Coyote System
Coyote System est une entreprise française créée en 2005, qui fabrique et commercialise des systèmes d'assistance d'aide à la conduite.
Coyote System | |
Création | 2005 |
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Fondateurs | Fabien Pierlot[1] |
Forme juridique | SAS |
Siège social | Suresnes France |
Produits | Assistant d'aide Ă la conduite |
Site web | https://www.moncoyote.com/fr/ |
Chiffre d'affaires | 130 millions € (2018) |
À l'origine, acteur sur le marché des avertisseurs de radar, la société a infléchi son positionnement vers l'aide à la conduite, notamment à cause de l'évolution législative dans ce domaine.
Historique
Création
En 2002, Fabien Pierlot, lance un service audiotel surtaxé d'information sur la position des radars fixes : Flash Info[1].
La société Coyote System est créée en 2005 par Pierlot, diplômé de l'École supérieur de commerce de Troyes[2].
PĂ©riode Benetton
Fin 2009, 21 Centrale Partners entre au capital de Coyote System[3]. Ce fonds d'investissement, dirigé par Alessandro Benetton est un fonds privé qui opère dans le capital-investissement et le capital-développement.
En mai 2011, le gouvernement Fillon du président de la République Nicolas Sarkozy prévoit une loi interdisant l'utilisation des avertisseurs de radar. Sentant le vent de la menace, le fondateur de la société mobilise les automobilistes et monte au créneau auprès des parlementaires. Il réussit à sauver son concept en le transformant en un système d'assistance d'aide à la conduite qui permet d'avertir le conducteur des zones dangereuses (dont font partie, entre autres, les radars)[1].
En 2012, Didier Quillot, ancien président d'Orange France entre au conseil de surveillance de 21 Centrale Partners et est nommé à la présidence de Coyote System[4].
En 2014, la société réfléchit à une introduction en bourse, 21 Centrale Partners désirant se retirer[5]. Cette réflexion sera contrecarrée par la chute des marchés boursiers à l'automne 2014[6].
Reprise en main par le fondateur
En janvier 2015, le fonds d'investissement 21 Centrale Partners (qui détenait 50 % du capital) et l'animateur Arthur (qui détenait 10 % du capital) sortent du capital de Coyote System. Les fondateurs (Fabien Pierlot et Jean-Marc Van Laethem), au sein de la structure Coyote Partners, montent à hauteur de 80 % du capital (ils détenaient auparavant 40 % du capital). La société est alors valorisée 120 millions d'euros[7]. Le fonds d'investissement HLD (dont les fondateurs sont Jean-Philippe Hecketsweiler, M. Lafonta et Philippe Donnet) prend une participation de 20 % au capital de Coyote System[8]. En avril 2015, Benoît Lambert est nommé Directeur Général de Coyote[9].
Principal concurrent
Le principal concurrent sur le marché est Waze qui, racheté par Google, bénéficie de la puissance financière de ce dernier et de la gratuité de son application mobile qui, de plus, ne nécessite pas de boîtier contrairement à Coyote[5] (à noter que l'application Coyote est aussi disponible sur mobile).
Données financières
Notes et références
- Laura Cordin, « Le flair du 'Coyote" », Le Point, (consulté le )
- « Coyote System est passé à la vitesse supérieure en 2010 », La Tribune, (consulté le )
- Xavier Demarle, « Coyote System se penche sur son essor à l’étranger », Les Échos, (consulté le )
- « Didier Quillot prend la tête de Coyote System », L'Expansion, (consulté le )
- Marina Alcaraz, Julien Dupont-Calbo, « Coyote met la Bourse de Paris dans son radar », Les Échos, (consulté le )
- Jean-Baptiste Diebold, « Et si l'ancien patron de Coyote devenait président de France Télévisions? », Challenges, (consulté le )
- Laszlo Perelstein, « Coyote valorisé 120 millions d'euros après le rachat par ses cofondateurs ? », La Tribune, (consulté le )
- Isabelle Chaperon, « Le fonds HLD entre au capital de Coyote », Le Monde, (consulté le )
- « Benoît Lambert nommé directeur général de Coyote », sur www.automobile-entreprise.com, (consulté le )
- Stéphanie Mundubeltz-Gendron, « Coyote trace sa route... à sa vitesse », usine-digitale.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).