Destry
Destry est une commune française située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-est, en région Grand Est. Elle fait partie de la Communauté d'Agglomération Saint-Avold Synergie depuis 2017.
Destry | |
Église Notre-Dame. | |
HĂ©raldique |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
DĂ©partement | Moselle |
Arrondissement | Forbach-Boulay-Moselle |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Saint-Avold Synergie |
Maire Mandat |
Philippe Renard 2020-2026 |
Code postal | 57340 |
Code commune | 57174 |
DĂ©mographie | |
Population municipale |
101 hab. (2020 ) |
Densité | 15 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 48° 56′ 40″ nord, 6° 35′ 09″ est |
Altitude | Min. 237 m Max. 307 m |
Superficie | 6,93 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Metz (commune de la couronne) |
Élections | |
DĂ©partementales | Canton de Sarralbe |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
GĂ©ographie
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau la Rotte, le ruisseau des Loups, le ruisseau des Vieux Pres et le ruisseau le Gansbach[Carte 1].
Le ruisseau la Rotte, d'une longueur totale de 23,4 km, prend sa source dans la commune de Morhange et se jette dans la Nied à Vatimont, après avoir traversé 13 communes[1].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau la Rotte, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Urbanisme
Typologie
Destry est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune de la grande couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,1 %), prairies (26,3 %), zones urbanisées (4,1 %), forêts (3,4 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
- Anciennes mentions : Destrago (777), Destracham (835)[9] - [10], Destroch (966)[9] - [11], Destrardo (991)[9] - [12], Distroch (1114)[9] - [13], Distorch (1114)[9] - [13], Dextrix (1195)[9] - [14], Destrey (1315)[9] - [15], Destrich (1544)[9] - [16], Detteich (1544)[9] - [16], Desteich (1544)[9] - [16], Diestrich (1594)[17], Deistrich (1594)[9] - [18], Destricq (1681)[9] - [19], Districk (1751)[9] - [20], Diestrich (1756)[9] - [21], Destracha (1756)[9] - [21], Destrix (1756)[9] - [21], Destrich (1756)[9] - [21], Destricht (1756)[9] - [21], Destroff (1756)[9] - [21], Dextroch (1756)[9] - [21], Istricht (1756)[9] - [21], Destrys[9] - [22], Destrick ou Districk[9] - [22], Destrich (carte de l'Ă©tat-major)[17].
- En allemand : Destrich[9]. En lorrain roman : Dèhhry.
Histoire
- Villa royale sous les Carolingiens. DĂ©pendait de l'ancienne province de Lorraine.
- Chef-lieu du comté de Destrich ou Destroch au dixième siècle, a fait également partie du comté de Morhange[23].
- Anéantie à la guerre de Trente Ans. Repeuplée à partir de 1660.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].
En 2020, la commune comptait 101 habitants[Note 3], en augmentation de 14,77 % par rapport Ă 2014 (Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Édifices civils
- Vestiges d'un château.
- Vestiges du Moulin Rouge.
Édifice religieux
- Église Notre-Dame 1742 : bancs XVIIIe siècle, statues XVIIe siècle ; calvaire monolithe 1715.
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Destry » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
Références
- Sandre, « le ruisseau la Rotte »
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Metz », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest de Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868 sous les auspices de la Société d'Archéologie et d'Histoire de la Moselle, Imprimerie Nationale, Paris, 1874, p. 66 (lire en ligne)
- « In palatio nostro apud Destracham » (abb. Saint-Arn. ch. L. le Déb. D. Cal. not. Lor. V° Morhange), comme referencé par Bouteiller (1868)
- « Comitatus Destroch » (ch. abb. Vergav. D. Cal. Pr. S. l'an.), comme referencé par Bouteiller (1868)
- « Comitatus ad Destrardo » (ch. abb. Vergav. D. Cal. Pr. s. l'an.), comme referencé par Bouteiller (1868)
- (ch. égl. de Saint-Diey. D. Cal. s. l'an.), comme referencé par Bouteiller (1868)
- (ch. abb. de Salival. D. Cal. Pr.), comme referencé par Bouteiller (1868)
- (acte de repr.), comme referencé par Bouteiller (1868)
- (pouillé de M.), comme referencé par Bouteiller (1868)
- Mémoires de la Société d'Archéologie et d'Histoire de la Moselle, Metz, Rousseau-Pallez, 1862
- (dén. Th. Alix.), comme referencé par Bouteiller (1868)
- (dénombre. 27 juill.), comme referencé par Bouteiller (1868)
- (ord. de Lorr. VIII, 292.), comme referencé par Bouteiller (1868)
- (not. Lorr. V° Morhange et liste des vill.), comme referencé par Bouteiller (1868)
- (dict. Viv.), comme referencé par Bouteiller (1868)
- Mémoires de la Société d'Archéologie et d'Histoire de la Moselle, Volume 4
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.