AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Coup d'État de 2020 au Mali

Le coup d'État de 2020 au Mali est perpĂ©trĂ© par les forces armĂ©es maliennes le . Il dĂ©marre au camp militaire Soundiata-KeĂŻta situĂ© Ă  Kati, une ville situĂ©e Ă  15 kilomĂštres au nord de Bamako, la capitale du Mali. Il aboutit au renversement du prĂ©sident de la RĂ©publique, Ibrahim Boubacar KeĂŻta, au pouvoir depuis 2013.

Coup d'État militaire de 2020
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Soldats maliens acclamés par la foule à Bamako le 18 ou le 19 août
Informations générales
Date
Lieu Drapeau du Mali Mali
Issue
Pertes
AucuneAucune
Civils : 4 morts[1]

Guerre du Mali

CoordonnĂ©es 12° 44â€Č 48″ nord, 8° 04â€Č 17″ ouest
GĂ©olocalisation sur la carte : Mali
(Voir situation sur carte : Mali)
Coup d'État militaire de 2020
GĂ©olocalisation sur la carte : Afrique
(Voir situation sur carte : Afrique)
Coup d'État militaire de 2020

Contexte

Le président Ibrahim Boubacar Keïta.

Le coup d’État a lieu alors que le Mali est embourbĂ© dans une guerre, avec de trĂšs nombreuses violences terroristes et interethniques, depuis 2012. La base de Kati est le lieu de dĂ©part du coup d'État de 2012[2] et de celui de 1968. Des tensions entre le prĂ©sident Ibrahim Boubacar KeĂŻta et l'armĂ©e Ă©taient apparues fin 2019, aprĂšs une sĂ©rie de combats et d'attaques contre l'armĂ©e faisant de trĂšs nombreuses victimes militaires, notamment l'attaque d'Indelimane oĂč 49 soldats maliens sont morts[3]. La rĂ©action du prĂ©sident KeĂŻta, qui s'Ă©tait contentĂ© de quelques dĂ©clarations, avait alors Ă©tĂ© jugĂ©e insuffisante par les militaires[3]. La publication Ă  la mi-aoĂ»t d'un rapport de l'ONU accusant le gĂ©nĂ©ral KĂ©ba SangarĂ©, le commandant de la rĂ©gion du centre, de n'avoir rien fait pour empĂȘcher un massacre de civils peuls par des miliciens dogons en fĂ©vrier 2020 Ă  Ogossagou, provoque Ă©galement des tensions[4] - [5]. De plus, les soldats du rang, notamment les jeunes recrues[5], se plaignaient frĂ©quemment de la corruption de certains officiers et de la mauvaise gestion de l'armement par ceux-ci — dont certains seront arrĂȘtĂ©s durant le coup d'État[3]. La diffusion fin juillet de vidĂ©os, datant de 2019, du dĂ©putĂ© et fils du prĂ©sident KeĂŻta, Karim KeĂŻta, faisant la fĂȘte sur un yacht en compagnie de femmes dĂ©nudĂ©es et sur une plage en Espagne avait de plus choquĂ© l'opinion publique civile et militaire, confrontĂ©e aux difficultĂ©s quotidiennes, Ă©conomiques et militaires[3] - [6]. Le limogeage du chef de la sĂ©curitĂ© prĂ©sidentielle le 17 aoĂ»t semble avoir Ă©tĂ© l'Ă©lĂ©ment dĂ©clencheur du putsch[5].

La mutinerie a lieu dans un contexte de manifestations et de contestations du pouvoir depuis , menĂ©es par le Mouvement du 5 Juin - Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP)[7], Ă  cause de la guerre et d'irrĂ©gularitĂ©s supposĂ©es lors des Ă©lections lĂ©gislatives maliennes de 2020. Les 10 et 11 juillet, ces manifestations avaient dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© Ă  Bamako, provoquant 23 morts et plus de 150 blessĂ©s selon l'opposition[8], et donnĂ© lieu Ă  des affrontements entre policiers et manifestants les jours suivants. Six hommes politiques d'opposition avaient Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s avant d'ĂȘtre relĂąchĂ©s quelques jours plus tard[9] - [10] - [11] - [12] - [13]. Au moment du coup d’État, le calme Ă©tait revenu Ă  Bamako pour fĂȘter la Tabaski. La Cour constitutionnelle, accusĂ©e d'avoir provoquĂ© les irrĂ©gularitĂ©s Ă©lectorales, avait Ă©tĂ© complĂštement renouvelĂ©e[14] et une mĂ©diation de plusieurs chefs d’État et de la CĂ©dĂ©ao Ă©tait en cours pour tenter d'apaiser les tensions politiques[15]. Cependant, d'autres manifestations de plusieurs milliers d'individus avaient eu lieu les 12 et 17 aoĂ»t (la veille du putsch) pour exiger la dĂ©mission du prĂ©sident KeĂŻta[8], et de nouvelles manifestations Ă©taient prĂ©vues pour les 20 et [16].

DĂ©roulement

Le au matin, un groupe de soldats, ultĂ©rieurement dĂ©nommĂ© ComitĂ© national pour le salut du peuple, prend possession de la base militaire de Soundiata KeĂŻta Ă  Kati[7]. Dans la journĂ©e, le Premier ministre Boubou CissĂ© demande un dialogue avec les mutins[7]. La mutinerie est menĂ©e dans un premier temps par les officiers Malick Diaw et Sadio Camara[2]. Au dĂ©but de la mutinerie, le journaliste Olivier Dubois, correspondant de LibĂ©ration au Mali, se rend sur la base pour la couvrir, mais il y est insultĂ©, frappĂ©, menacĂ© avec une arme Ă  feu et jetĂ© Ă  terre, sans ĂȘtre blessĂ©[17].

Habitants de Bamako emportant un climatiseur du domicile de Boubou Cissé pendant le coup d'état.

Par la suite, dans la mĂȘme journĂ©e, le groupe de militaires se dirige vers Bamako, acclamĂ© par des manifestants[18], et arrĂȘte le prĂ©sident Ibrahim Boubacar KeĂŻta (IBK) ainsi que le Premier ministre Boubou CissĂ©, dans la rĂ©sidence prĂ©sidentielle vers 16 h 30[18]. Des responsables politiques et des membres du gouvernement, parmi lesquels les ministres de la DĂ©fense, de la SĂ©curitĂ©, le chef d'Ă©tat-major et le prĂ©sident de l'AssemblĂ©e nationale[19], sont arrĂȘtĂ©s dans la foulĂ©e[7]. Des tirs en l'air sont entendus, mais pas d'affrontements, ni de blessĂ©s lors des arrestations[14]. En apprenant les arrestations, des manifestants incendient le cabinet d'avocats du ministre de la Justice, Kassoum Tapo[14]. Durant l'arrestation de CissĂ©, des documents (et un climatiseur) sont volĂ©s Ă  son domicile[20]. D'autres manifestants entrent dans la maison du dĂ©putĂ© et fils d'IBK, Karim KeĂŻta, pour voler les meubles dont son coffre-fort, de l'argent liquide et du champagne, payĂ© selon eux avec de l'argent public[20] ; d'autres en ont profitĂ© en entrant dans son jardin pour s'offrir une partie de piscine[20] - [21].

Le porte-parole du M5-RFP approuve l'arrestation d'IBK en disant que « ce n'est pas un coup d'État militaire mais une insurrection populaire »[14].

La nuit suivant son arrestation, le prĂ©sident de la RĂ©publique, dĂ©tenu par l'armĂ©e dans un camp militaire proche de Bamako, annonce la dissolution du parlement et du gouvernement et sa dĂ©mission de ses fonctions de chef de l'État[22]. La foule cĂ©lĂšbre alors le putsch sur la place de l'indĂ©pendance[23].

Suites

Installation du CNSP

Soldats maliens escortant un convoi officiel pendant le coup d'État.

Le au matin, les militaires putschistes annoncent la crĂ©ation du ComitĂ© national pour le salut du peuple (CNSP). Le colonel Assimi GoĂŻta annonce ĂȘtre Ă  la tĂȘte de ce comitĂ©, peu de temps aprĂšs avoir fait une annonce tĂ©lĂ©visĂ©e[24]. La junte annonce un couvre-feu de 21 heures Ă  5 heures ainsi que la fermeture des frontiĂšres[25]. La junte dĂ©cide ensuite de rouvrir les frontiĂšres le 21 aoĂ»t[26].

L'opposition appelle Ă  une manifestation en soutien au putsch pour le 21 aoĂ»t[27]. Celle-ci rassemble des milliers de personnes, ce qui en fait un record depuis la premiĂšre marche du 5 Juin. Par ailleurs, des slogans anti-CĂ©dĂ©ao sont entendus[28]. La coalition d'opposition M5-RFP se dit prĂȘte Ă  participer Ă  l'Ă©laboration d'une transition[29].

Mise en place du gouvernement et de la présidence de transition

Le 20 aoĂ»t, la junte annonce la nomination prochaine d'un prĂ©sident de transition, qui pourra ĂȘtre civil ou militaire[30]. Le jour mĂȘme, l'ancien ministre de l’Économie et des Finances, Abdoulaye DaffĂ©, et Sabane Mahalmoudou, chargĂ© de mission Ă  la prĂ©sidence, sont libĂ©rĂ©s par les putschistes[31]. Le 21 aoĂ»t, la junte met en place un dialogue avec la classe politique, dont les partis de l'ancienne majoritĂ© prĂ©sidentielle[32]. Le 26 aoĂ»t, les opposants du M5 sont reçus par la junte[33].

Le 22 aoĂ»t, une dĂ©lĂ©gation de la CĂ©dĂ©ao se rend dans le pays[34]. Le 23 aoĂ»t, Ă  l’issue du deuxiĂšme jour de nĂ©gociations entre la nouvelle Ă©quipe au pouvoir et la dĂ©lĂ©gation de la CĂ©dĂ©ao, la junte propose une transition de trois ans dirigĂ©e par un militaire avec un gouvernement majoritairement militaire et accepte de libĂ©rer le prĂ©sident dĂ©chu Ibrahim Boubacar KeĂŻta, qu’elle dĂ©tenait[35]. Ce dernier dĂ©clare ne pas vouloir revenir au pouvoir[36]. Par la suite, les putschistes proposent une transition de deux ans[37]. Le 24 aoĂ»t, la junte et les Ă©missaires de la CĂ©dĂ©ao se sĂ©parent aprĂšs trois jours de nĂ©gociations sans parvenir Ă  un accord sur les conditions d’un transfert du pouvoir aux civils[38]. De son cĂŽtĂ©, la mission de mĂ©diation de la CĂ©dĂ©ao propose une transition dirigĂ©e par un civil ou un officier de l'armĂ©e Ă  la retraite pour une durĂ©e maximale de 12 mois[39].

Le 24 aoĂ»t, l'acte fondamental adoptĂ© par le CNSP fait de GoĂŻta le chef de l'État du Mali[40].

Le 27 aoĂ»t, la junte annonce avoir libĂ©rĂ© Ibrahim Boubacar KeĂŻta. Au mĂȘme moment, une source annonce que le dĂ©putĂ© Karim KeĂŻta, fils du prĂ©sident dĂ©chu, a quittĂ© le pays depuis deux jours[41]. Le lendemain, l'ancien Premier ministre Boubou CissĂ© et l'ancien prĂ©sident de l'AssemblĂ©e nationale, Moussa Timbine, sont libĂ©rĂ©s[42].

Le 28 août, la Cédéao exige une transition d'un an maximum dirigée par un civil[43], ainsi qu'un Premier ministre civil[44].

Le 29 aoĂ»t, sous la pression du Mouvement du 5 Juin, qui voulait ĂȘtre reçu Ă  titre individuel plutĂŽt que dans le cadre des concertations avec la classe politique[45], la junte reporte la rĂ©union sur une transition[46], qui Ă©tait prĂ©vue avec les partis politiques de l'opposition, de l'ancienne majoritĂ©, et des groupes armĂ©s[47]. Les leaders de la junte et du M5J, se sont ainsi rencontrĂ©s dans la base de Kati, prĂšs de Bamako[48]. La rĂ©union est ensuite fixĂ©e pour se tenir du 10 au 12 septembre. Elle doit permettre d'Ă©laborer la feuille de route et la charte de la transition[49]. Avant cela, des concertations ont lieu les 5 et 6 septembre Ă  Bamako et dans les capitales rĂ©gionales[50]. Un comitĂ© d'experts rend ses conclusions Ă  la junte le 9 septembre[51]. La concertation s'ouvre en l'absence de la Coordination des mouvements de l'Azawad[52].

Le 7 septembre, la Cédéao exige la nomination d'un président et d'un Premier ministre civils d'ici le 15 septembre[53].

Le 8 septembre, des centaines de personnes manifestent en faveur de l'armée[54].

Les concertations politiques ont ainsi lieu du 10 au 12 septembre. Le comitĂ© d'experts propose une pĂ©riode de transition de deux ans avec un prĂ©sident et un vice-prĂ©sident de transition nommĂ©s par la junte, le prĂ©sident pouvant ĂȘtre un militaire, et doit ĂȘtre ĂągĂ© de 35 Ă  70 ans[55]. Celui-ci doit nommer un Premier ministre (choisi par la junte et la classe politique) et un gouvernement de 25 membres au maximum. Pour le pouvoir lĂ©gislatif, un Conseil national de transition de 121 membres dirigĂ© par un militaire doit ĂȘtre mis en place[56] - [57] - [58]. À l'issue des travaux, la durĂ©e de la transition est fixĂ©e Ă  18 mois[59]. La charte est rejetĂ©e par le M5[60].

Le 16 septembre, malgré l'opposition de la Cédéao, la junte prÎne une transition militaire[61]. Pour sa part, la Cédéao accepte une transition de 18 mois[62].

Vue générale de la cérémonie d'investiture du président Bah N'Daw (en blanc à droite) et du vice-président Assimi Goïta (assis à droite en treillis), à Bamako le .

Un collĂšge dĂ©signĂ© par la junte doit se rĂ©unir le 21 septembre pour nommer le nouvel exĂ©cutif[63], qui est prĂ©alablement nominĂ© par la junte[64]. Bah N'Daw est dĂ©signĂ© prĂ©sident de transition et Assimi GoĂŻta vice-prĂ©sident[65]. Ceux-ci prĂȘtent serment le 25 septembre[66] - [67]. Le 27 septembre, Moctar Ouane est nommĂ© Premier ministre. Il prend ses fonctions le lendemain[68] - [69].

La charte de la transition, datĂ©e du 12 septembre, est publiĂ©e le 1er octobre au journal officiel. Elle prĂ©voit que le vice-prĂ©sident ne puisse pas succĂ©der au prĂ©sident en cas de vacance du poste[70]. La Charte de transition prĂ©voit notamment que ni le prĂ©sident ni le vice-prĂ©sident de la pĂ©riode de transition ne peuvent se prĂ©senter Ă  l’élection prĂ©sidentielle devant y mettre fin[71].

La Cédéao lÚve les sanctions le 7 octobre[72].

Mise en place du Conseil national de la transition et dissolution du CNSP

Le 5 décembre, le Conseil national de la transition est lancé.

Le 13 janvier 2021, la Cédéao appelle à la dissolution du CNSP[73] et celle-ci est prononcée par décret le 18 janvier suivant[74].

Coup d'État de 2021

Le 24 mai 2021, peu aprĂšs l'annonce du gouvernement Moctar Ouane (2) qui se caractĂ©rise par la mise Ă  l'Ă©cart des colonels Modibo KonĂ© et Sadio Camara, membres de l'ex-CNSP, Bah N’Daw et le Premier ministre[75], Moctar Ouane, sont interpelĂ©s par des militaires proches du vice-prĂ©sident GoĂŻta et conduits sous escorte militaire Ă  Kati[76].

L'armĂ©e annonce le 25 mai Ă  l'ORTM que le vice-prĂ©sident a mis « hors de leurs prĂ©rogatives » le prĂ©sident de la Transition et le Premier ministre de transition — qu'il accuse du « sabotage [de la transition] »[77] —, pour ne pas l'avoir consultĂ© lors de la formation du gouvernement mais que les Ă©lections sont toujours prĂ©vues pour 2022[78].

RĂ©actions internationales

DĂšs le , la CĂ©dĂ©ao appelle Ă  l'arrĂȘt de la mutinerie et s'oppose Ă  tout coup d'État[7]. La mutinerie est condamnĂ©e dans des termes similaires par l'Union africaine, les États-Unis — qui suspendent leur aide Ă  l'armĂ©e malienne[79] —, la France et la Russie[7] - [2]. Tous les pays de la CĂ©dĂ©ao ferment leurs frontiĂšres avec le Mali et suspendent leurs Ă©changes financiers avec le pays[80] - [81], Ă  l'exception des aliments de premiĂšre nĂ©cessitĂ©, des mĂ©dicaments et du carburant[82]. La CĂ©dĂ©ao annonce la suspension du pays de ses rangs et la fermeture des frontiĂšres avec le Mali. Elle appelle Ă©galement Ă  la libĂ©ration des personnalitĂ©s arrĂȘtĂ©es[83]. Le 20 aoĂ»t, l'organisation annonce l'envoi d'une dĂ©lĂ©gation dans le pays et rĂ©clame le rĂ©tablissement du prĂ©sident dĂ©missionnaire[84]. Une note du ministĂšre français des Affaires Ă©trangĂšres juge un tel retour « surrĂ©aliste » et « dangereux »[85].

Le , le Conseil de sĂ©curitĂ© de l'ONU se rĂ©unit en urgence au sujet de cette crise malienne[86]. La mĂȘme journĂ©e, l'Union africaine suspend l'adhĂ©sion du Mali[87] et le prĂ©sident français, Emmanuel Macron, demande que le pouvoir soit rendu aux civils[88].

Le , l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) suspend le Mali de ses instances[89].

Notes et références

  1. Coup d’État au Mali: 4 morts civils dans la nuit selon l’hĂŽpital de Bamako, RFI, 19 aoĂ»t 2020.
  2. « Soldiers seize Mali President Ibrahim Boubacar Keïta », sur BBC, .
  3. « Crise au Mali : qui sont les putschistes et pourquoi ont-ils renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta ? », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
  4. Massacre d'Ogossagou au Mali: le rapport de l'ONU met en cause de hauts responsables, RFI, 15 août 2020.
  5. LĂ©a Masseguin, Olivier Dubois, « Du soulĂšvement Ă  la dĂ©mission du PrĂ©sident : rĂ©cit d’un putsch au Mali », sur liberation.fr, (consultĂ© le )
  6. Matteo Maillard, « Au Mali, le fils du président « IBK » cristallise le mécontentement des contestataires », Le Monde,
  7. « Mali : des mutins affirment avoir arrĂȘtĂ© le prĂ©sident KeĂŻta et le Premier ministre », sur France 24, .
  8. Henrique VALADARES, « Mali : de la crise politique au coup d’État militaire », sur france24.com, (consultĂ© le )
  9. « Bamako sous le choc au lendemain d'attaques contre les symboles du pouvoir », sur france24.com, (consulté le ).
  10. « Mali : interventions policiÚres contre l'opposition, fortes tensions à Bamako », sur france24.com, (consulté le ).
  11. Matteo Maillard, « Onze morts et plus de cent blessés au Mali dans des manifestations contre le pouvoir », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  12. « La colÚre couve à Bamako malgré les appels au calme de l'imam Dicko », sur france24.com, (consulté le ).
  13. « Crise politique au Mali : les leaders de la contestation relùchés », sur france24.com, (consulté le ).
  14. « Au Mali, le prĂ©sident KeĂŻta et le Premier ministre arrĂȘtĂ©s par des mutins », sur france24.com, (consultĂ© le ).
  15. « Au Mali, la contestation va observer une "trĂȘve" avant une nouvelle mĂ©diation africaine », sur france24.com, (consultĂ© le ).
  16. « Au Mali, l’opposition annonce de nouvelles manifestations contre le prĂ©sident KeĂŻta », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consultĂ© le ).
  17. Frédéric Autran, « Mali : le correspondant de «Libé» sain et sauf », sur liberation.fr, (consulté le )
  18. « Le prĂ©sident du Mali, Ibrahim Boubacar KeĂŻta, arrĂȘtĂ© avec son premier ministre par des militaires en rĂ©volte », sur Le Monde, .
  19. « Coup d’État au Mali : les pays voisins rĂ©clament le rĂ©tablissement d’IBK et envoient une dĂ©lĂ©gation ».
  20. « Au Mali, des symboles du pouvoir pris pour cible par les manifestants », sur observers.france24.com, (consulté le )
  21. Mali Tribune, « Mutinerie à Bamako : La maison de Karim Keita mise à sac » (consulté le )
  22. « Mali-Démission du président Keita aprÚs la mutinerie militaire », sur www.zonebourse.com, (consulté le ).
  23. « Au Mali, les putschistes ont fait chuter le président IBK «comme un fruit mûr» », sur Le Figaro.fr, lefigaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
  24. « Coup d'État au Mali: le colonel Assimi Goita dĂ©clare ĂȘtre Ă  la tĂȘte de la junte », sur Le Figaro,
  25. « Tout comprendre sur la situation au Mali », sur CNEWS (consulté le )
  26. « Mali: la junte annonce la réouverture vendredi des frontiÚres aériennes et terrestres », sur Le Figaro.fr, lefigaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
  27. « Mali : l'opposition «fĂȘtera la victoire du peuple malien» lors de rassemblements vendredi », sur LibĂ©ration.fr, LibĂ©ration (consultĂ© le ).
  28. AFP, « Coup d'Etat au Mali: les putschistes acclamés par la foule à Bamako », sur Challenges, (consulté le ).
  29. « Coup d’État au Mali : la solution dĂ©mocratique promise par l’armĂ©e suscite des inquiĂ©tudes », sur France 24, FRANCE24, (consultĂ© le ).
  30. « Mali : la junte qui a renversé Keïta promet un président de transition, « un militaire ou un civil » », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  31. « Mali: libération d'Abdoulaye Daffé et de Sabane Mahalmoudou », sur RFI, RFI, (consulté le ).
  32. « Mali : La junte ouvre le dialogue avec la classe politique proche d'IBK », sur Africanews, (consulté le ).
  33. « Mali: reçu par la junte, le M5 se dit « disposé » à accompagner le processus de transition », sur rfi.fr, (consulté le ).
  34. « Mali : arrivée de la délégation de la Cédéao à Bamako », sur Africanews, (consulté le ).
  35. « Mali : la junte propose une transition de trois ans », sur Le Monde.fr, (consulté le ).
  36. « Au Mali, les négociations entre la junte et les médiateurs achoppent sur la transition », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  37. « Politique. Au Mali, le coup d’État contre IBK Ă©tait inĂ©vitable », sur Courrier international, (consultĂ© le ).
  38. « Mali: pas d’accord entre la junte et la CĂ©dĂ©ao sur un retour des civils au pouvoir (nĂ©gociateurs) », sur rfi.fr, (consultĂ© le ).
  39. « Coup d'Etat au Mali : les médiateurs de la CEDEAO proposent 12 mois de transition », sur bbc.com, (consulté le ).
  40. « Mali : Assimi GoĂŻta devient « chef de l’État », la Cedeao exige une « transition civile immĂ©diate » », sur JeuneAfrique.com, (consultĂ© le )
  41. « Au Mali, la junte annonce avoir libĂ©rĂ© l’ex-prĂ©sident renversĂ© Ibrahim Boubacar KeĂŻta », sur Le Monde.fr, (consultĂ© le ).
  42. « Revue de presse Afrique - À la Une: l’ex-PM et l’ex-PAN libĂ©rĂ©s au Mali, aprĂšs IBK », sur RFI, RFI, (consultĂ© le ).
  43. « Au Mali, militaires, politiques et société civile cherchent une voie pour le pays », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  44. « Au Mali, la CĂ©dĂ©ao appelle Ă  la dĂ©signation d’une « personnalitĂ© civile Â» pour conduire la transition », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consultĂ© le ).
  45. « Mali: des échanges riches et concrets entre la junte et le M5-RFP », sur RFI, RFI, (consulté le ).
  46. « Mali: la junte militaire reporte la réunion sur la future transition », sur RFI, RFI, (consulté le ).
  47. « Mali: la junte militaire reporte la réunion sur la future transition », sur RFI, RFI, (consulté le ).
  48. « Mali : aprÚs un premier couac, la junte et le M5-RFP « dissipent » tout malentendu », sur JeuneAfrique.com, Jeune afrique, (consulté le ).
  49. Le Point Afrique, « Mali : la junte presse le pas vers la transition », sur Le Point, lepoint.fr, (consultĂ© le ).
  50. « La junte lance des concertations nationales sur la transition au Mali, l’ex-prĂ©sident quitte le pays », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consultĂ© le ).
  51. « Transition au Mali: le comitĂ© d’experts a remis ses travaux Ă  la junte », sur RFI, RFI, (consultĂ© le ).
  52. « Mali: Ă  Bamako, les concertations s‘ouvrent malgrĂ© des absences remarquĂ©es », sur RFI, RFI, (consultĂ© le ).
  53. https://www.facebook.com/RFI, « Mali: la CĂ©dĂ©ao demande la dĂ©signation d’un prĂ©sident civil d’ici le 15 septembre », sur RFI, RFI, (consultĂ© le ).
  54. http://www.slateafrique.com/auteur/104480, « Mali: des centaines de Maliens manifestent leur soutien », sur Slate Afrique (consulté le ).
  55. « Au Mali, la transition avance sous le contrĂŽle des militaires », sur LibĂ©ration.fr, LibĂ©ration, (consultĂ© le ).
  56. Reuters, « Mali: Des experts proposent une transition de deux ans », sur Challenges, (consulté le ).
  57. « Mali: les concertations nationales examinent le projet de charte de transition », sur RFI, RFI, (consulté le ).
  58. « Mali : une transition de 2 ans est envisagée », sur TV5MONDE, (consulté le ).
  59. « Au Mali, la junte s'engage à une transition de 18 mois », sur France 24, FRANCE24, (consulté le ).
  60. Le Point Afrique, « Mali : rejet du projet de charte de transition par la coalition d'opposition M5 », sur Le Point, lepoint.fr, (consultĂ© le ).
  61. « Mali: la junte se dit favorable à une transition menée par un militaire », sur RFI, RFI, (consulté le ).
  62. « Mali : la CĂ©dĂ©ao exhorte la junte Ă  mettre en place sans dĂ©lai un gouvernement de transition », sur France 24, FRANCE24, (consultĂ© le ).
  63. « Au Mali, réunion du collÚge qui nommera un président de transition », sur Le Figaro.fr, lefigaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
  64. « Mali », sur La Presse, LaPresseFB, (consulté le ).
  65. « Mali: l'ex-ministre de la DĂ©fense Bah N’Daw dĂ©signĂ© prĂ©sident de transition », sur RFI, RFI, (consultĂ© le ).
  66. « Mali: le prĂ©sident de la transition, Bah N'Daw, a prĂȘtĂ© serment », sur RFI, RFI, (consultĂ© le ).
  67. « Mali: un ancien ministre de la Défense désigné président de transition du Mali », sur french.china.org.cn, (consulté le ).
  68. « Prise de fonctions du Premier ministre de transition Moctar Ouane », sur VOA, VOAAfrique (consulté le ).
  69. « Mali: l'ex-ministre Moctar Ouane nommé premier ministre de transition », lefigaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
  70. « Transition au Mali: la junte renonce à une prérogative capitale pour son chef », sur Le Figaro.fr, lefigaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
  71. Charte de transition, « s01.pdf », sur sgg-mali.ml, (consulté le ).
  72. « Levée des sanctions économiques contre le Mali », sur Les Echos, (consulté le ).
  73. AfricaNews, « La CEDEAO appelle au respect des délais de la transition au Mali », sur Africanews, (consulté le ).
  74. Mali : la junte officiellement dissoute cinq mois aprĂšs le putsch, Le Figaro, 26 janvier 2021.
  75. « Mali: situation tendue aprĂšs l’annonce du nouveau gouvernement », sur RFI, RFI, (consultĂ© le ).
  76. « Mali : Bah N’Daw et Moctar Ouane arrĂȘtĂ©s », sur jeuneafrique.com, (consultĂ© le ).
  77. « Mali : la junte accuse le président et le Premier ministre de "sabotage" de la transition », sur TV5MONDE, (consulté le ).
  78. « Mali: l'homme fort de la junte Assimi Goïta affirme avoir placé le président et le Premier ministre «hors de leurs prérogatives» », sur RFI, (consulté le )
  79. « Washington suspend son aide militaire au Mali aprĂšs le coup d’État ».
  80. « Les pays d'Afrique de l'Ouest ferment leurs frontiÚres avec le Mali », sur france24.com, (consulté le )
  81. (en) Reuters Staff, « Russia says has information about arrests of Mali's president and PM : RIA », sur reuters.com, (consulté le ).
  82. « Mali. La junte libÚre deux détenus, une délégation a pu voir le président Keïta ».
  83. « Mali : ce que l'on sait du coup d'État qui a abouti Ă  la dĂ©mission du prĂ©sident », sur RTL.fr (consultĂ© le ).
  84. « Coup d'État au Mali : la CĂ©dĂ©ao rĂ©clame le "rĂ©tablissement" du prĂ©sident Keita », sur France 24, FRANCE24, (consultĂ© le ).
  85. « Mali : la note dans laquelle Paris a lùché Ibrahim Boubacar Keïta », sur JeuneAfrique.com, jeuneafrique1, (consulté le ).
  86. « Mali: réunion d'urgence mercredi du Conseil de sécurité de l'ONU », sur rfi, .
  87. « L'Union africaine suspend le Mali, les putschistes sous pression internationale », sur France 24, (consulté le )
  88. Coup d’Etat militaire au Mali : Macron demande que le pouvoir soit «rendu aux civils» sur leparisien.fr (consultĂ© le 2O aoĂ»t 2020)
  89. « La francophonie suspend le Mali aprĂšs le coup d'État », sur France 24, FRANCE24, (consultĂ© le ).
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.