Dimítrios Ploumís

Il naît à Thessalonique, en 1979. Il est diplômé de l'École supérieure ecclésiastique de Thessalonique et du Département de théologie de l'École théologique de l'Université Aristote de Thessalonique. En 2001, Dimitrios est ordonné diacre et en 2007 il devient dirigeant sacerdotal de l'église de Sainte Parascève à Xirokríni, au nord-ouest de Thessalonique. De 2007 à 2015, le clerc prend en charge l'église de l'Exaltation de la Sainte Croix à Oreókastro, dans la Métropole de Néapolis et Stavroupolis.

À l'invitation du métropolite Emmanuel de France, il dirige la paroisse de la Dormition-de-la-Mère-de-Dieu à Marseille[2], et devient ensuite commissaire hiérarchique du Sud de la France. Dimitrios Ploumis participe aux Commissions pour le dialogue interchrétien et les relations interreligieuses, y représentant la Métropole de France et le Patriarcat œcuménique[3] - [4].

Le 20 juillet 2021, il est élu par le Saint-Synode du Patriarcat œcuménique comme Métropolite de France, il est ordonné évêque par le Patriarche œcuménique Bartholomée le 25 du même mois dans la cathédrale patriarcale Saint-Georges au Phanar[5] et il est intronisé le samedi 18 septembre 2021 dans la cathédrale Saint-Étienne à Paris[6] - [7] - [8].

En avril 2022, lors de l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle française de 2022, il se joint à un message du Secours Catholique appelant à ne pas soutenir la candidature de Marine Le Pen[9] aux côtés, entre autres, de l'Action des chrétiens pour l'abolition de la torture, de l'Action catholique des enfants ou enfin des Scouts et guides de France[9].

En septembre 2022, il crée une commission d'enquête interne à la suite de la révélation de faits d'agressions sexuelles sur des mineurs et de pédocriminalité dans un monastère de sa juridiction lors des années 1970[10] - [11] - [12]. Le prélat constate que les auteurs des crimes sont décédés et les faits prescrits mais exprime aux victimes son « profond effroi devant les horreurs subies et les souffrances endurées depuis »[12]. Il leur propose, si elles le désirent, de le rencontrer[13]. Il déclare que les responsables ont déshonoré leur charge[13].

Le 22 février 2023, il est censé dîner, en compagnie de seize autres responsables religieux ainsi que de philosophes, avec Emmanuel Macron, pour discuter de la question de la fin de vie[14]. Le dîner est reporté au 9 mars 2023 et a bien lieu[15].

Le 21 avril 2023, il se joint à l'evêque de Nanterre, Matthieu Rougé, pour exprimer son souhait que la date de célébration de Pâques entre catholiques et orthodoxes soit le même jour, afin de montrer l'unité des chrétiens[16] - [17].

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