui fait cependant du bien, l'imagination jouant un grand rĂŽle dans le traitement de cette maladie chronique[8].

Fonction et destination de l’Ɠuvre

Un témoignage personnel

On y retrouve des Ă©lĂ©ments caractĂ©ristiques des rĂ©cits autobiographiques et tout d’abord, l’identitĂ© entre l’auteur de l’Ɠuvre, le narrateur et le personnage mis en scĂšne[9]. Les Ă©lĂ©ments prĂ©sents dans les discours sont en effet des Ă©lĂ©ments biographiques : Aristide prend volontiers la parole pour dĂ©crire les diffĂ©rents maux qui l’assaillent, ses Ă©motions et son point de vue face Ă  ce qui lui arrive durant sa convalescence. En outre, un processus de rĂ©miniscence conduit l’auteur Ă  essayer de retrouver et de rĂ©interprĂ©ter rĂ©trospectivement les principaux moments de sa vie. Aristide s’aide ainsi de sa mĂ©moire pour ce souvenir des rĂȘves et des Ă©vĂ©nements qui l’ont marquĂ©. Son rĂ©cit n’est pas structurĂ© chronologiquement mais s’apparente bien plus Ă  une anamnĂšse de souvenirs oubliĂ©s ou enfouis qui lui fait raconter les Ă©vĂ©nements dans l’ordre oĂč il s’en souvient et selon leur signification entre eux[10]. L’Ɠuvre comporte ainsi de multiples allers et retour dans le temps, des digressions et n’est donc pas conçue selon un plan chronologique. Aristide mentionne Ă  plusieurs occasions l’existence d’un journal de ses songes qui comportait d’aprĂšs ses dires « au moins trois cent mille lignes »[11]. E. R. Dodds les qualifie ainsi « d’archives, nuit aprĂšs nuit, de ses rĂȘves » et « d’archives de ses relations avec le dieu guĂ©risseur AsclĂ©pios »[12] qui comprenaient, aux dires d’Aristide, « des guĂ©risons de toute espĂšce, des dialogues, des discours suivis, une grande variĂ©tĂ© de visions, toute sorte de prĂ©dictions et d’oracles sur des affaires de tout genre, les uns en prose, les autres donnĂ©s en vers »[13]. Ces documents auraient a priori pu lui servir de base de travail Ă  la rĂ©daction des Discours sacrĂ©s. De fait, le rhĂ©teur semble avoir directement insĂ©rĂ© au tout dĂ©but de son rĂ©cit (I, 5-60) le journal des songes correspondant au mois de janvier et fĂ©vrier 166. Il semble nĂ©anmoins plus vraisemblable que ce ne soit pas le cas et qu’Aristide le mentionne comme rĂ©fĂ©rence virtuelle, par souci d’exactitude[14]. De fait, l’orateur grec avoue Ă  plusieurs reprises que sa mĂ©moire lui fait dĂ©faut et que ses notes ne peuvent pas l’aider puisqu’il les a perdu[15]. Il n’a donc vraisemblablement pu compter, pour la rĂ©daction de la plus grande partie des Discours sacrĂ©s, que sur sa propre mĂ©moire.

Écrire pour les autres et pour la postĂ©ritĂ©

Toutefois, on s’accorde surtout Ă  lier la dĂ©marche de l’auteur avec celle des arĂ©talogies de l’époque hellĂ©nistique et impĂ©riale. En effet, mĂȘme si l’Ɠuvre comporte des Ă©lĂ©ments auto-biographiques, elle ne paraĂźt pas avoir Ă©tĂ© conçue comme un rĂ©cit de vie retraçant les grandes lignes de l’existence d’Aristide depuis sa naissance[16]. C. Behr y voyait ainsi autant un tĂ©moignage de l’efficacitĂ© de l’aide fournie par AsclĂ©pios Ă  Aristide par le passĂ© qu’une « priĂšre silencieuse » (silent prayer) pour le futur[17].

Ces textes intĂšgrent la notion d’aretĂȘ qui signifie littĂ©ralement « mĂ©rite » ou « qualitĂ© par quoi l’on excelle »[18]. En contexte religieux, pour Ă©voquer une divinitĂ©, le terme Ă©voque plus spĂ©cifiquement le concept d’action divine au sens large, qui peut Ă©ventuellement passĂ© par une intervention miraculeuse et prodigieuse. Il vĂ©hicule en particulier l’idĂ©e de puissance et de compĂ©tence technique de la divinitĂ©[19]. Il faudrait en outre distinguer deux types d’Ɠuvres arĂ©talogiques : celles destinĂ©es Ă  cĂ©lĂ©brer toutes les vertus merveilleuses et bienfaisantes d’une divinitĂ© (arĂ©tai) ; celles destinĂ©es Ă  louer plus spĂ©cifiquement tel ou tel miracle attribuĂ© Ă  celle-ci[20]. De fait, le terme aretĂȘ prendrait Ă  partir du IVe siĂšcle av. J.-C., dans des textes Ă  valeur religieuse, le sens plus prĂ©cis de « miracle »[21]. En-dehors de la mention de telles ou telles actions divines, l’Ɠuvre arĂ©talogique doit Ă©galement mentionnĂ©e les conditions dans lesquelles s’est effectuĂ©e cette intervention[22].

Aristide prĂ©sente lui-mĂȘme les raisons de la composition de ses Discours sacrĂ©s dans les deux prologues de l’ouvrage. Il s’agit de faire le rĂ©cit des faveurs, miracles et exploits du dieu dont il a Ă©tĂ© le tĂ©moin et le principal bĂ©nĂ©ficiaire[23]. Il lui faut, de plus, tĂącher de faire le tri parmi ses souvenirs, « dire le principal » parmi cette expĂ©rience[24] - [25]. Ainsi, Aristide ne mentionne briĂšvement que les rĂȘves et les signes dont il se souviens ou qui lui paraissent les plus importants rĂ©trospectivement. On peut noter, comme le fait M.-H. Quet[26], l’écart qui a dĂ» exister entre le journal dĂ©taillĂ© de ses rĂȘves et la composition finale des Discours sacrĂ©s : il lui importe surtout de mettre en valeur le caractĂšre prĂ©monitoire des songes et des signes donnĂ©s par le dieu qui lui apparaissent comme autant d’oracles et de prĂ©diction, ainsi que la puissance, la clairvoyance et la sollicitude du dieu Ă  son Ă©gard. Ainsi, l’entreprise conçue par Aristide s’apparente davantage Ă  une action de grĂące aux accents arĂ©talogiques. Seuls les Ă©lĂ©ments de sa vie qu’il juge liĂ©s d’une façon ou d’une autre Ă  la manifestation de l’aretĂȘ d’AsclĂ©pios y sont inclus.

Les Discours sacrĂ©s sont dĂšs l’origine destinĂ©s Ă  la publication. Aristide Ă©voque ainsi les pressions de ses songes et de ses amis qui le poussent Ă  « parler et Ă©crire Ă  ce sujet »[27]. On pourrait croire que les Discours sacrĂ©s Ă©taient destinĂ©s Ă  ĂȘtre dĂ©clamĂ©s en public comme les autres discours prononcĂ©s par Aristide, mais cela ne semble pas avoir Ă©tĂ© le cas[28]. De fait, on a notĂ© le style simple, rapide, parfois mĂȘme incorrect de ces Discours sacrĂ©s qui tranche avec la prose ornĂ©e et bien travaillĂ©e du reste de son Ɠuvre[29]. Peut-ĂȘtre s’adressaient-ils Ă  ses nombreux proches, amis, compagnons de cure, prĂȘtres et mĂ©decins Ă©voquĂ©s si frĂ©quemment au dĂ©tour des pages et qui semblent intĂ©ressĂ©s par son expĂ©rience. Ce n’est nĂ©anmoins pas directement Ă  eux qu’il adresse ces discours. Au demeurant, Aristide pourrait dĂ©dier son texte Ă  un public large et indiffĂ©renciĂ© de curieux dont il perçoit, ou croit percevoir, Ă  de nombreuses reprises le dĂ©sir de connaĂźtre la nature de ses thĂ©rapies, visions, guĂ©risons miraculeuses et prodiges[30]. L’épisode du bain froid Ă  Smyrne auquel assiste une foule de curieux rassemblĂ© pour voir les effets de la cure en tĂ©moigne[31]. Peut-ĂȘtre aussi s’adresse-t-il aussi aux gens qui, comme lui, ont pu faire l’expĂ©rience des bienfaits d’AsclĂ©pios et sont allĂ©s jusqu’à ressentir sa prĂ©sence dans leurs rĂȘves, ce « nombre des initiĂ©s » qui sont capables de comprendre et de reconnaĂźtre ce type d’expĂ©rience mystique[32]. En rĂ©sumĂ©, son texte pourrait ĂȘtre destinĂ© Ă  ces gĂ©nĂ©rations prĂ©sentes et futures qu’intĂ©ressent les prodiges d’AsclĂ©pios ou qui sont destinĂ©s Ă  le consulter, de mĂȘme que n’importe quelle dĂ©dicace Ă  l’entrĂ©e d’un sanctuaire.

Expérience religieuse et médicale

Mais, s’il y a une dimension originale dans l’Ɠuvre, c’est surtout l’irruption de l’intervention divine au sein de la vie intime et professionnelle qu’elle dĂ©peint[33]. Celle-ci se fait sentir en continu, au quotidien, et sur l’ensemble de la vie et des rĂ©alisations d’Aristide. Cela est trĂšs diffĂ©rent de la dĂ©marche que l’on entrevoit derriĂšre les dĂ©pĂŽts d’ex-voto et de dĂ©dicaces en l’honneur d’AsclĂ©pios ou bien avec les autres textes de nature arĂ©talogiques. Ce qui Ă©tait surtout Ă©voquĂ© dans ces documents, c’était la façon dont le dieu Ă©tait intervenu ponctuellement dans la vie du fidĂšle, Ă  l’occasion d’une atteinte somatique, d’un trouble pathologique[34]. Mais ici, non content d’évoquer ses songes, les prescriptions d’AsclĂ©pios et l’efficacitĂ© miraculeuse de celles-ci, Aristide expose sans pudeur son ressenti et ses Ă©motions face Ă  un contact quotidien avec l’indicible[35], qu’il a par ailleurs des hĂ©sitations Ă  dĂ©crire[36]. D’oĂč le fait que « ces livres forment donc la premiĂšre et unique autobiographie religieuse, que le monde paĂŻen nous ait laissĂ©e »[37].

Le rhĂ©teur de Mysie constituerait ainsi un de ses « amis de Dieu » qui apparaissent Ă  la faveur des bouleversements sociaux de la fin du IIe et du IIIe s. ap. J.-C. Pour P. Brown, ce comportement consistant Ă  passer presque une vie entiĂšre en-dehors du monde Ă  se consacrer aux rĂȘves trouverait son Ă©quivalent dans celui de plusieurs saints hommes chrĂ©tiens comme Polycarpe de Smyrne ou Cyprien de Carthage[38]. En contexte chrĂ©tien, il s’agit de personnages faisant partie de ce « groupe mis Ă  l’écart, mais bien au-dessus des autres hommes, Ă  raison d’une intimitĂ© particuliĂšre avec le divin »[39]. On voit donc Ă  quel point il est difficile de qualifier un tel tempĂ©rament comme « naĂŻf », conduisant Ă  « l’embellissement des choses » au « climat de merveilleux oĂč il vit »[40] ou de dĂ©couvrir, dans la proximitĂ© d’Aristide avec AsclĂ©pios, une preuve de son « narcissisme »[41]. En ce qui concerne la pratique mĂ©dicale d’Aristide, il semble, lĂ  encore, difficile de projeter nos jugements contemporains sur un tel personnage. Le rhĂ©teur pourrait ainsi trĂšs bien passer pour un hypocondriaque[42]s’abĂźmant dans une complĂšte irrationalitĂ© mĂ©dicale. La recherche a pourtant montrĂ© Ă  quel point, bien que fragilisĂ© par des traitements inefficaces, Aristide a continuĂ© de faire appel Ă  des mĂ©decins tout au long de sa convalescence[43]. En outre, ses croyances dans le caractĂšre prĂ©monitoire et dans l’utilisation des rĂȘves Ă  des fins mĂ©dicales Ă©tait largement partagĂ©e Ă  son Ă©poque, y compris par les mĂ©decins[44].

Notes et références

  1. Charles A. Behr, Aelius Aristides and the Sacred Tales, Amsterdam, Adolf M. Hakkert, , p. 108-109 et 130
  2. Weiss Charles G., Literary Turns : The representation of Conversion in Aelius Aristide' Hieroi Logoi and Apuleius' Metamorphoses, Yale, UMI Dissertation Services, , p. 38-39
  3. Jean-Luc Vix, « Aelius Aristide (IIe s. ap. J.-C)., un défenseur passionné de la rhétorique », Texte remanié de la communication faite lors de la journée consacrée au thÚme « Art de la parole : pratiques et pouvoirs du discours », Lycée Fustel de Coulanges, le 17 mars 2010, 11 p.
  4. Suzanne Saïd, Monique Trédé, Alain Le Boulluec, Histoire de la littérature grecque, Paris, PUF, coll. « Quadrige Manuels », 2019 [4e éd. mise à jour], 724 p. (ISBN 978-2-130-82079-6), p. 455-459
  5. Aelius Aristide (trad. AndrĂ©-Jean FestugiĂšre), Discours sacrĂ©s : rĂȘve, religion, mĂ©decine au IIe siĂšcle aprĂšs J.-C., Paris, Macula, , p. 14-15
  6. 'FestugiĂšre, p. 15.
  7. Georg Misch, Geschichte der Autobiographie, vol. I : Das Altertum, Bern, 1949.
  8. Aelius Aristide (trad. André-Jean FestugiÚre), op. cit., p. 13
  9. Marie-Henriette Quet, « Parler de soi pour louer son dieu : le cas d’Aelius Aristide (du journal intime de ses nuits aux Discours sacrĂ©s en l’honneur d’AsclĂ©pios) », Marie-Françoise Baslez, Philippe Hoffmann et Laurent Pernot (dir.)L’invention de l’autobiographie d’HĂ©siode Ă  saint Augustin. Actes du deuxiĂšme colloque de l’Équipe de recherche sur l’HellĂ©nisme post-classique (Paris, ENS, 14-16 juin 1990),‎ , p. 249-250 (lire en ligne AccĂšs payant)
  10. Ibid, p. 257-258
  11. Ibid, p. 48 (II, 3)
  12. Eric R. Dodds, PaĂŻens et chrĂ©tiens dans un Ăąge d’angoisse : aspects de l’expĂ©rience religieuse de Marc-AurĂšle Ă  Constantin, Paris, Les Belles Lettres, 2010 [1965], p. 44
  13. Aelius Aristide, op. cit., Paris, Macula, , p. 49 (II, 8)
  14. Marie-Henriette Quet, art. cit., p. 255
  15. Aelius Aristide (trad. André-Jean FestugiÚre), op. cit., p. 74 (III, 26)
  16. Marie-Henriette Quet, art. cit., p. 252
  17. Charles A. Behr, Aelius Aristides and the Sacred Tales, Amsterdam, Adolf M. Hakkert, , p. 109
  18. Anatole Bailly, Dictionnaire Grec-Français, 2020 [1935] (lire en ligne)
  19. Yves Grandjean, Une nouvelle arétalogie d'Isis à Maronée, Leiden, Brill, , p. 4
  20. AndrĂ©-Jean FestugiĂšre, « Le style de la “KorĂš Kosmou” », Vivre et Penser, vol. 2, no 1,‎ , p. 15-57
  21. Yves Grandjean, Une nouvelle arétalogie d'Isis à Maronée, Leiden, Brill, , p. 1
  22. Ibid, p. 2
  23. Aelius Aristide (trad. André-Jean FestugiÚre), op. cit., Paris, Macula, , p. 29 (I, 1)
  24. Ibid, p. 48 (II, 4)
  25. Marie-Henriette Quet, art. cit., p. 265-266
  26. Ibid, p. 267
  27. Aelius Aristide (trad. André-Jean FestugiÚre), op. cit., p. 29 (I, 2)
  28. Marie-Henriette Quet, art. cit., p. 276
  29. Aelius Aristide (trad. André-Jean FestugiÚre), op. cit., p. 14
  30. Marie-Henriette Quet, art. cit., p. 277
  31. Aelius Aristide (trad. André-Jean FestugiÚre), op. cit., p. 52 (II, 21)
  32. Ibid, p. 36 (II, 32)
  33. Marie Henriette Quet, art. cit., p. 261-262
  34. Ibid, p. 262
  35. Ibid, p. 280
  36. Ibid, p. 268
  37. Eric R. Dodds, Païens et chrétiens dans un ùge d'angoisse : aspects de l'expérience religieuse de Marc-AurÚle à Constantin, Paris, Les Belles Lettres, 2010 [1965], p. 45
  38. Peter Brown, GenÚse de l'Antiquité tardive, Paris, Gallimard, 1983 [1978], p. 113-114
  39. Ibid, p. 115-116
  40. Gabriel Michenaud et Jean Dierkens, Les rĂȘves dans les Discours sacrĂ©s d'Aelius Aristide, IIe siĂšcle aprĂšs J-C. Essai d'analyse psychologique., Mons, Éditions universitaires de Mons, , p. 15-16
  41. Ibid, p. 59-60
  42. Peter Brown à propos d'Aelius Aristide dans The Cult of the Saints. Its Rise and Function in Latin Christianity, Chicago, University of Chicago Press, 2014 (édition augmentée), empl. Kindle 1424
  43. Ido Israelowich, Society, Medicine and Religion in the Sacred Tales of Aelius Aristide, Leiden/Boston, Brill, , p. 88-89
  44. Ibid, p. 98-99

Bibliographie

Édition du texte original

Aelius Aristide, Aelii Aristidis Smyrnaei quae supersunt omnia, Ă©d. Bruno Keil, Berlin, Weidmann, 1898, vol. 2, 472 p. URL : http://archive.org/details/quaesupersuntomn02arisuoft

Traductions

Aelius Aristide, The Complete Works, trad. anglaise par Charles A. Behr, Leiden, Brill, 1981, 502 p.

Aelius Aristide, Discours sacrĂ©s : rĂȘve, religion, mĂ©decine au IIe siĂšcle aprĂšs J.-C., trad. française et introduction par AndrĂ©-Jean FestugiĂšre,notes par Henri Dominique Saffrey, prĂ©face de Jacques Le Goff, Paris, Macula, coll. « PropylĂ©es Â», 1986, 188 p.

Documents utilisés pour la notice

Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article.

  • Charles A. Behr, Aelius Aristides and the Sacred Tales, Amsterdam, Adolf M. Hakkert, 1968, 307 p. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Peter Brown, GenĂšse de l’AntiquitĂ© tardive, trad. française par Aline Rousselle, Paris, Gallimard, 1983, 195 p. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Eric R. Dodds, PaĂŻens et chrĂ©tiens dans un Ăąge d’angoisse : aspects de l’expĂ©rience religieuse de Marc-AurĂšle Ă  Constantin, trad. française par Henri-Dominique Saffrey, Paris, Les Belles Lettres, 2010, 171 p. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Ido Israelowich, Society, Medicine and Religion in the Sacred Tales of Aelius Aristide, Leiden/Boston, Brill, 2012, 206 p. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Gabriel Michenaud et Jean Dierkens, Les rĂȘves dans les Discours sacrĂ©s d’Aelius Aristide, IIe siĂšcle aprĂšs J-C. Essai d’analyse psychologique., Mons, Éditions universitaires de Mons, 1972. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Marie-Henriette Quet, « Parler de soi pour louer son Dieu : le cas d’Aelius Aristide », dans Marie-Françoise Baslez, Philippe Hoffmann Laurent Pernot (dir.), L'invention de l'autobiographie d'HĂ©siode Ă  Saint Augustin, Paris, Éd. Rue d'Ulm, , 390 p. (ISBN 978-2-728-80968-4, lire en ligne), p. 245-294 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Charles G. Weiss, Literary Turns : The representation of Conversion in Aelius Aristide’ Hieroi Logoi and Apuleius’ Metamorphoses, Yale, UMI Dissertation Services, 1998, 346 p. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Suggestions bibliographiques

André-Jean FestugiÚre, Personal religion among the Greeks, Berkeley/Los Angeles, University of California Press, 1954, 186 p.

AndrĂ©-Jean FestugiĂšre, « Sur les “Discours SacrĂ©s” d’Aelius Aristide », Revue des Études Grecques, 82, n° 389-390, 1969, p. 117-153. URL : https://www.persee.fr/doc/reg_0035-2039_1969_num_82_389_1036

Martin Korenjack, « “Unbelievable Confusion”: Weshalb sind die “Hieroi Logoi” des Aelius Aristides so wirr ? », Hermes, 133-2, 2005, p. 215‑234.

Laurent Pernot, « Les “Discours SacrĂ©s” d’Aelius Aristide entre mĂ©decine, religion et rhĂ©torique », Atti della Accademia Pontaniana, 51, 2002, p. 369-383.

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