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Combat 18

Combat 18 (ou C18[5]) est un groupe néonazi fondé en 1991 par des skinheads. Il s'agit de la branche armée du groupe néonazi britannique Blood & Honour. Un groupe dissident, les White Wolves (« loups blancs »), mena une campagne d'attentat à la bombe à Londres en avril 1999[6]. Le 30 avril 1999, le groupe dépose une bombe dans un bar gay de Soho, qui explose en faisant deux morts et trente blessés.

Combat 18
Image illustrative de l’article Combat 18
Le C18 utilise la Totenkopf comme symbole[2].
Situation
RĂ©gion Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Drapeau du Canada Canada
Création 1992
Dissolution 2019 (interdit en Allemagne)
Siège Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni (pays d'origine)
Organisation
Fondateurs David Myatt
Charlie Sergant
Harold Covington
Personnes clés William Browning, Charlie Sargent, Harold Covington, Del O'Connor, David Myatt
Affiliations Ordre des neuf angles[3]
Objectif Paramilitaire fomentant une révolution nationaliste blanche, contre le supposé gouvernement d'occupation sioniste.
Idéologie Accélérationnisme[4]
NĂ©ofascisme
NĂ©onazisme
Nationalisme blanc
Suprémacisme blanc
Homophobie
Antisionisme
Antisémitisme
Satanisme ONA (factions internes)
Terrorisme d'extrĂŞme-droite

En Allemagne

L'organisation est dissoute par les autorités en janvier 2020 à la suite de l'assassinat d'un élu local jugé pro-migrant[7].

En France

Une branche de Combat 18 est fondée en France par Julien et Marc Bettoni en 2013 dans le Doubs[8].

Le , lors du dîner annuel du CRIF, le président de la République Emmanuel Macron a demandé la dissolution de trois associations d'extrême droite dont Combat 18[9].

Dans la culture populaire

Après le générique de fin du jeu vidéo Front Mission: Gun Hazard de Square et Omiya, on peut entendre une célèbre citation audio de Combat 18.

Notes et références

  1. « Combat 18 », sur Counter Extremism Project,
  2. « Combat 18 », sur Counter Extremism Project,
  3. Nick Lowles, White Riot: The Violent Story of Combat 18, Milo Books, (ISBN 1-903854-00-8)
  4. Patrik Hermansson, « Accelerationism, Leaderless resistance and Combat 18 », sur Hope not Hate,
  5. « C » pour combat et « 18 » pour Adolf Hitler, en référence aux numéros de ses initiales dans l'alphabet latin.
  6. (en) « Globalterrorwatch.ch », sur globalterrorwatch.ch (consulté le ).
  7. « L'Allemagne interdit le groupuscule néo-nazi «Combat 18» », sur Le Figaro.fr, .
  8. Willy Le Devin, « Dans le Doubs, les frères néonazis ne jouent plus aux durs », sur Libération, (consulté le ).
  9. « Quels sont ces trois groupes antisémites dissous par Macron? », sur LExpress.fr, (consulté le ).
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