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Conservatoire botanique national alpin

Le Conservatoire Botanique National Alpin (CBNA) est un établissement public, créé en 1988, voué à la connaissance et la préservation de la flore et des végétations des Alpes françaises et de leurs piémonts. Il fait partie des onze conservatoires botaniques nationaux (CBN) agréés par le Ministère chargé de l’environnement. Son territoire d’agrément recouvre une large part de la flore des Alpes françaises en se situant sur les départements de l’Ain, la Drôme, l’Isère, la Savoie, la Haute-Savoie, les Alpes-de-Haute-Provence et les Hautes-Alpes.

Conservatoire botanique national alpin
Cadre
Sigle
CBNA
Type
Pays
Coordonnées
44° 34′ 35″ N, 6° 03′ 05″ E
Organisation
Site web
Carte

L’agrément donne 4 missions aux Conservatoires botaniques nationaux :

  • connaissance de la flore sauvage et des habitats naturels et semi-naturels
  • conservation in situ et ex-situ des Ă©lĂ©ments rares et menacĂ©s de la flore et des habitats
  • expertise pour le compte de l’État et des collectivitĂ©s territoriales
  • information et Ă©ducation du public

Depuis le , la coordination technique des CBN est assurée par la nouvelle Agence française pour la biodiversité.

Le siège du CBNA est situé au Domaine de Charance à Gap (Hautes-Alpes). Il est présidé par Claude Boutron, conseiller municipal de Gap. Il est dirigé par Bertrand Lienard[1]. Son équipe est constituée d’une trentaine de personnes réparties entre le siège à Gap et l’antenne à Chambéry. Les salariés sont répartis en quatre services : connaissance, conservation, saisie internet-géomatique et administration générale.

Historique

En 1988, sous l’impulsion de la ville de Gap, du conseil général des Hautes-Alpes et des parcs nationaux de Port-Cros et des Écrins est créée l’association de préfiguration du CBNA.

En 1991, l’association devient un syndicat mixte.

En 1993, le CBNA reçoit son agrément sur six départements (Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Drôme, Isère, Savoie, Haute-Savoie). Cet agrément est renouvelé en 1999 avec l’intégration de l’Ain.

En 2007, les statuts du syndicat mixte sont renouvelés et intègrent les Conseils généraux de l’Isère et de la Savoie comme invités permanents. Les parcs nationaux de Port-Cros et des Écrins quittent le syndicat mixte. L’antenne Rhône-alpine du CBNA est créée au Bourget-du-Lac.

En 2012, il y a refonte des statuts et adhésion des régions Provence-Alpes-Côte d'Azur et Rhône-Alpes. L’antenne Rhône-alpine est transférée à Chambéry.

Statut

Le Conservatoire Botanique National Alpin a le statut de syndicat mixte et s’appuie sur un comité syndical et un comité scientifique :

  • le comitĂ© syndical est composĂ© de la ville de Gap, du Conseil dĂ©partemental des Hautes Alpes et des RĂ©gions Auvergne-RhĂ´ne-Alpes et Provence-Alpes-CĂ´te d’Azur. Il est l’organe dĂ©cisionnel de l'Ă©tablissement. La Direction rĂ©gionale de l'environnement, de l'amĂ©nagement et du logement (DREAL) de Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur a une place consultative au comitĂ© syndical.
  • le conseil scientifique du CBNA est composĂ© d’experts et de chercheurs en botanique, conservation de la flore et des habitats. Ils apportent une expertise sur les actions et mĂ©thodes pour les missions du CBNA.

Missions

Connaissance : Le CBNA rassemble la connaissance sur la répartition et les caractéristiques biologiques de la flore et du territoire alpin.

  • Il mène des inventaires de terrain
  • Il centralise les donnĂ©es produites par les partenaires, professionnels et amateurs
  • Il gère un fonds documentaire et iconographique

Conservation : Le CBNA sauvegarde la flore alpine rare et menacée.

  • Il partage les expĂ©riences et monte des projets de conservation Ă  l’échelle alpine
  • Il anime le rĂ©seau Alpes-Ain de conservation de la flore qui rĂ©unit chercheurs et gestionnaires d’espaces naturels.

Expertise : Le CBNA accompagne les acteurs de la flore et des habitats

  • Il mène des recherches, des expertises ou des formations dans le cadre de partenariats

Sensibilisation : Le CBNA a pour mission d’informer et d’éduquer le public.

  • Il informe les publics Ă  la diversitĂ© vĂ©gĂ©tale
  • Il fait connaĂ®tre ses actions par la mise Ă  dispositions de ressources.

Ressources documentaires et naturelles

  • Portail iconographique : plus de 30 000 rĂ©fĂ©rences. Se destine Ă  ĂŞtre ouvert en partie au public.
  • Portail documentaire : bases de donnĂ©es flore, habitats, conservation, bibliographique, publication scientifique.
  • Banque de semences : collections vivantes sĂ©minale et culturale (3 500 lots de graines conservĂ©s)
  • Herbiers : environ 100 000 parts

Notes et références

  1. « Gap : le conservatoire botanique en évolution », sur www.ledauphine.com (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • « Plaquette de prĂ©sentation du Conservatoire botanique national alpin », Collectif : Conservatoire botanique national alpin,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )

Liens externes

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