Danièle Giazzi
Danièle Giazzi, née le à Lausanne (Suisse), est une femme d'affaires et femme politique française.
Danièle Giazzi | |
Danièle Giazzi en 2014. | |
Fonctions | |
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Maire du 16e arrondissement de Paris | |
– (3 ans) |
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Élection | |
Prédécesseur | Claude Goasguen |
Successeur | Francis Szpiner |
Conseillère de Paris | |
– (31 ans, 3 mois et 4 jours) |
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Élection | 19 mars 1989 |
Maire | Jacques Chirac Jean Tibéri Bertrand Delanoë Anne Hidalgo |
Conseillère régionale d'Île-de-France | |
– (4 ans et 14 jours) |
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Président | Valérie Pécresse |
– (5 ans, 8 mois et 17 jours) |
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Élection | 21 mars 2010 |
Président | Jean-Paul Huchon |
Adjointe au maire de Paris | |
– (5 ans, 10 mois et 3 jours) |
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Élection | 18 juin 1995 |
Maire | Jean Tibéri |
Première adjointe au maire du 16e arrondissement de Paris | |
– (9 ans, 3 mois et 12 jours) |
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Maire | Claude Goasguen |
Successeur | Jérémy Redler |
– (6 ans, 2 mois et 2 jours) |
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Élection | 21 mars 2010 |
Maire | Pierre-Christian Taittinger |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lausanne (Suisse) |
Nationalité | Française |
Parti politique | RPR UMP LR |
Profession | Dirigeante d’entreprise |
Cadre dirigeant au cabinet Fidal responsable du développement et la stratégie des entreprises, elle est conseillère de Paris, où elle est vice-présidente du groupe UMP (2001-2014), et conseillère régionale d'Île-de-France de 2010 à 2015 puis à nouveau de 2017 à 2021.
Elle est maire du 16e arrondissement de Paris de 2017 Ă 2020.
Biographie
Carrière professionnelle
Docteur en pharmacie, elle a exercé différentes fonctions à la direction générale d'entreprises avant de se consacrer, pendant plus de dix ans, au conseil en stratégie comme directrice puis associée chez PricewaterhouseCoopers[1].
En 2010, elle rejoint Henri Proglio, nommé à la tête d'EDF, auprès duquel elle exerce les fonctions de conseillère[2] à la direction de la stratégie et des relations internationales.
En 2012, elle devient cadre dirigeant au cabinet Fidal pour le développement et la stratégie des entreprises[3] - [2].
Parcours politique
Élue conseillère municipale du 16e arrondissement à partir de 1983 puis au Conseil de Paris à partir de 1989, elle est adjointe au maire de Paris Jean Tiberi de 1995 à 2001[1]. Elle est première adjointe au maire du 16e arrondissement à partir de 1989 (Pierre-Christian Taittinger puis, à partir de 2008[2], Claude Goasguen) et vice-présidente du groupe UMP au Conseil de Paris à partir de 2002. Élue conseillère régionale d'Île-de-France de 2010 à 2015[4], elle l'est à nouveau à partir de 2017 à la suite de la démission des conseillers régionaux élus parlementaires en accord avec la loi sur le non-cumul des mandats. Elle est la suppléante du député de la 14e circonscription, également Claude Goasguen, entre 1997 et 2017[2].
Déléguée nationale, puis secrétaire nationale du RPR à partir de 1983, elle est conseillère exécutive du président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, de 2005 à 2007, puis secrétaire nationale de l'UMP, chargée de la politique industrielle et de l'attractivité[5]. À l'occasion du congrès de l'Union pour un mouvement populaire de 2012, elle soutient la candidature de François Fillon, alors que Claude Goasguen appuie celle de Jean-François Copé[6]. En , à la suite de l’accord entre Jean-François Copé et François Fillon qui a suivi la crise politique du congrès de novembre 2012, elle est nommée — avec le copéiste Sébastien Huyghe — déléguée générale aux fédérations professionnelles[7].
En 2008, Nicolas Sarkozy lui confie la conduite d'un rapport relatif aux bouleversements qu'entraîne la révolution numérique pour les entreprises traditionnelles de médias[8]. En , elle publie à la documentation Les médias et le numérique, qui présente, autour de huit objectifs, 34 recommandations[9].
Le , après la démission de Claude Goasguen, elle est élue maire du 16e arrondissement de Paris par le conseil municipal au premier tour[2].
En vue des élections municipales de 2020, elle présente dans le 16e arrondissement une liste dissidente à celle investie par LR[10]. Celle-ci obtient 3,28 % des suffrages exprimés au premier tour[11]. Elle n'est donc pas réélue au conseil municipal du 16e arrondissement ni au Conseil de Paris. Francis Szpiner lui succède à la fonction de maire.
DĂ©corations
- Chevalier de la LĂ©gion d'honneur (2003)
- Officier de l'ordre national du MĂ©rite (2010)[1]
- Chevalier des Palmes académiques (2001)
Notes et références
- Who's Who, biographie
- Christine Henry, « Paris : Danièle Giazzi, nouvelle maire du XVIe, dans les pas de Goasguen », leparisien.fr, 30 juillet 2017.
- « FIDAL : Danièle Giazzi », sur lesechos.fr, (consulté le )
- (en) « RARBG Proxy and Mirrors to Get RARBG.to Unblocked - HowToDownload », sur How To Download, (consulté le ).
- http://www.lemouvementpopulaire.fr/personnalites/Daniele-Giazzi-37.html
- « Présidence de l'UMP : le XVIe très convoité », « Figaro-ci Figaro-là », in Le Figaro, lundi 10 septembre 2012, page 44.]
- Alexandre Lemarié, « Hortefeux, Ciotti, Morano… L’organigramme complet de la direction de l’UMP », in lemonde.fr, 15 janvier 2013.
- « La Croix - Actualité en France, en Europe et dans le Monde », sur La Croix, La Croix (consulté le ).
- http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/084000612/index.shtml
- Par Marie-Anne GairaudLe 14 octobre 2019 à 18h01 et Modifié Le 14 Octobre 2019 À 18h22, « Municipales à Paris : dans le XVIe, la droite part en ordre dispersé », sur leparisien.fr, (consulté le )
- « Élections municipales et communautaires 2020 : Paris (75) - Paris », sur Ministère de l'Intérieur, (consulté le ).