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Daniel Pauly

Daniel Pauly est un biologiste franco-canadien reconnu comme l'un des plus grands spécialistes au monde des ressources marines[1]. Professeur à l'Université de Colombie Britannique à Vancouver, il est directeur du projet Sea Around us. Biologiste marin et halieute, il a reçu en 2005 le prix Cosmos de recherche en écologie[2].

Daniel Pauly
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Daniel Pauly
Naissance
Paris (France)
Nationalité Française
RĂ©sidence Canada
Domaines Biologie marine
Distinctions Cosmos Prize (2005)
Volvo Environment Prize (2006)
Ramon Margalef Prize in Ecology (2008)

Biographie

NĂ© en 1946 Ă  Paris d'une mĂšre ouvriĂšre française et d'un militaire amĂ©ricain, il est Ă©levĂ© dans une famille suisse romande qui le maltraite[3]. Adolescent, il part pour l'Allemagne et obtient en 1979 son doctorat en biologie marine Ă  l'universitĂ© de Kiel. Puis il part aux Philippines Ă  l'International Center for Living Aquatic Resources Management oĂč il dĂ©veloppe la plus grande base de donnĂ©es au monde sur la biodiversitĂ© marine : FishBase.

En 1994, il devient professeur au Fisheries Centre de l'université de la Colombie-Britannique, à Vancouver au Canada.

En 1999, il lance le projet Sea Around Us, qui a pour objectif de cartographier les prises de pĂȘche sur tous les ocĂ©ans et ainsi de pouvoir Ă©tudier l'impact de la pĂȘche sur les rĂ©serves marines en poissons.

En 2003, il devient directeur du Fisheries Centre de Vancouver et le magazine Scientific American le classe parmi les 50 scientifiques les plus influents du moment.

En 2005, il reçoit le prix international Cosmos récompensant la recherche en écologie, en 2006 le Volvo Environment Prize, en 2007 le Excellence in Ecology Prize et le Ted Danson Ocean Hero Award et en 2008 le Ramon Margalef Prize in Ecology and Environmental Sciences.

Analyses et prises de position

Daniel Pauly alerte depuis plusieurs dĂ©cennies sur la disparition accĂ©lĂ©rĂ©e des poissons dans tous les ocĂ©ans. Il invite les citoyens Ă  demander l'arrĂȘt des subventions (35 milliards de dollars annuellement) Ă  la pĂȘche[2]. Il dĂ©clare en mai 2019 Ă  l'hebdomadaire TĂ©lĂ©rama : « Un jour il ne restera que du poisson d'Ă©levage et du surimi »[3].

Il a notamment avec d'autres chercheurs montrĂ© comment la pĂȘche en eau profonde dĂ©truit des espĂšces dont le cycle de reproduction est beaucoup plus long que celui des poissons des zĂŽnes cĂŽtiĂšres, zones dĂ©sormais largement dĂ©laissĂ©es aprĂšs avoir Ă©tĂ© surexploitĂ©es[4].

Bibliographie

Notes et références

  1. GaĂ«lle Dupont, « Il faut pĂȘcher moins si l'on veut continuer Ă  pouvoir pĂȘcher », Le Monde,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  2. « Daniel Pauly -28 Minutes », sur ARTE (consulté le )
  3. « L’ocĂ©anographe Daniel Pauly : “Un jour, il ne restera que du poisson d’élevage ou du surimi” », sur TĂ©lĂ©rama.fr (consultĂ© le )
  4. « La pĂȘche en eau profonde est particuliĂšrement ravageuse », sur Reporterre, le quotidien de l'Ă©cologie (consultĂ© le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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