Diane Greene
Diane Greene, née en 1955, est une personnalité et une actionnaire de l'industrie américaine des technologies de l'information[1], et une ancienne membre du conseil d'administration de Google. Elle a été aussi une cofondatrice et une dirigeante de VMware de 1998 à 2008. Au sein de Google, elle anime l'ensemble des activités dans le cloud[2] de à [3].
Biographie
Née à Rochester, dans l'État de New York, Diane Greene obtient un Baccalauréat universitaire (bachelor's degree) en génie mécanique à l'Université du Vermont en 1976[4], puis une maîtrise (master's degree) en architecture navale au Massachusetts Institute of Technology (MIT) en 1978. Dix ans plus tard, en 1988, elle repasse un second master, en informatique, à l'Université de Californie à Berkeley[5].
En 1998, Diane Greene, son mari Mendel Rosenblum, Scott Devine, Edward Wang et Edouard Bugnion fondent VMware[6]. En 2004, VMware est acquis par EMC Corporation[6]. Le , Diane Greene est congédiée comme présidente et CEO, et remplacée par Paul Maritz, un ancien de Microsoft[7]. Lorsque le départ de Diane Greene est annoncé, le cours de l'action de VMware plonge de 24%. Trois autres dirigeants, dont son mari Mendel Rosenblum, décident de quitter également la compagnie[8]
Depuis , Diane Greene est présente au sein du conseil d'administration d'Intuit, un éditeur spécialisé dans les logiciels financiers[9].
Le , Diane Greene est nommée au conseil d'administration de Google[9] - [10]. Elle y tient le siège détenu jusqu'en par Arthur Levinson[11]. Elle a été choisie notamment en raison de son expérience d'entrepreneur et de dirigeant d'entreprise, ainsi que son sens de l'innovation technologique[12].
En , elle est une des animatrices des journées de démonstration des startups de YCombinator[13], où elle narre notamment les détails des premiers jours de VMware.
En , elle est nommée vice-présidente pour l'activité cloud de Google, après que Google a acquis Bebop, une start-up californienne spécialisée dans le cloud, qu'elle avait créée. La compagnie de Mountain View s'engage à lui attribuer un peu plus de 200 000 actions au cours des quatre prochaines années, soit plus de 150 millions de dollars au cours actuel (137 millions d'euros). Le mari de Mme Greene, également actionnaire de Bebop, reçoit de son côté 11 000 actions. Ces titres sont reversés à une fondation caritative, précise Google[9] - [14].
En , elle quitte ses fonctions chez Google Cloud[3]. En , elle quitte le conseil d'administration de Google[15].
Notes et références
Notes
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Diane Greene » (voir la liste des auteurs).
Références
- (en) Alex Williams, « Data Center Analytics Startup CloudPhysics Raises $2.5 Million From Mayfield Partners, VMware Co-Founders », TechCrunch,‎ (lire en ligne)
- (en) Steve Lohr, « Google Picks Diane Greene to Expand Its Cloud Business », The New York Times,‎ (lire en ligne)
- « La patronne de la division cloud de Google sur le départ », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
- (en) « The Wall Street Journal List - One of the Journal's 50 », Vermont Quarterly, Université du Vermont,‎ (lire en ligne)
- (en) Adam Lashinsky, « Full speed ahead », Fortune Magazine,‎ (lire en ligne)
- Antoine Crochet-Damais, « VMware fête ses quinze ans », Journal du Net,‎ (lire en ligne)
- (en) Wendy Tanaka, « Why VMware Dumped Diane Greene », Forbes,‎ (lire en ligne)
- (en) Ashlee Vance, « At VMware, a Firing Is Still Reverberating », The New York Times,‎ (lire en ligne)
- Antoine Crochet-Damais, « Diane Green, ex-CIO de VMware, aux manettes de Google Cloud », Le Monde Informatique,‎ (lire en ligne)
- (en) « Google management team »
- (en) « Ex-VMware CEO Diane Greene Joins Google Board »
- (en) « Google appoints Diane B. Greene to its Board of Directors »
- (en) « Diane Greene at Startup School 2013 »
- Jérôme Marin, « Diane Greene, la star du cloud recrutée par Google pour 150 millions de dollars », Le Monde,‎
- « Eric Schmidt et Diane Greene vont quitter le conseil d’administration de Google », sur ZDNet France (consulté le )