Comps (DrĂ´me)
Comps est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Comps | |||||
Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Comps. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | DrĂ´me | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Dieulefit-Bourdeaux | ||||
Maire Mandat |
Jean-Pierre Fabre 2020-2026 |
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Code postal | 26220 | ||||
Code commune | 26101 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Compsois, Compsoises | ||||
Population municipale |
140 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 12 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 44° 33′ 12″ nord, 5° 06′ 47″ est | ||||
Altitude | Min. 465 m Max. 959 m |
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Superficie | 11,88 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Dieulefit | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : DrĂ´me
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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GĂ©ographie
Relief et géologie
Sites particuliers[1] :
- Col de Ventebrun
- Col de Vesc
- Col du Pertuis
- Montagne de Saint-Maurice (960 m)
- Montagne des Ventes (936 m)
- Plan du Serre (631 m)
Hydrographie
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :
- la Rimandoule
- le Jabron(source)
- ravin de Combe Turel
- ravin de Chante-Perdrix
- ravin de la Chareta
- ravin de Ribière
- ravin des Fanges
- ravin du Faure
- ravin du Pont
- ravin du Pré de Laie
- ruisseau de Lèbre
- ruisseau de l'Église
- ruisseau de Marre Combe
- ruisseau de Pravie
Urbanisme
Typologie
Comps est une commune rurale (car elle fait partie des communes peu ou très peu denses) au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (56,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,2 %), prairies (25,5 %), zones agricoles hétérogènes (25,2 %), terres arables (8,2 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
L'habitat est dispersé, sans village chef-lieu[8].
Quartiers, hameaux et lieux-dits
Site GĂ©oportail (carte IGN)[1] :
- Bois de Combe Turel
- Bois Vieux
- Brachet
- Cardinal
- Château de Comps
- Chemin de la Calade
- Clos Rabier
- Combe Turel
- Église de Comps
- Faquin
- Fontaine des Clos
- Grimolle
- la Calade
- la Gallienne
- l'Alouette
- la Motte
- la Patte
- la Plaine
- le Collet
- le Lume
- le Moulin Cordeil
- le Mouret
- le Pouzet
- les Blachons
- les Bourets
- les Buffelas
- le Serre
- les Lombards
- les Taillées
- les Tolliers
- les Vernets
- Mairie de Comps
- Mauchamp
- Pont de la Chauvette
- Ribière
- Rossignol
- Source du Jabron
- Sourier
- Thomas
- Vallier
- Vinouze
Voies de communication et transports
La commune est desservie par les routes départementales D 191, D 523, D 538 et D 547[1].
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[9] :
- 1031 : mention de la viguerie : vicaria de Culmis (cartulaire de Savigny, 237).
- 1107 : mention du prieuré : ecclesia de Culs (visites épiscopales, 901).
- 1210 : castrum de Cums (cartulaire de Die, 21).
- 1293 : castrum de Combis (Bulletin de la Société d'archéologie, IV, 380).
- 1324 : castrum de Comps (Duchesne, Comtes de Valentinois, 29).
- XIVe siècle : mention du prieuré : prior de Comps (pouillé de Die).
- 1449 : mention du prieuré : prioratus de Compis (pouillé hist.).
- 1509 : mention de l'Ă©glise Saint-Pierre : ecclesia Beati Petri de Comps (visites Ă©piscopales).
- 1891 : Comps, commune du canton de Dieulefit.
Étymologie
Le nom du village dériverait soit du gaulois cumba « vallée » ; soit du latin culmen-inis « point culminant ». Cette dernière hypothèse aurait l'avantage de respecter les formes anciennes du nom et de correspondre à l'implantation ancienne du village[8].
Histoire
Du Moyen Ă‚ge Ă la RĂ©volution
La plus ancienne attestation du village dans un document écrit remonte à 1032, quand des terres y sont données à l'abbaye de Savigny (Rhône). Les comtes de Valentinois y établissent une viguerie au XIe siècle dont le ressort s'étend de Bourdeaux à Dieulefit. À l'époque, le village est implanté sur un site perché[8].
Au XIe siècle, Comps était le chef-lieu, ou tout au moins donnait son nom à une viguerie comprenant avec une partie du canton de Dieulefit, partie de celui de Bourdeaux[9].
Le bourg compta deux seigneurs qui se distinguèrent aux croisades[10].
La seigneurie :
- Au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) était un fief des comtes de Valentinois[9] - [10].
- Possession des Comps[9].
- XIIIe siècle : Comps passe (par alliance) aux Vesc[9].
- XVIIe siècle : la terre passe aux Moreton de Chabrillan, derniers seigneurs[9].
1744 (démographie) : 160 habitants[9].
Avant 1790, Comps était une communauté de l'élection, subdélégation et sénéchaussée de Montélimar.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die dont l'église, dédiée aux saints Pierre et Paul, était celle d'un prieuré qui, dépendant aux XIe et XIIe siècles de l'abbaye de Savigny et ensuite de celle de Saint-Thiers de Saou, fut uni vers 1731 au chapitre de Saint-Sauveur de Crest qui a été, de ce chef, décimateur et collateur dans cette paroisse jusqu'à la Révolution[9].
De la RĂ©volution Ă nos jours
Pendant la Révolution française, le domaine du château est vendu comme bien national en 44 lots[8].
Cette commune fait partie du canton de Dieulefit depuis 1790[9].
En 1944, le 31 juillet, près de Comps, le terrain répondant au nom de code « Framboise » reçoit quinze parachutistes avec armes et bagages faisant partie d'un commando en provenance d'Alger sous les ordres du sous-lieutenant Corley. Le lendemain, 1er août, quinze autres parachutistes, sous les ordres de l'aspirant Muelle, sont réceptionnés[11].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].
En 2020, la commune comptait 140 habitants[Note 2], en diminution de 18,13 % par rapport Ă 2014 (DrĂ´me : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
La commune de Comps dépend de l'académie de Grenoble. Elle n'a pas d'école en activité.
Cultes
La paroisse catholique de Comps dépend du diocèse de Valence, doyenné de Cléon-d'Andran[17].
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Motte castrale au point culminant de la commune.
- Château dominant la vallée[10].
- Église Saints-Pierre-et-Paul (XIe siècle, MH) : plan carré, coupoles sur trompes, nef inachevée sur les quatre absidioles en cul-de-four (l'une est remplacée par une chapelle gothique), porte en arc brisé des XVe et XVIe siècles, tour massive avec lanterne[10].
- L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul existait au XIe siècle. Le bâtiment actuel est construit au XIIe siècle. Elle est classée monument historique depuis 1938[8].
- Le château de Comps, ou château moderne, est quadrangulaire avec quatre tours d'angle. Il a été construit au XVe siècle sur une base médiévale par les Vesc, seigneurs du village[8].
Patrimoine culturel
- Le roman de Valérie Paturaud, Nézida (2020) (ISBN 979-10-349-0256-9) se déroule au hameau de la Calade[18]. C'est une biographie romancée de Nézida Cordeil (1856-1884), épouse d'Antonin Soubeyran (1852-1937), dont l'action se déroule (en partie) dans le milieu protestant de Comps et de Dieulefit[19] - [20] - [21].
Patrimoine naturel
- Vallée sauvage du Jabron[10].
Personnalités liées à la commune
- Chrystèle Vuillemin, alias Yllya : auteur de bande dessinée.
HĂ©raldique, logotype et devise
Blason | Inconnu. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Annexes
Bibliographie
- Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la Drôme, éditions Créaphis, 2004, 192 pages.
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Comps sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2007.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- https://www.geoportail.gouv.fr/
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Marylène Ponthier, « Comps », Études drômoises, (no)116, octobre 2001, p. 46.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 108 (Comps).
- Michel de la Torre, DrĂ´me, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, , 50 p. (ISBN 2-7399-5026-8), Comps.
- Henri Faure, « Etais-je un terroriste ? (tome II, passage : nuit du 25 au 26 juillet) », sur wikiwix.com (consulté le ).
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- paroisse catholique.
- https://www.babelio.com/livres/Paturaud-Nezida/1214730.
- https://regardsprotestants.com/culture/nezida/
- https://www.librairie-protestante.com/blog/nezida-met-en-scene-la-drome-protestante-au-19eme-siecle-n463
- https://www.placedeslibraires.fr/livre/9791034902569-nezida-valerie-paturaud/.