Diclidurus ingens
Grande Dame blanche
Règne | Animalia |
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Embranchement | Chordata |
Classe | Mammalia |
Sous-classe | Placentalia |
Ordre | Chiroptera |
Sous-ordre | Microchiroptera |
Famille | Emballonuridae |
Genre | Diclidurus |
Répartition géographique
Diclidurus ingens, qui a pour nom commun Grande Dame blanche[1], est une espèce sud-américaine de chauve-souris de la famille des Emballonuridae.
Description
En moyenne, la longueur totale est de 10,2 cm, dont 2,5 cm correspondent à la queue et 8 cm au corps avec la tête ; le longueur de l'avant-bras est de 7 cm, la longueur du pied de 11,9 mm, la longueur des oreilles de 20,6 mm. Elle pèse environ 16,5 g.
Le museau est court et pointu, les yeux sont relativement grands. Les oreilles sont courtes, triangulaires avec une pointe pointue et rosâtre. Le tragus est court, large avec une extrémité arrondie. Les membranes alaires sont roses et semi-transparentes. Le pouce est très court et complètement enfoncé dans la membrane. La queue est courte et perce la surface dorsale de la membrane interfémorale à environ la moitié de sa longueur, près d'un sac glandulaire et de deux excroissances noirâtres. Le calcar est bien développé.
Le pelage est soyeux et long. La couleur générale du corps est souvent blanche avec la base des poils ventraux gris ou noirâtre. La face présente des taches marron à roses. La peau des ailes est rose et il y a des touffes blanches sur l'avant-bras et le premier doigt.
RĂ©partition
Diclidurus ingens est présente dans l'est de la Colombie, le sud du Venezuela, l'ouest du Guyana, le nord du Pérou et l'État brésilien du Pará[2]. Un individu fut capturé en Guyane en 2004[3].
Elle vit dans les forĂŞts Ă feuilles persistantes jusqu'Ă 200 m d'altitude.
Comportement
Habitat
Elle se réfugie sous des feuilles de palmier et dans des bâtiments[4].
Alimentation
Comme tous les Emballonuridae, la grande dame blanche est un pur insectivore, principalement de papillons de nuit. Elle vole dans les espaces ouverts, les étangs, au-dessus de la canopée et autour des lumières de la ville[4].
Notes et références
- « Diclidurus ingens Hernandez-Camacho, 1955 », sur Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- (en) John F. Eisenberg, Kent H. Redford, Fiona Reid, Mammals of the Neotropics, vol. 3: Ecuador, Bolivia, Brazil, University of Chicago Press, , 639 p. (ISBN 9780226195421, lire en ligne), p. 130
- François Catzeflis, Maël Dewynter, Kévin Pineau, « Liste taxonomique commentée des chiroptères de Guyane », Le Rhinolophe, vol. 19,‎ , p. 89-102 (lire en ligne)
- (en) Hugo Mantilla-Meluk, Alex Mauricio JimĂ©nez-Orteg, Leison Palacios, Robert J. Baker, « Unexpected finding of Diclidurus ingens, Hernandez-Camacho, 1955 (Chiroptera, emballonuridae) in the Colombian biogeographic ChocĂł », MastozoologĂa neotropical, vol. 16, no 1,‎ , p. 229-232 (lire en ligne)
Liens externes
- Ressources relatives au vivant :