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Commanderie de La Chaux

La commanderie de la Chaux est une commanderie templière puis hospitalière située sur le territoire de la commune vaudoise de La Chaux, en Suisse.

La Chaux
Présentation
Fondation Drapeau de l'Ordre du Temple Templiers 1223
Reprise Drapeau des chevaliers hospitaliers Hospitaliers 1315
Protection bien culturel d'importance régionale
Géographie
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Région district de Morges
Canton Vaud
Commune La Chaux
Géolocalisation
Coordonnées 46° 37′ 16″ nord, 6° 28′ 30″ est
Géolocalisation sur la carte : Suisse
(Voir situation sur carte : Suisse)
La Chaux
Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud
(Voir situation sur carte : canton de Vaud)
La Chaux

Historique

La Chaux fut donnée par les seigneurs de Cossonay aux templiers avant 1223. La commanderie qui y fut établie ne semble pas avoir été particulièrement profitable, car en 1277 une partie des possessions fut vendue à l'ordre franciscain pour payer des dettes[1]. Après la dissolution de l'Ordre, elle passa en 1315 aux chevaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. De la commanderie dépendaient les hospices d'Orbe, de Villars-Sainte-Croix et de Montbrelloz[2].

Après la Réforme protestante, la commanderie fut sécularisée, inféodée au dernier commandeur, puis en 1539 aux frères du réformateur Guillaume Farel, enfin vendue en 1540 à un gentilhomme picard, Robert du Gard[3].

De nos jours, la commanderie est inscrite comme bien culturel d'importance régionale[4].

Commandeurs Templiers

Nom du commandeur (preceptor) Dates
Pierre de Besancon[1]vers 1277


Commandeurs Hospitaliers

On trouve le commandeur de Vaud, de La Chaux, de la Chaux en Vaud[N 1].

Nom du commandeur Dates Commentaires
fr. Guillaume de Pierrafeux1315[ ou 1325 ][5]
« frère Guillaume de Pierrafeux commandeur au pays de Vaud des maisons de l'ordre de St.-Jean de Jérusalem autrefois des Templiers »
fr. Aymon de Cossonay1345[ Incertain ][6]
Pierre de Billens (1348-?)1373[7]Commandeur de « Monteciconio in diocesi Bisuntinenci » (Montseugny)[N 2] & de « Vaux in diocesi Genevensi » (1373) ; (1398)[8]
Également mentionné comme commandeur de Vaud et des Feuillets[N 3] (s.d.)[9]
1399[10]
Hugues de Boisset1443[11]-1450[8]
Antoine de Malleres1458[8]preceptor Caleis in Vuodo et pertinentianum ejusdem
fr. Louis de Franc...[N 4]1483fratri Ludovico de Franc..., preceptori 'Calcis in Vuaudo[13]
fr. Guy Bonard, alias de Rossillion1518[8]
fr. Jean Roland1525[8]

Possessions

Les Maisons du Temple connues sont [3] - [1] :

Articles connexes

Bibliographie

  • Louis de Charrière, Fiefs Nobles de la Baronnie de Cossonay : Etude Féodale, Paris, Georges Bridel Editeur, , p. 289 et svt
  • Nicole Bériou (dir. et rédacteur), Philippe Josserand (dir.) et al. (préf. Anthony Luttrel & Alain Demurger), Prier et combattre : Dictionnaire européen des ordres militaires au Moyen Âge, Fayard, , 1029 p. (ISBN 978-2-2136-2720-5, présentation en ligne), p. 889-890 et 896-902

Notes

  1. Fin XIVe siècle, on trouve par exemple « Domus de Calce preceptoris Waudi ordinis Sti Johannis Hierosolyme »: Maison de La Chaux, commandeur de Vaud de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Ne pas confondre avec la commanderie et les commandeurs de la Vaux Saint-Jean, un membre de Chanonat aux XVIIe et XVIIIe siècles ni avec la commanderie du Temple de Vaulx, Commune de Vaulx-Milieu en Isère. La Vaux Saint-Jean était située dans la paroisse de Viplaix, département de l'Allier. On trouve l'écart de l'Hôpital au sud de cette commune: 46° 27′ 10″ N, 2° 22′ 40″ E.
  2. La commanderie de Montseugny, commune de Broye-Aubigney-Montseugny, Haute-Saône. Cette commanderie fut ensuite réunie avec celle de Sales, commune de Chantes, Haute-Saône. La Chaud en Vaud ne faisant plus partie de cet ensemble car réunie avec la commanderie des Feuillées.
  3. Commanderie des Feuillées / des Feuillets, commune de Châtenay, département de l'Ain.
  4. Probablement Louis de France, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qualifié de receveur de la commanderie de La Chaux en 1473 et qui avait comme procureur Philippe de France, également chevalier de l'Ordre de St-Jean de Jérusalem. À priori depuis le 29 juillet 1471[12].

Références

  1. (de) Encyclopédie des templiers, université de Hambourg, Lexique L, paragraphe "La Chaux"
  2. Éric Vion, « Chaux, La (Cossonay) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  3. « La Chaux (Cossonay) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
  4. [PDF] L'inventaire édité par la Confédération suisse, canton de Vaud
  5. Louis de Charrière, Mémoires et documents publiés par la société d'histoire de la Suisse romande : Recherches sur les sires de Cossonay et sur ceux de Prangins issus de leur famille, (lire en ligne), p. 84 (note 251), 246-247 (doc. 19)
  6. Charrière 1845, p. 78
    L'auteur emploie le conditionnel.
  7. Gérard Moyse, « Les hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem dans le diocèse de Besançon en 1373 », Mélanges de l'Ecole française de Rome. Moyen-Age, Temps modernes, vol. 85, no 2, (lire en ligne), p. 478-479
    L'auteur n'a pas su identifier de quel Vaux il s'agissait mais la mention du diocèse de Genève permet d'identifier la Chaux-en-Vaud. Pierre de Billens est toujours commandeur de la Chaux en 1398, cf. Louis de Charrière.
  8. Louis de Charrière, Les fiefs nobles de la baronnie de Cossonay: étude féodale, G. Bridel, , 890 p. (lire en ligne), p. 291
  9. Georges Guigue et Claude Faure, Inventaire-sommaire des Archives départementales antérieures à 1790 - Rhône : 48 H 703 à 48 H 2400 : Ordre de Malte, Langue d'Auvergne, Henri Georg, (présentation en ligne), p. 235
  10. Georges Guigue et Claude Faure, Inventaire-sommaire des Archives départementales antérieures à 1790 - Rhône : 48 H. 2401 à 48 H. 3422 : Ordre de Malte, Langue d'Auvergne, Henri Georg, (présentation en ligne), p. 140 (48 H. 3001)
  11. Georges Guigue, Inventaire-Sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Rhône - Archives Ecclésiastiques - Série H - H1 à H 702 - Ordre de Malte -Langue d'Auvergne , t. I, (lire en ligne), p. 23 (H. 47.)
  12. « Inventaire général des archives communales vaudoises avant 1961 - M 58, 1749 »
    Nomination du recteur de la Chapelle Saint-Jean de Jérusalem
  13. Guigue et Faure 1932 (t. 2), p. 239
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