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Commanderie d'Ozon

La commanderie d'Ozon ou d'Auzon, était une commanderie hospitalière d'origine templière, situé à Châtellerault, dans le département de la Vienne, en Nouvelle-Aquitaine.

Commanderie d'Ozon
Présentation
Fondation Drapeau de l'Ordre du Temple Templiers 1130
Reprise Drapeau des chevaliers hospitaliers Hospitaliers 1314
Protection Logo monument historique ClassĂ© MH (1913, 1938, Peintures, bâtiment)[1]
GĂ©ographie
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Ville Châtellerault
GĂ©olocalisation
CoordonnĂ©es 46° 47′ 49,97″ nord, 0° 32′ 35,33″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Vienne
(Voir situation sur carte : Vienne)
Commanderie d'Ozon
GĂ©olocalisation sur la carte : Poitou-Charentes
(Voir situation sur carte : Poitou-Charentes)
Commanderie d'Ozon
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Commanderie d'Ozon

Historique

La commanderie a été fondée par les templiers, entre 1130 et 1140 sous Guillaume X d'Aquitaine, mort en 1137, ou Aliénor d'Aquitaine. Presque tous les textes sur Ozon pendant la période templière ont été détruits durant les guerres de religion, et il ne reste que très peu d’éléments sur cette période. Cette commanderie semble cependant avoir été, avec celle située à La Rochelle, la principale baillie de la province d'Aquitaine[2], dont faisait partie à l'époque le Poitou.

Guillaume de Sonnac a été recteur d’Ozon vers 1223, après avoir été précepteur de la commanderie de Sainte-Eulalie-de-Cernon et avant d’être précepteur d'Aquitaine en 1236, puis maître de l'ordre en 1247. Il est blessé en 1250 à la bataille de Mansourah et meurt trois jours plus tard à Bahr es-Saghir en protégeant la retraite de Louis IX.

Il est remplacé comme maître de l'Ordre par Renaud de Vichiers qui a peut-être été également précepteur d'Ozon vers 1236, avant d'être commandeur de Saint-Jean-d'Acre, maître de France puis maréchal. C’est lui qui a complété la rançon pour libérer Louis IX.

Vers 1270 le précepteur est Pierre de Vaugourdon[3], puis Jean de Saint Benoît. Le dernier précepteur est Audebert de la Porte de 1303 à 1307[3], dont l'interrogatoire à Paris nous fournit des détails sur les très nombreuses réceptions qui ont eu lieu dans la chapelle[4].

La commanderie d'Ozon est devenue hospitalière Ă  partir de 1314, et jusqu’en 1792. Il existe beaucoup plus de dĂ©tails sur cette pĂ©riode car les archives de la Vienne comportent 27 liasses dĂ©crivant la vie de la commanderie. Les commanderies de l'Hopital Ă  Boussais (79) et de Prailles (79) ont Ă©tĂ© rattachĂ©es Ă  Ozon en 1462.

Commandeurs templiers

Nom du commandeurDates
Guillaume de Sonnac1223
Renaud de Vichiersvers 1236
Pierre de Vaugourdon (ou de Val-Gourdon)vers 1270
Jean de Saint Benoît1302-1303
Audebert de la Porte1303-1307

Description

La chapelle, longue de 30 mètres et large de 7,20 m, occupe tout un cĂ´tĂ© de l'enceinte qui entourait une petite cour, et devait ĂŞtre l'habitation des chevaliers. La chapelle Ă©tait protĂ©gĂ©e au sud par une enceinte, se reliant Ă  la première et contenant des servitudes. Auprès de la chapelle est un mur, appuyĂ© sur de puissants contreforts, percĂ© de fenĂŞtres cintrĂ©es, Ă©brasĂ©es, de style roman. Ce mur soutient les restes d'un rez-de-chaussĂ©e de bâtiment roman probablement partagĂ© en deux pièces. Ces murailles Ă©paisses garnies de contreforts, et le terrain au bas, disposĂ© en talus, indiquent l'extĂ©rieur de la commanderie. La chapelle se compose d'une simple nef et a Ă©tĂ© agrandie d’une travĂ©e vers 1240. Depuis, la seule modification a Ă©tĂ© effectuĂ©e par les Hospitaliers, Ă  savoir l'agrandissement d'une des trois fenĂŞtres du chĹ“ur (abside semi-circulaire). Les fresques de l'abside, comportant un Christ en majestĂ©, l'ange de Matthieu, le lion de Marc, l'aigle de Jean et le taureau de Luc[1], ont malheureusement subi beaucoup de dĂ©gâts lors de la seconde Guerre mondiale.

L’ensemble des bâtiments conventuels a été détruit après 1835, mais il reste la chapelle classée monument historique en 1913 pour les peintures, et en 1938 pour le monument[1]. Elle a été restaurée de 1966 à 1977 par Georges Lavrard. Le pigeonnier du XVIIe siècle est inscrit au répertoire supplémentaire.

Notes et références

Sources

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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