Claude Gautherot

Pyrame et Thisbé (1799), musée d'Art et d'Histoire de Melun.

Claude Gautherot étudie la sculpture avec son père Claude Gautherot (1729-1802)[2], avec qui il a souvent été confondu[3]. Tout au long de sa vie, il est connu à la fois comme Pierre et Claude, signant son travail uniquement avec son nom de famille[2]. Il se spécialise d'abord dans les bustes de personnalités comme Voltaire d'après Nicolas de Largillierre[4], Anne-Robert-Jacques Turgot d'après Joseph Ducreux[4] et Jean-Sylvain Bailly[2]. Il entre dans l'atelier de Jacques-Louis David en 1787 et, sous le patronage du maître, qui était devenu son ami, il ouvre une école qui a révélé d'excellents élèves[3]. Son œuvre la plus connue est Napoléon haranguant ses troupes sur le pont du Lech à Augsbourg.[5].

• Melun, musée d'Art et d'Histoire : Pyrame et Thisbée, Salon de 1799, 225 × 291 cm.
• Versailles, musée de l'Histoire de France :
  • Napoléon harangue le 2^e corps de la Grande-Armée sur le pont de Lech à Augsbourg, 1808[6] - [7] ;
  • Napoléon blessé à Ratisbonne, 1810. Commandé par Napoléon I^er pour la galerie de Diane au palais des Tuileries à Paris en 1806[Note 1] ;
  • Jean Étienne Marie, comte Portalis, ministre des Cultes de 1804 à 1807, 1806 ;
  • Louis-Nicolas Davout, duc D'Auerrstaedt, prince d'Eckmuhl, maréchal de France, vers 1852[8].

• Œuvres de Claude Gautherot
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  Jean Étienne Marie, comte Portalis, ministre des Cultes de 1804 à 1807 (1806), Versailles, musée de l'Histoire de France.
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  Napoléon harangue le 2^e corps de la Grande-Armée sur le pont de Lech à Augsbourg (1808), Versailles, musée de l'Histoire de France.
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  Napoléon blessé à Ratisbonne (1810), Versailles, musée de l'Histoire de France.
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  Louis-Nicolas Davout, duc D'Auerrstaedt, prince d'Eckmuhl, maréchal de France (vers 1852), Versailles, musée de l'Histoire de France.