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Colligny

Colligny est une commune déléguée de Colligny-Maizery et une ancienne commune française située dans le département de la Moselle en région Grand Est.

Colligny
Colligny
Blason de Colligny
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
DĂ©partement Moselle
Arrondissement Metz
Commune Colligny-Maizery
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Pange
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Francine Konieczny
2016-2020
Code postal 57530
Code commune 57148
DĂ©mographie
Population 387 hab. (2014)
DensitĂ© 107 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 05â€Č 58″ nord, 6° 19â€Č 33″ est
Altitude Min. 218 m
Max. 285 m
Superficie 3,61 km2
Élections
DĂ©partementales Le Pays messin
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Colligny-Maizery
Localisation
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Colligny
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Colligny
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Colligny

    GĂ©ographie

    Colligny se situe Ă  environ sept kilomĂštres Ă  l’est de la pĂ©riphĂ©rie de Metz vers Pange.

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes de Collau en 977; Colini en 993; Colinei en 1292[1].

    La similitude des formes anciennes avec celle d'un autre Coligny (Marne) (Colegni vers 1252) incite Albert Dauzat et Charles Rostaing à proposer un hypothétique *Colliniacum, basé sur le nom de personne gallo-romain Collinius(écrit avec deux l), suivi du suffixe -acum[1], d'origine gauloise et marquant la localisation ou la propriété. On trouve pourtant la variante [?] Colinius semble-t-il. Par ailleurs, ils suggÚrent aussi un éventuel rapprochement avec Colognac (Colonhiacum 1384) et Coligny (Ain) (Coloniacum 974) qu'ils attribuent tous deux à l'anthroponyme Colonius[1]. Pour cette seconde hypothÚse, le passage de /o/ à /i/ fait cependant difficulté.

    Pierre-Yves Lambert propose encore le celtique (gaulois) *kolino « houx » (vieux breton colaenn, breton kelenn ; gallois celyn ; irlandais cuileann « houx ») pour interprĂ©ter le premier Ă©lĂ©ment. Colligny serait alors Ă  interprĂ©ter comme un *kolin-iāko-[2] (> gaulois *Coliniacon), Ă©quivalent des Kelennec (cf. Quelneuc) bretons, Clynnog (en) gallois et Cuilneach irlandais, et signifierait donc « houssaie, endroit plantĂ© de houx ». L'association d'un nom d'arbre ou de vĂ©gĂ©taux avec le suffixe -acum (< *-ācon) ne doit pas surprendre car elle est identifiĂ©e par ailleurs dans le toponyme Épernay, composĂ© du gaulois *sparno- « Ă©pine, aubĂ©pine » + *-ācon > Sparnacum > Spernaco, comparable au breton spernec « lieu plantĂ© d'Ă©pines, d'aubĂ©pines » cf. Le Spernec Ă  Sarzeau, vieux cornique spernic[3].

    Durant l’annexion, le nom allemand du village demeure Colligny (1916-1918), puis Kollingen (1940-1944). En lorrain Coïni.

    Histoire

    Les premiĂšres traces d’habitation du village datent de l’époque gallo-romaine : une villa gallo-romaine a Ă©tĂ© mise au jour lors de la rĂ©fection de la route dĂ©partementale 4. D’autres fouilles sont en cours actuellement au niveau de la construction du lotissement Le Domaine de Pange. Les archĂ©ologues y ont mis au jour les fondations d’un bĂątiment agricole du Ier siĂšcle[4].

    Le village fait partie d’une enclave du duchĂ© de Lorraine dans les terres de la principautĂ© Ă©piscopale de Metz. Il fait partie du Pays messin.

    En 1792, sous le nouveau gouvernement révolutionnaire, Colligny obtient le statut de commune à part entiÚre[4].

    En 1844, le village compte 207 habitants pour 38 maisons. L’école est frĂ©quentĂ©e par 36 garçons et 16 filles. Les revenus de l'instituteur sont de 360 fr. Le village possĂšde 364 ha de territoires productifs dont 45 en bois et 2 en friches[5].

    De cette commune sont issues les lignées seigneuriales Maclot, Balbo et Thomas de Colligny.

    La commune fut rattachĂ© au canton de Pange le (29 vendĂ©miaire de l’an X), elle appartenait auparavant au canton de d’Ars-Laquenexy.

    En aoĂ»t 1840, la commune entreprend la construction d’une fontaine, d’un guĂ© Ă  chevaux et d’un lavoir couvert[4].

    L’école de Colligny fut ouverte en 1845, les plans de l’école furent dessinĂ©s par l’instituteur de l’époque M. Faulin.

    État Ă©conomique du village en 1860 : on compte Ă  cette Ă©poque deux marchands de bois, onze coquetiers, six tisserands, deux menuisiers, un marĂ©chal-ferrant, un tonnelier, un charron, deux maçons et deux Ă©piciers.

    Lors de la guerre de 1870, Colligny fut le siĂšge de deux postes de secours prussiens durant la bataille de Borny-Colombey.

    Juin 1914, arrivée du téléphone à Colligny.

    En 1940, les expulsés de Colligny trouvÚrent refuge en Dordogne dans le village de Neuvic.

    Une exposition retraçant la vie de la commune en photos est prévue pour 2010.

    Elle fusionne le avec la commune de Maizery pour former la commune nouvelle de Colligny-Maizery oĂč l'ancienne commune devient une commune dĂ©lĂ©guĂ©e et le chef-lieu de la nouvelle commune.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    an VIII 1806 François Sallerin
    1806 1806 Nicolas Georgin
    1806 Dominique Sallerin
    mars 1983 2008 LĂ©on Kircher
    mars 2008 13 février 2009 Jean-Michel Scheck
    29 mars 2009 31 mai 2016 Francine Konieczny

    Liste des maires délégués

    Liste des maires délégués successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    En cours Francine Konieczny

    Population et société

    DĂ©mographie

    En 1844, le village compte 207 individus dans 38 maisons[5].


    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose dĂ©sormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[7] - [Note 1].

    En 2014, la commune comptait 387 habitants, en augmentation de 24,04 % par rapport Ă  2009 (Moselle : 0,02 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
    147168208233242207198178150
    1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
    164182158152153152161161124
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    10610310510110796106116227
    1990 1999 2008 2013 2014 - - - -
    254323307377387----
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee Ă  partir de 2006[9].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Associations

    • L’association Le Lys organise des sorties et de jeux de cartes pour les habitants de la commune ;
    • la MJC Les Copiots organise un vide-grenier, le feu de la Saint-Jean et un tournoi de volley-ball.

    Économie

    Une pizzeria, un restaurant et deux gßtes ruraux sont installés dans la commune[4].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Vieille ferme lorraine dite du Colombier : une grande porte voutĂ©e en pierre de Jaumont et un colombier qui ne touche pas terre accessible avec une Ă©chelle, Ă  l’intĂ©rieur une poutre centrale tournant sur elle-mĂȘme permet d’avoir des nids du sol au plafond[4].
    • Lavoir du XIXe siĂšcle.

    Édifice religieux

    • Commune sans Ă©glise[10].

    Le village n'ayant pas d'Ă©glise, les paroissiens se rendent Ă  la messe dans les Ă©glises des villages voisins (Ogy, Silly-sur-Nied, Pange et Laquenexy).

    HĂ©raldique

    Blason de Colligny Blason
    D'azur au lis de jardin d'argent, tigé et feuillé de sinople, accosté de deux épis de blé d'or, le tout mouvant d'un croissant d'argent.
    DĂ©tails
    Les armes de la commune sont celles de la famille Baldo qui a possédé la seigneurie du XVIe au XVIIIe siÚcle[4].

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 200b
    2. Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise, Ă©ditions errance 1994.
    3. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Errance, coll. « Collection des Hespérides », , 2e éd. (ISBN 978-2-87772-369-5), p. 279 - 280.
    4. CCPP, Vies communes, nÂș 4, juin 2009, p. 4.
    5. Verronais, 1844.
    6. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
    7. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    9. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
    10. « Pays messin. Savez-vous quelles communes n’ont pas d’église (mais oĂč les cloches dĂ©posent tout de mĂȘme des chocolats aux enfants pour PĂąques) ? », sur www.republicain-lorrain.fr (consultĂ© le )
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