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Col de l'Ĺ’illon

Le col de l'Ĺ’illon est un col de montagne situĂ© dans le Massif central en France. Ă€ une altitude de 1 235 mètres, il se trouve dans le dĂ©partement de la Loire.

Col de l'Ĺ’illon
Image illustrative de l’article Col de l'Œillon
Altitude 1 235 m[1]
Massif Pilat (Massif central)
CoordonnĂ©es 45° 23′ 19″ nord, 4° 36′ 58″ est[1]
PaysDrapeau de la France France
ValléeVallée du Ternay
(sud-ouest)
Vallée du Rhône
(nord-est)
Ascension depuisSaint-Julien-Molin-Molette Chavanay
Déclivité moy.5,3 % 5,4 %
Déclivité max. 8,2 %
Kilométrage11,8 km 20 km
Accès D 63
Fermeture hivernale Non
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Col de l'Ĺ’illon
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire
(Voir situation sur carte : Loire)
Col de l'Ĺ’illon

GĂ©ographie

Le col est situĂ© dans le parc naturel rĂ©gional du Pilat, en limite du territoire des communes de Roisey et de VĂ©ranne sur la RD 63, en contrebas du belvĂ©dère constituĂ© par le crĂŞt de l'Ĺ’illon (1 364 m) desservi par la RD 63.1.

Tour de France

Le Tour de France est passé quatre fois au col de l'Œillon, en 1956, 1985, 1986 et en 1995.

Année Étape Catégorie 1er au sommet
1995 11e 1 Hernán Buenahora
1986 19e 1 Julián Gorospe
1985 14e 1 Luis Herrera
1956 19e 2 Federico Bahamontes

Roger Walkowiak (1927-2017) frôle la catastrophe au col de l'Œillon (kilomètre 112) lors de la 19e étape du Tour de France 1956. Alors leader au classement général, il est pris dans une chute collective et ne doit sa sortie rapide de l'enchevêtrement qu'à l'aide de son coéquipier Adolphe Deledda. À peine reparti, il crève l'un de ses boyaux ; Gilbert Scodeller, à proximité, lui passe une de ses roues. L'intermède est bref mais suffisamment long tout de même pour permettre à Gilbert Bauvin, second au classement général, de s'échapper. Ce dernier part dans l'ascension du col, suivi par Charly Gaul, Stan Ockers et Federico Bahamontes. Bauvin roule pour aller chercher le maillot jaune, tandis que Bahamontes et Gaul roulent pour profiter de l'absence de Valentin Huot dans cette échappée et le distancer au Grand Prix de la montagne. Walkowiak accuse rapidement un retard d'une minute et trente secondes auxquelles s'ajoutent trente secondes de pénalité à cause d'une « poussette » effectuée par Deledda. Walkowiak est bientôt seul pour assurer la poursuite ; pourtant, au sommet de l'Œillon, il a déjà repris quarante secondes. Meilleur descendeur que Bauvin, il finit par le rejoindre au kilomètre 138, à hauteur de Saint-Julien-Molin-Molette. Il remporte ce Tour 1956 trois jours après au parc des Princes à Paris.

Notes et références

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