Dámaso Alonso
Dámaso Alonso (né le à Madrid et mort le dans la même ville) est un philologue, écrivain et poète espagnol de la Génération de 27.
Naissance | |
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Décès |
(à 90 ans) Madrid |
Sépulture | |
Surnom |
Alfonso Donado (à une seule occasion) |
Nationalité | |
Formation |
Université de Madrid (d) Université complutense de Madrid Collège de Chamartín (en) |
Activités | |
Conjoint |
Eulalia Galvarriato (d) |
A travaillé pour | |
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Membre de |
Académie royale espagnole Accademia della Crusca Académie royale galicienne Académie bavaroise des sciences Académie mexicaine de la langue Académie royale d’histoire Asociación Internacional de Hispanistas (d) |
Genre artistique | |
Distinctions |
Prix Cervantes () Liste détaillée Grand-croix de l'ordre d'Alphonse X le Sage () Prix Cervantes () Grand-croix de l'ordre du Soleil Docteur honoris causa de l'université de Hambourg Docteur honoris causa de l'université d'Oxford Docteur honoris causa de l'université nationale principale de San Marcos Prix national de poésie (Espagne) Prix Fastenrath (en) Docteur honoris causa de l'université de Fribourg-en-Brisgau |
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Il fut membre puis directeur de l'Académie royale espagnole, membre de l'Académie royale d'histoire, membre honoraire de l'Académie mexicaine de la langue et reçut plusieurs prix, dont le prix national de poésie en 1927 et le prix Cervantes en 1978.
Biographie
Dámaso Alonso est né à Madrid d'un père galicien et d'une mère asturienne. Au cours de sa jeune enfance, il vécut à La Felguera paroisse asturienne dans laquelle son père travaillait. Après avoir obtenu un baccalauréat à Madrid et étant doté de facilités dans le domaine scientifique, domaine dans lequel sa famille avait placé toutes ses espérances, souhaitant voir leur fils devenir un jour ingénieur, c'est finalement une licence de droit qu'il obtient, suivi d'un doctorat en philosophie, en littérature et en philologie à l'université centrale de Madrid. Durant ses études au Centre d'études historiques, il fut l'élève de Ramón Menéndez Pidal et fréquenta par le biais de la Résidence d'étudiants de Madrid, ceux qui seront plus tard ses compagnons de la Génération de 27 : Federico García Lorca, Rafael Alberti, Luis Buñuel, Luis Cernuda, Manuel Altolaguirre. De plus, c'est là qu'il rencontra Eulalia Galvarriato, écrivaine espagnole, qui deviendra sa femme en 1929.
Il découvre en 1953 la Nota Emilianense dans un codex datant de 1065-1070, un texte prouvant l’existence d'une légende indépendante de la Chanson de Roland[1].
Œuvre
Poésie
- Poemas puros, poemillas de la ciudad (1924), influence « juanramonienne ».
- El viento y el verso (1925)
Malgré son appartenance à la Génération de 27, la plus grande partie de sa production poétique a été publiée après la guerre :
- Oscura noticia (1944), œuvre dans laquelle l'on rencontre son style caractéristique : poésie traquée, religieuse mais pas fondamentaliste. Son titre vient de Saint Jean de la Croix : « Les signes de Dieu sont peu évidents. »
- Hijos de la ira (1944, seconde édition corrigée et augmentée en 1946) est le niveau la plus haut de la poésie alonsienne. Dans de longs vers, avec une langue violente au lexique de mauvais goût et offensant, le poète - qui a souffert des impacts de la guerre civile espagnole et de seconde guerre mondiale - accuse, dénonce et proteste contre le spectacle du monde.
- Hombre y Dios (1955), publié à Malaga, réflexion sereine sur la présence de Dieu, la beauté de l'univers et le rôle de l'homme.
- Tres sonetos sobre la lengua castellana (1958).
- Poemas escogidos (1969), poèmes inédits.
- Gozos de la vista. Poemas puros. Poemillas de la ciudad. Otros poemas (1981).
- Antología de nuestro monstruoso mundo. Duda y amor sobre el Ser Supremo (1985), petit poème qui, comme le titre l'indique, médite sur les problèmes religieux de l'auteur.
- Jeanne Marie, Los caminos del alma / Les Chemins de l’âme - memoria viva de los poetas del 27’ mémoire vive des poètes de la Génération de 1927, éditions Paradigme Orléans
- Publications posthumes
- Álbum. Versos de juventud (1993).
- Verso y prosa literaria (Œuvres complètes, 1993).
Œuvre philologique
- Retrato del artista adolescente (1926), sous le pseudonyme d'Alfonso Donado, trad. de James Joyce.
- Soledades (1927), édition critique de Soledades de Luis de Góngora.
- La lengua poética de Góngora (1935).
- La Poesía de San Juan de la Cruz (1942).
- Poesía española: Ensayo de métodos y límites estilísticos (1950).
- Poetas españoles contemporáneos (1952).
- Estudios y ensayos gongorinos (1955).
- Notas gallego-asturianas de los tres Oscos (1957).
- De los siglos oscuros al de Oro (1958).
- Góngora y el Polifemo (1960).
- Cancionero y romancero español (1969).
- En torno a Lope (1972).
- Narraciones orales en el gallego-asturiano de los Oscos. Relatos, fórmulas curativas y ensalmos de Carmen de Freixe (San Martín de Oscos) (1977)
Notes et références
- Félix Lecoy, « Dámaso Alonso, La primitiva épica francesa a la luz de una nota emilianense, 1954 », Romania, vol. 76, no 302, , p. 254–269 (lire en ligne, consulté le )
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la littérature :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (es) « Brève fiche biographique de Dámaso Alonso, ainsi que plusieurs poèmes intégraux », sur poesiaspoemas.com (consulté le )
- (es) « Sélection de poèmes de Dámaso Alonso », sur poemasde.net (consulté le )