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Classes de fonctionnement d'un amplificateur Ă©lectronique

Les classes de fonctionnement des amplificateurs Ă©lectroniques sont un systĂšme de lettres utilisĂ© pour caractĂ©riser les amplificateurs Ă©lectroniques. Ce classement assigne une lettre pour chaque schĂ©ma d’amplificateur Ă©lectronique.

Ces classes sont dĂ©finies par la relation entre la forme du signal d’entrĂ©e et celle du signal de sortie et par la durĂ©e pendant laquelle un composant actif est utilisĂ© lors de l’amplification d’un signal[1]. Cette durĂ©e est mesurĂ©e en degrĂ©s ou en pourcentage d’un signal sinusoĂŻdal test appliquĂ© Ă  l’entrĂ©e de l’amplificateur, 100 % ou 360 degrĂ©s reprĂ©sentant un cycle complet[2] - [3].

Il arrive que l'on dĂ©crive un amplificateur contenant plusieurs Ă©tages amplificateurs de classes diffĂ©rentes par une seule classe. Dans ce cas, cette classe dĂ©crit uniquement le fonctionnement de l'Ă©tage de sortie de l’amplificateur.

Introduction

À l'origine, les classes d'amplificateurs permettaient de connaĂźtre la façon dont Ă©tait polarisĂ© le tube Ă©lectronique servant Ă  amplifier un signal (classe A, B, AB et C). Par la suite, cette façon de distinguer la polarisation a Ă©tĂ© reprise pour les transistors. Avec l'arrivĂ©e des amplificateurs Ă  dĂ©coupage, d'autres classes ont Ă©tĂ© ajoutĂ©es, qui permettent d'inclure les solutions techniques modernes utilisĂ©es pour amplifier un signal (classe D, E, etc.)[4].

Caractéristiques idéalisées d'un transistor bipolaire.

La nécessité de polariser un composant amplificateur (tube ou transistor) vient de leur forte non-linéarité ainsi que de leur unilatéralité en courant. Par exemple, un transistor bipolaire ne commence à conduire qu'au-dessus d'une tension base-émetteur de seuil (voir la caractéristique sur la figure ci-contre). Pour que le transistor amplifie (la courbe ), il faut donc lui imposer une tension supérieure à cette tension de seuil. La tension de sortie est fixée par la droite de charge qui n'est pas représentée sur le graphique ci-contre car dépendante du montage utilisé.

Afin de pallier ces défauts, on « polarise » le composant amplificateur. La polarisation fixe son état au repos (lorsque l'on ne lui applique aucun signal). Le choix de ce point de repos influence beaucoup le comportement du composant lors de son fonctionnement. Les classes d'amplification permettent de connaßtre la façon dont il a été polarisé et donc d'avoir des informations sur les caractéristiques de l'amplificateur global.

Vue des zones oĂč le signal est utilisĂ© pour les diffĂ©rentes classes d'amplificateurs.

Pour les amplificateurs linĂ©aires, chaque classe dĂ©finit la proportion du signal d’entrĂ©e qui est utilisĂ©e par chaque composant actif pour arriver au signal amplifiĂ© (voir figure ci-contre), ce qui est aussi donnĂ© par l’angle de conduction a[5] :

Classe A
La totalitĂ© du signal d’entrĂ©e (100 %)[2] - [3] est utilisĂ©e (a = 360°).
Classe B
La moitié du signal (50 %)[2] - [3] est utilisée (a = 180°).
Classe AB
Plus de la moitiĂ© mais pas la totalitĂ© du signal (50–100 %)[2] - [3] est utilisĂ©e (180° < a < 360°).
Classe C
Moins de la moitiĂ© (0–50 %)[2] - [3] du signal est utilisĂ©e (0 < a < 180°).

Pour les amplificateurs « à découpage », le composant amplificateur est utilisé en commutation, il est soit bloqué (aucun courant ne le traverse), soit saturé (la tension à ses bornes est quasiment nulle). Son angle de conduction est donc nul. Pour les amplificateurs à découpage, les classes servent à distinguer les technologies utilisées et non plus l'angle de conduction.

Schéma d'un montage émetteur commun.

Dans ce qui suit, afin de simplifier les illustrations, un transistor bipolaire est utilisĂ© comme composant amplificateur, mais il peut ĂȘtre remplacĂ© par un transistor Ă  effet de champ ou un tube. Le montage utilisĂ© ici pour illustrer les classes linĂ©aires est un montage dit « Ă©metteur commun »[6] (voir figure ci-contre). Toujours pour des raisons de simplification, il sera reprĂ©sentĂ© sans son circuit de polarisation (les rĂ©sistances et ) et ses condensateurs de liaison et . Enfin, la frĂ©quence du signal appliquĂ©e en entrĂ©e sera supposĂ©e suffisamment grande pour considĂ©rer que le condensateur de dĂ©couplage « court-circuite » la rĂ©sistance .

Les caractĂ©ristiques du transistor bipolaire utilisĂ© pour illustrer l'article sont des caractĂ©ristiques idĂ©alisĂ©es. Les caractĂ©ristiques du transistor sont reprĂ©sentĂ©es en bleu, les diffĂ©rents signaux en rouge et la droite de charge du montage en vert. En pratique, les composants actifs ne sont pas aussi linĂ©aires et ces non-linĂ©aritĂ©s sont Ă  l’origine de distorsions dans le signal de sortie. Afin de rĂ©duire ces distorsions, on a gĂ©nĂ©ralement recours Ă  diffĂ©rentes formes de contre-rĂ©action.

Classe A

Dans un amplificateur de classe A, le ou les composants actifs sont toujours en conduction. Ces amplificateurs amplifient tout le signal d’entrĂ©e, limitant ainsi les distorsions sur le signal de sortie. Ils n’ont pas un bon rendement : ils dissipent une puissance constante quelle que soit l'amplitude du signal d'entrĂ©e. Ainsi, ces amplificateurs atteignent leur rendement maximum lorsque l'amplitude du signal de sortie est aux limites de ce que peut fournir l'amplificateur. Le rendement maximum d'un amplificateur de classe A dĂ©pend de la topologie du montage utilisĂ© : le rendement maximum thĂ©orique de ces amplificateurs est de 50 %[2] - [3] dans le cas d'une liaison par transformateur, de 25 % dans le cas d'une liaison directe et entre 6 % et 25 % pour une liaison capacitive[7] - [8] - [9].

Amplificateur de classe A.
Amplificateur de classe A.
Fonctionnement en classe A pour un transistor bipolaire.
Fonctionnement en classe A pour un transistor bipolaire.
Amplificateur de classe A. Fonctionnement en classe A
pour un transistor bipolaire.
En vert la droite de charge.

Pour un montage Ă  Ă©metteur commun, une polarisation en classe A signifie que les tensions de repos et ont Ă©tĂ© choisies de façon que l'amplificateur ne sature pas (n'Ă©crĂȘte pas le signal) lorsqu'on lui applique un signal d'entrĂ©e d'amplitude maximale. Le point de polarisation est gĂ©nĂ©ralement choisi plus important que le strict minimum afin de travailler dans la partie la plus linĂ©aire possible des caractĂ©ristiques du composant amplificateur[10].

Un montage Ă  Ă©metteur commun est un montage Ă  liaison capacitive. En classe A, la puissance qu'il absorbe est constante et vaut :

Avec la tension d'alimentation et le courant de polarisation. La puissance fournie à la charge dépend de l'amplitude du signal de sortie :

Avec la valeur efficace de la tension de sortie et la valeur efficace du courant de sortie. La puissance maximale dont on peut disposer en sortie est obtenue lorsque le courant et la tension de sortie sont aux limites de ce que l'amplificateur peut fournir. L'amplitude crĂȘte-crĂȘte de la tension de sortie ne peut dĂ©passer tandis que celle du courant est limitĂ©e par [11].

Le calcul du rendement maximum nous donne :

Ce calcul n'est valable que si la droite de charge statique et la droite de charge dynamique sont confondues. En rĂ©alitĂ©, lors du rĂ©gime dynamique, la charge se trouve reliĂ©e en parallĂšle avec la rĂ©sistance du collecteur ( sur la figure ci-contre) augmentant ainsi (en valeur absolue) la pente de la droite de charge dynamique () par rapport Ă  celle de la droite de charge statique () si la valeur de est suffisante pour shunter en rĂ©gime dynamique. Avec un tel montage, l'amplitude crĂȘte-crĂȘte est forcĂ©ment infĂ©rieure Ă  diminuant ainsi le rendement maximum du montage.

En raison de leur faible rendement, les amplificateurs de classe A sont gĂ©nĂ©ralement utilisĂ©s pour faire des amplificateurs de petite puissance[12]. Pour un amplificateur classe A de forte puissance, les pertes Ă©nergĂ©tiques deviennent trĂšs importantes. Pour chaque watt dĂ©livrĂ© Ă  la charge, l’amplificateur dissipera, au mieux, un autre watt[2] - [3]. Les classe A de puissance importante ont besoin d’alimentations de trĂšs forte puissance mais aussi de larges dissipateurs thermiques afin d'Ă©vacuer l’énergie perdue.

Les amplificateurs de classe A sont généralement utilisés pour réaliser des étages préamplificateurs, des amplificateurs audio, des amplificateurs hautes fréquences à large bande ainsi que des oscillateurs hautes fréquences[13]. Bien que la majorité des amplificateurs audio utilisent un étage de sortie de structure classe B[14], certains audiophiles considÚrent que ce sont les amplificateurs de classe A qui donnent la meilleure qualité sonore, de par leur linéarité.

Classe B

Les amplificateurs de classe B n’amplifient que la moitiĂ© du signal d’entrĂ©e[2] - [3]. Dans les applications basse frĂ©quence, travaillant en bande de base, ils crĂ©ent beaucoup de distorsion, mais leur rendement est Ă©levĂ©. Dans les applications haute frĂ©quence, dans lesquelles une frĂ©quence porteuse est modulĂ©e dans une relativement faible proportion, la distorsion harmonique est facilement filtrĂ©e, le premier harmonique d'amplitude importante Ă©tant le 3. Le rendement maximum thĂ©orique d'un amplificateur de classe B est de 78,5 %[3], mais le rendement des amplificateurs rĂ©els ne dĂ©passe pas les 70 %[15].

Amplificateur de classe B.
Amplificateur de classe B.
Fonctionnement en classe B pour un transistor bipolaire.
Fonctionnement en classe B pour un transistor bipolaire.
Amplificateur de classe B. Fonctionnement en classe B
pour un transistor bipolaire.

Pour un montage à émetteur commun, une polarisation en classe B signifie que la tension de repos a été choisie égale à la tension de seuil de conduction du transistor (voir figure ci-contre). Ainsi, tout signal négatif apposé à la base du transistor l'amÚnera en dessous de son seuil de conduction et ne sera pas amplifié. A contrario, tout signal positif amÚnera le transistor dans la zone linéaire de sa caractéristique et sera donc amplifié.

Pour un montage à émetteur commun polarisé en classe B et dont tous les composants sont considérés comme parfaits, la puissance fournie à la charge est :

La puissance absorbée se calcule de la façon suivante :

Le rendement s'exprime de la façon suivante :

Le rendement est maximum quand vaut :

Amplificateur de classe B push-pull.

Les amplificateurs de basse et moyenne frĂ©quence sont souvent rĂ©alisĂ© avec des configurations dites « push-pull »[2]. Ce montage associe deux Ă©lĂ©ments amplificateurs fonctionnant en classe B en parallĂšle sur la sortie : un pour amplifier la partie nĂ©gative du signal et un second pour sa partie positive[16]. La totalitĂ© du signal Ă©tant amplifiĂ©e, les montages push-pull possĂšdent un taux de distorsion plus faible que les amplificateurs classe B « de base » tout en gardant un bon rendement. Les montages push-pull souffrent, sans contre-rĂ©action, d’une discontinuitĂ© de signal aux alentours de la tension nulle. Ce phĂ©nomĂšne s’appelle la distorsion de croisement. Pour cette raison, la plupart des amplificateurs audio utilisent plutĂŽt des montages push-pull en classe AB, bien qu'ils puissent ĂȘtre rangĂ©s en classe B par certains auteurs[17].

On retrouve des amplificateurs de classe B de type push-pull dans l'étage de sortie des amplificateurs continu utilisés dans : les boucles d'asservissement linéaire, les générateurs de fonction, les amplificateurs en circuits intégrés[18], ainsi que dans l'étage de sortie de la majorité des amplificateurs audio[14].

Classe AB

La classe AB est un compromis entre la classe A et la classe B[2] : le point de repos de l'amplificateur se situe entre celui d'un amplificateur de classe A et celui d'un amplificateur de classe B. Une telle méthode de polarisation permet à la classe AB de fonctionner en classe A pour les signaux de faible amplitude puis de se comporter comme un amplificateur de classe B pour les signaux de forte amplitude. Tout comme pour les amplificateurs de classe B, les amplificateurs de classe AB sont souvent utilisés en configuration push-pull afin de diminuer le taux de distorsion lors de l'amplification de signaux de forte amplitude.

Amplificateur de classe AB.
Amplificateur de classe AB.
Fonctionnement en classe AB pour un transistor bipolaire.
Fonctionnement en classe AB pour un transistor bipolaire.
Influence de l'amplitude sur la sortie pour un Ă©metteur commun de classe AB.
Influence de l'amplitude sur la sortie pour un Ă©metteur commun de classe AB.
Amplificateur de classe AB. Fonctionnement en classe AB
pour un transistor bipolaire.
Influence de l'amplitude sur la sortie pour un Ă©metteur commun de classe AB.
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Le principal inconvĂ©nient des push-pull de classe AB survient lorsque l'on amplifie des signaux de forte amplitude : une partie du signal est amplifiĂ©e par deux transistors (zone de fonctionnement en classe A) tandis que le reste du signal est amplifiĂ© par un seul transistor (zone de fonctionnement en classe B). Ainsi, le gain en courant du montage n'est pas constant au cours d'un « cycle » d'amplification[19]. Cette variation du gain en courant engendre des distorsions hautes frĂ©quences lors du passage entre la zone oĂč deux composants amplifient le signal et celle oĂč un seul composant l'amplifie[20].

Pour les amplificateurs Ă  tubes, on rajoute parfois deux sous-classes Ă  la classe AB : la classe AB1, sans apparition de courant grille et la classe AB2 avec courant grille. Ces deux sous-classes n’ont de sens que pour les amplificateurs Ă  tubes. En effet, il existe toujours un courant de base dans un transistor bipolaire, et toute variation de tension sur la grille d’un transistor Ă  effet de champ nĂ©cessitera un courant afin de charger ou dĂ©charger la capacitĂ© grille-source inhĂ©rente Ă  cette technologie de transistor.

Il peut exister un phénomÚne d'emballement thermique lors de l'utilisation d'un montage push-pull classe AB à base de transistors bipolaires[21]. L'ajout d'une résistance Re en série dans l'émetteur de chaque transistor de l'étage final et la stabilisation du courant de repos en fonction de la température sont des solutions à ce problÚme.

Classe C

Les amplificateurs de classe C amplifient moins de 50 %[2] - [3] du signal d’entrĂ©e. Le taux de distorsion est important[2], mais leur rendement maximum thĂ©orique est compris entre 78,5 %[22] et 100 %[23] suivant l'angle de conduction de l'amplificateur.

Amplificateur de classe C.
Amplificateur de classe C.
Fonctionnement en classe C pour un transistor bipolaire.
Fonctionnement en classe C pour un transistor bipolaire.
Influence de l'amplitude sur la sortie pour un Ă©metteur commun de classe C.
Influence de l'amplitude sur la sortie pour un Ă©metteur commun de classe C.
Amplificateur de classe C. Fonctionnement en classe C
pour un transistor bipolaire.
Influence de l'amplitude sur la sortie pour un Ă©metteur commun de classe C.
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Pour un montage à émetteur commun, une polarisation en classe C signifie que la tension de repos a été choisie inférieure à la tension seuil de conduction du transistor. Ainsi, le signal ne sera pas amplifié tant qu'il ne porte pas la tension base-émetteur du transistor au-dessus de sa tension limite de conduction (voir figure ci-dessus).

Les amplificateurs de classe C sont plus couramment utilisĂ©s dans les Ă©metteurs radio, oĂč le taux de distorsion peut ĂȘtre rĂ©duit grĂące Ă  l’utilisation d’une charge accordĂ©e dans l’amplificateur. Le signal d’entrĂ©e est utilisĂ© pour faire commuter le composant actif de passant Ă  bloquĂ©. Cette tension pulsĂ©e crĂ©e un courant Ă  travers un circuit accordĂ©. Le circuit accordĂ© ne rĂ©sonne que pour une gamme de frĂ©quences, Ă©liminant ainsi les frĂ©quences non dĂ©sirĂ©es. Le signal dĂ©sirĂ© (une sinusoĂŻde) est alors transmis Ă  la charge accordĂ©e. Si la gamme de frĂ©quences Ă  amplifier n’est pas trĂšs importante, ce genre de systĂšme fonctionne correctement. Les derniers harmoniques rĂ©siduels peuvent ĂȘtre Ă©liminĂ©s Ă  l’aide d’un filtre.

Les amplificateurs de classe C sont utilisés pour réaliser des amplificateurs ultrasoniques, hautes fréquences sélectifs[2] et micro-ondes ainsi que des oscillateurs hautes fréquences[13]. Les amplificateurs de classe C sont aussi utilisés pour réaliser des multiplicateurs de fréquence[24] - [25].

Classe D

Les amplificateurs de classe D sont couramment utilisés pour le contrÎle des moteurs électriques (on parle alors de hacheur ou d'onduleur). Ils sont aussi utilisés comme amplificateurs audio.

Un amplificateur de classe D est un amplificateur dont tous les composants de puissance sont utilisés comme des interrupteurs : les composants amplificateurs sont soit bloqués (aucun courant ne les traverse) soit saturés (la tension à leurs bornes est quasi nulle). Les premiers amplificateurs de classe D datent du début des années 1950[26].

De tels Ă©tages de sortie sont utilisĂ©s, par exemple, dans les gĂ©nĂ©rateurs d’impulsions. Cependant, la plupart du temps, ce terme s’applique Ă  des amplificateurs qui doivent reproduire des signaux dont la bande passante est plus faible que la frĂ©quence de commutation. C'est cette obligation d'utiliser une frĂ©quence de commutation Ă©levĂ©e afin d'obtenir un taux de distorsion acceptable qui a bloquĂ© le dĂ©veloppement des amplificateurs de classe D pendant plus de vingt ans[26]. Leur dĂ©veloppement s'est fait en deux Ă©tapes : une premiĂšre Ă  la fin des annĂ©es 1960 avec l'apparition des transistors de puissance Ă  effet de champ puis une seconde dans les annĂ©es 1980 avec l'introduction sur le marchĂ© de circuits intĂ©grĂ©s dĂ©diĂ©s Ă  la rĂ©alisation d'amplificateurs de classe D[26].

Les amplificateurs de classe D utilisent la modulation de largeur d'impulsion, la modulation de densitĂ© d'impulsions ou des formes plus avancĂ©es de modulation comme la modulation Sigma delta[27]. Le signal d’entrĂ©e est converti en une sĂ©rie d’impulsions dont la valeur moyenne est directement proportionnelle Ă  l’amplitude du signal Ă  l’instant considĂ©rĂ©.

Afin de respecter le thĂ©orĂšme de Shannon, la frĂ©quence thĂ©orique minimum des impulsions est de deux fois la plus haute frĂ©quence que l’on veut reproduire. En pratique, afin de diminuer le taux de distorsion ou les harmoniques de courants, la frĂ©quence de dĂ©coupage fait plus du double de la plus haute frĂ©quence que l’on veut reproduire. Par exemple, dans les amplificateurs audio, la frĂ©quence utilisĂ©e se situe entre 50 kHz et MHz suivant les amplificateurs[28]. Le spectre de la sortie d’un amplificateur de classe D contient des frĂ©quences non dĂ©sirĂ©es (par exemple, la frĂ©quence de dĂ©coupage et ses harmoniques) qui doivent ĂȘtre Ă©liminĂ©es par filtrage. Ce filtrage peut ĂȘtre rĂ©alisĂ© soit par la charge elle-mĂȘme[29], soit par un filtre passe-bas passif. Le choix de la frĂ©quence de dĂ©coupage est un compromis : son augmentation permet de simplifier le filtrage des harmoniques dus au dĂ©coupage en les Ă©loignant de la frĂ©quence maximum que l'on veut restituer. Par contre, l'augmentation de la frĂ©quence de dĂ©coupage augmente aussi les pertes par commutations qui ont lieu Ă  chaque changement d'Ă©tat des composants utilisĂ©s comme interrupteurs diminuant ainsi le rendement de l'amplificateur.

Schéma de principe d'un amplificateur audio de classe D.
Schéma de principe d'un amplificateur audio de classe D.
Tension de sortie « sinusoïdale » non filtrée d'un onduleur à trois niveaux.
Tension de sortie « sinusoïdale » non filtrée d'un onduleur à trois niveaux.
Influence de l'amplitude sur la sortie pour un amplificateur de classe D Ă  trois niveaux.
Influence de l'amplitude sur la sortie pour un amplificateur de classe D Ă  trois niveaux.
Schéma de principe d'un amplificateur audio de classe D. Tension de sortie « sinusoïdale » non filtrée d'un onduleur à trois niveaux. Influence de l'amplitude sur la sortie pour un amplificateur de classe D à trois niveaux.
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Le principal avantage des amplificateurs de classe D est leur rendement. Les impulsions de sortie Ă©tant d’amplitude constante, les composants amplificateurs[30] sont utilisĂ©s comme des interrupteurs : ils travaillent en mode bloquĂ© (aucun courant ne les traverse) ou saturĂ© (la tension Ă  leurs bornes est quasi nulle) plutĂŽt qu’en mode linĂ©aire. La puissance instantanĂ©e dissipĂ©e dans un transistor Ă©tant le produit du courant par la tension, elle est quasiment nulle lors de ces Ă©tats. Le peu de pertes engendrĂ©es par ce type d’amplificateur permet d’utiliser des dissipateurs et des alimentations plus petits ou d'augmenter la puissance de sortie Ă  dissipateurs et alimentations constants. Comme dans le cas des autres classes de fonctionnement, le rendement d'un amplificateur de classe D augmente avec la puissance demandĂ©e en sortie avec cependant la particularitĂ© d'augmenter rapidement pour atteindre 80-90 % sur une large plage de puissance[31].

Note : La lettre D est utilisĂ©e pour dĂ©signer ce type d’amplificateur car c’est la lettre qui vient aprĂšs C, cela n’est pas une abrĂ©viation de « digital ». Les amplificateurs de classe D et E sont parfois qualifiĂ©s, Ă  tort, de numĂ©riques. Cette confusion vient de la forme d’onde de la sortie qui ressemble Ă  un train d’impulsions numĂ©riques. En fait, ces amplificateurs fonctionnent sur le principe de la modulation de largeur d'impulsion. Un signal de sortie numĂ©rique serait en modulation d’impulsion codĂ©e.

Classe E

Les amplificateurs de classe E sont des amplificateurs à haut rendement. Ils sont généralement utilisés pour amplifier les fréquences radio. Le principe des amplificateurs de classe E a été publié pour la premiÚre fois en 1975 par Nathan O. Sokal et Alan D. Sokal[32] - [33].

Formes d'ondes recherchées dans l'interrupteur d'un amplificateur de classe E.

Afin de limiter les pertes par commutations, les amplificateurs de classe E sont conçus pour que le changement d'Ă©tat du transistor se fasse en l'absence de courant. Entre deux commutations, le transistor est soit bloquĂ© (le courant qui le traverse est nul), soit saturĂ© (la tension Ă  ses bornes est quasi nulle). Les pertes dans un transistor Ă©tant dues au produit de la tension Ă  ses bornes par le courant le traversant, l'absence de courant lorsque la tension est non nulle, et vice versa permet de minimiser les pertes. Le rendement thĂ©orique d’un amplificateur de classe E utilisant des composants parfaits est de 100 %[3]. Cependant, les circuits rĂ©els souffrent de nombreuses imperfections les empĂȘchant d’atteindre un tel rendement. Ces imperfections incluent les temps de commutation finis, la rĂ©sistance interne et la tension de saturation non nulle du transistor, ainsi que les pertes dans les composants passifs utilisĂ©s Ă  haute frĂ©quence. En pratique, les amplificateurs de classe E sont utilisĂ©s pour des frĂ©quences allant de MHz[34] Ă  10 GHz et permettent d'obtenir des rendements de l'ordre de 74 % Ă  10 GHz[35]. En gĂ©nĂ©ral, le rapport cyclique est de 50 %[3].

Cette classe d’amplificateurs est uniquement utilisĂ©e pour la gamme de frĂ©quences radioĂ©lectriques, oĂč l’analyse de l’amplificateur se fait dans le domaine frĂ©quentiel et non dans le domaine tension/courant.

Schéma de principe d'un amplificateur de classe E.

Le schĂ©ma de base d'un amplificateur de classe E est donnĂ© sur la figure ci-contre. La capacitĂ© C modĂ©lise la capacitĂ© parasite aux bornes du transistor ainsi que toutes celles qui sont en parallĂšle avec elle. La bobine repĂ©rĂ©e L1 est une bobine d’arrĂȘt. Elle possĂšde une forte impĂ©dance afin d’assurer une fonction de source de courant. La bobine L0 et la capacitĂ© C0 forment un circuit rĂ©sonnant dont la frĂ©quence de rĂ©sonance correspond Ă  la frĂ©quence de travail de l'amplificateur.

Classe F

Comme les amplificateurs de classe E, les amplificateurs de classe F sont Ă©galement Ă  haut rendement. Ils sont aussi gĂ©nĂ©ralement utilisĂ©s pour amplifier les frĂ©quences radio. Cette classe d’amplificateurs est uniquement utilisĂ©e pour la gamme de frĂ©quences radioĂ©lectriques, oĂč l’analyse de l’amplificateur se fait dans le domaine frĂ©quentiel et non dans le domaine tension/courant.

Amplificateurs poly-harmoniques

Effet sur la tension de l'ajout de l'harmonique de rang 3.
Effet sur le courant de l'ajout de l'harmonique de rang 2.

Si l'on ne doit amplifier qu'un signal purement sinusoïdal, il est possible d'augmenter le rendement d'un amplificateur classique en ajoutant des harmoniques au signal à amplifier. Ce signal est ensuite filtré de façon que la charge ne « voit » que le fondamental.

Par exemple, si l'on rajoute des harmoniques de rang impair Ă  la tension amplifiĂ©e, il est possible d'en « aplatir » le haut et de disposer d'un fondamental d'amplitude plus grande que la limite classique due Ă  l'Ă©crĂȘtage de l'amplificateur (voir figure ci-contre). C'est cette augmentation de l'amplitude maximale Ă  mĂȘme tension d'alimentation qui permet d'augmenter le rendement. Si on considĂšre les composants parfaits, le rendement d'un amplificateur linĂ©aire classique rajoutant uniquement un harmonique de rang trois est de 85-86 % avec un angle de conduction de 180°[36] et de 95-96 % avec un angle de conduction de 126°[37] - [38]. Il est possible de tenir le mĂȘme raisonnement en modifiant la forme du courant absorbĂ© par ajout d'harmoniques de rang pair et en baissant le courant de polarisation Ă  mĂȘme charge en sortie (voir figure ci-contre).

Amplificateurs de classe F

Schéma de principe d'un amplificateur de classe F.

Un amplificateur de classe F idéal est un amplificateur à découpage générant une tension en créneaux aux bornes du composant amplificateur, absorbant un courant en arche de sinusoïde déphasé de 180° par rapport à la tension aux bornes du composant actif et délivrant un courant sinusoïdal à la charge. Un tel amplificateur dispose d'un rendement unitaire. Un amplificateur de classe F idéal est l'équivalent d'un amplificateur poly-harmoniques disposant d'une infinité de filtres sélectifs de rang impair.

Malheureusement, il est impossible d'inclure une infinité de filtres sélectifs dans un amplificateur. Dans la pratique, le nombre de filtres est limité et plus l'on ajoute de filtres, plus le rendement de l'amplificateur augmente. Le rendement d'un amplificateur de classe F devient supérieur à celui d'un classe B lorsque l'amplificateur de classe F utilise un filtre de rang trois pour augmenter le fondamental de tension et des filtres de rang deux et quatre pour aplatir le courant[39].

Amplificateurs de classe F inverse

Un amplificateur de classe F inverse idéal est un amplificateur à découpage générant une tension sinusoïdale aux bornes du composant amplificateur, absorbant un courant en créneaux déphasé de 180° par rapport à la tension aux bornes du composant actif et délivrant un courant sinusoïdal à la charge. Un tel amplificateur dispose d'un rendement unitaire. Un amplificateur de classe F inverse idéal est l'équivalent d'un amplificateur poly-harmoniques disposant d'une infinité de filtres sélectifs de rang pair.

Classe G

Schéma de principe d'un amplificateur de classe G.
Principe de fonctionnement de la classe G.

Le classe G a Ă©tĂ© inventĂ© en 1976 par Hitachi afin d'augmenter le rendement des amplificateurs[40]. Ces amplificateurs possĂšdent plusieurs bus de tensions diffĂ©rents et ils n'utilisent que le bus de tension ayant la tension la plus faible permettant de fournir la tension dĂ©sirĂ©e en sortie. En agissant ainsi, ces amplificateurs limitent la puissance « perdue » dans les transistors de sortie augmentant de par lĂ  mĂȘme le rendement.

Les amplificateurs de classe G sont composés d'un amplificateur de classe B[41] ainsi que d'un ou plusieurs amplificateurs de classe C[42]. L'amplificateur de classe B fonctionne tout le temps et utilise, lorsqu'il est le seul à fonctionner, le bus de tension ayant la plus faible valeur. Les amplificateurs de classe C utilisent l'un des bus de tension plus élevée et ne sont activés que suivant les besoins en tension de la charge.

Le principal inconvénient des amplificateurs de classe G est la complexité apportée par la présence de plusieurs bus de tension. Ainsi, le nombre de bus de tension utilisé est généralement de deux[43] et dépasse rarement trois[40].

Classe H

Schéma de principe d'un amplificateur de classe H.
Principe de fonctionnement de la classe H.

Les amplificateurs de classe H sont similaires Ă  ceux de classe G, Ă  la diffĂ©rence qu'ils n'utilisent qu'un seul amplificateur dont la tension d’alimentation « suit », ou est modulĂ©e par le signal d’entrĂ©e. L’alimentation maintient en permanence sa tension de sortie Ă  un niveau lĂ©gĂšrement plus Ă©levĂ© que ce qui est nĂ©cessaire. En gĂ©nĂ©ral, ils possĂšdent deux tensions d’alimentation, comme ceux de la classe G, mais seule la tension d'alimentation la plus Ă©levĂ©e est modulĂ©e (V'cc sur la figure ci-contre). L’alimentation modulĂ©e est gĂ©nĂ©ralement rĂ©alisĂ©e grĂące Ă  un amplificateur de classe D.

Classe S

Les amplificateurs de classe S doivent leur nom à leur concepteur le docteur Sandman[44]. Ils sont constitués d'un amplificateur de classe A possédant un faible courant de sortie maximum et d'un amplificateur de classe B. L'amplificateur de classe A fournit le courant pour les signaux de faible puissance puis laisse le pas à l'amplificateur de classe B lorsque le courant demandé par la charge devient trop important.

Les autres classes

Le T-Amp de Sonic Impact.

Il existe une multitude d'autres classes que celles dĂ©crites dans les paragraphes prĂ©cĂ©dents. Ces autres classes se basent gĂ©nĂ©ralement sur les classes A, B, C ou D dont elles modifient lĂ©gĂšrement le principe de base ou les cascadent entre elles afin d'en amĂ©liorer les caractĂ©ristiques ou de disposer des avantages de deux classes diffĂ©rentes. Par exemple, l'amplificateur de classe T, qui est une marque dĂ©posĂ©e de TriPath, est constituĂ©e d'un amplificateur de classe D fonctionnant Ă  une frĂ©quence de 650 kHz, et d'un systĂšme de modulation propriĂ©taire[45] - [46] - [47].

Notes et références

  1. « Amplificateurs », EncyclopÊdia Universalis, 2008. Sur le siteuniversalis.fr, consulté le 18 novembre 2008.
  2. Pascal Bareau, « Amplificateurs », Techniques de l'ingĂ©nieur – Électronique, Ă©d. Techniques de l'ingĂ©nieur, Paris, novembre 2001 (ISSN 0399-4120), vol. 1, no E 310, p. E-310-1 Ă  E-310-12, chap. 4 : « Classes de fonctionnement », p. 7-9. [prĂ©sentation en ligne sur le site du CNRS, cat.inist.fr].
  3. (en)[PDF] David Su, « CMOS RF Power Amplifiers: Non Linear, Linear, Linearized », Atheros Communications, Sunnyvale, California, in IEEE Local Chapter, 2002, p. 4-5-6/41. Sur le site ewh.ieee.org, consulté le 18 novembre 2008.
  4. (en) G. Randy Slone, High-Power Audio Amplifier Construction Manual, Mcgraw-Hill, , 476 p. (ISBN 978-0-07-134119-6), p. 143 : « Trade Secret ».
  5. Dans le cas des classes AB et C, l'angle de conduction dépend de l'amplitude du signal d'entrée.
  6. Si on utilise un transistor Ă  effet de champ, on parle alors de source commune.
  7. Michel Girard, Amplificateurs de puissance, Ediscience International, , 435 p. (ISBN 978-2-84074-041-4), p. 40 : « InconvĂ©nient de la classe A » — prĂ©cĂ©demment (1988) chez McGraw-Hill (ISBN 2-7042-1180-9).
  8. Michel Girard, Amplificateurs de puissance, Ediscience International, , 435 p. (ISBN 978-2-84074-041-4), chap. 4.1 (« Amplification classe A »), p. 220-232 :« Configurations rencontrĂ©es » — prĂ©cĂ©demment (1988) chez McGraw-Hill (ISBN 2-7042-1180-9).
  9. (en) Douglas Self, Audio Power Amplifier Design Handbook, Newnes, , 468 p. (ISBN 0-7506-8072-5), p. 260-263 : « Class-A configurations and efficiency ».
  10. Michel Girard, Amplificateurs de puissance, Ediscience International, , 435 p. (ISBN 978-2-84074-041-4), chap. 1.4.2.3 (« Classe A rĂ©elle »), p. 47 — prĂ©cĂ©demment (1988) chez McGraw-Hill (ISBN 2-7042-1180-9).
  11. Si le courant demandé dépasse , l'amplificateur fonctionne alors en classe AB.
  12. Michel Girard, Amplificateurs de puissance, Ediscience International, , 435 p. (ISBN 978-2-84074-041-4), p. 40 : « Domaines d'applications » — prĂ©cĂ©demment (1988) chez McGraw-Hill (ISBN 2-7042-1180-9).
  13. Michel Girard, Amplificateurs de puissance, Ediscience International, , 435 p. (ISBN 978-2-84074-041-4), p. 219 : « Classe A et C » — prĂ©cĂ©demment (1988) chez McGraw-Hill (ISBN 2-7042-1180-9).
  14. (en) Douglas Self, Audio Power Amplifier Design Handbook, Newnes, , 468 p. (ISBN 0-7506-8072-5), p. 36 : « Class B ».
  15. Michel Girard, Amplificateurs de puissance, Ediscience International, , 435 p. (ISBN 978-2-84074-041-4), p. 41 : « Avantage de la classe B » — prĂ©cĂ©demment (1988) chez McGraw-Hill (ISBN 2-7042-1180-9).
  16. Michel Girard, Amplificateurs de puissance, Ediscience International, , 435 p. (ISBN 978-2-84074-041-4), p. 83 : « Amplificateurs classe B (montage push-pull) » — prĂ©cĂ©demment (1988) chez McGraw-Hill (ISBN 2-7042-1180-9).
  17. Douglas Self, afin de les distinguer de ceux pour lesquels la classe A couvre une part trÚs importante de l'utilisation réelle.
  18. Michel Girard, Amplificateurs de puissance, Ediscience International, , 435 p. (ISBN 978-2-84074-041-4), p. 41-42 : « Domaines d'applications » — prĂ©cĂ©demment (1988) chez McGraw-Hill (ISBN 2-7042-1180-9).
  19. (en) G. Randy Slone, High-Power Audio Amplifier Construction Manual, Mcgraw-Hill, , 476 p. (ISBN 978-0-07-134119-6), chap. 6 (« Output stages: configurations, classes, and devices types »), p. 14-146: « Class AB ».
  20. (en) Douglas Self, Audio Power Amplifier Design Handbook, Newnes, , 468 p. (ISBN 0-7506-8072-5), p. 35-36 : « Class-AB ».
  21. Marc Corevon - Cours sur les amplificateurs de puissance §2.6.3.
  22. Dans ce cas, l'angle de conduction est de 180° et l'amplificateur se comporte comme un classe B.
  23. Dans ce cas, l'angle de conduction est nul et l'amplificateur n'amplifie rien.
  24. Michel Girard, Amplificateurs de puissance, Ediscience International, , 435 p. (ISBN 978-2-84074-041-4), chap. 1.4.1.4 (« Classe C thĂ©orique »), p. 43 : « Domaines d'applications » — prĂ©cĂ©demment (1988) chez McGraw-Hill (ISBN 2-7042-1180-9).
  25. Dans le cas d'un multiplicateur de fréquence, le filtre sélectif de sortie est accordé sur un harmonique et non sur le fondamental.
  26. Michel Girard, Amplificateurs de puissance, Ediscience International, , 435 p. (ISBN 978-2-84074-041-4), chap. 3 (« Amplificateurs Ă  dĂ©coupage (classe D) »), p. 187-188 : « Historique de la classe D » — prĂ©cĂ©demment (1988) chez McGraw-Hill (ISBN 2-7042-1180-9).
  27. Voir, par exemple, l’amplificateur audio AD1990 de Analog Devices.
  28. (en) Douglas Self, Audio Power Amplifier Design Handbook, Newnes, , 468 p. (ISBN 0-7506-8072-5), « Class-D amplifiers », p. 320-321 : « Basic principles ».
  29. Par exemple les moteurs Ă©lectriques.
  30. En général des MOSFETs, mais les tubes ou les transistors bipolaires sont aussi utilisés.
  31. (en) Douglas Self, Audio Power Amplifier Design Handbook, Newnes, , 468 p. (ISBN 0-7506-8072-5), « Class-D amplifiers », p. 326-327 : « Efficiency ».
  32. N. O. Sokal and A. D. Sokal, « Class E — A New Class of High-Efficiency Tuned Single-Ended Switching Power Amplifiers », IEEE Journal of Solid-State Circuits, vol. SC-10, p. 168-176, June 1975. HVK.
  33. N. O. Sokal and A. D. Sokal, « High-efficiency tuned switching power amplifier », (en) Brevet U.S. 3919656, November 11, 1975.
  34. En deçà de MHz, les amplificateurs de classe D obtiennent de plus forts rendements.
  35. [PDF] (en) Nathan O. Sokal, Class-E RF Power Amplifiers, QEX, janvier-février 2001.
  36. Soit 8 % de mieux qu'un classe B dans les mĂȘmes conditions.
  37. Dans les deux cas, l'amplitude de l'harmonique de rang trois a fait l'objet d'un calcul d'optimisation.
  38. (en) Andrei Grebennikov et Nathan O. Sokal, Switchmode RF power amplifiers, Amsterdam/Boston, Newnes, , 424 p. (ISBN 978-0-7506-7962-6), p. 102.
  39. (en) Andrei Grebennikov et Nathan O. Sokal, Switchmode RF power amplifiers, Amsterdam/Boston, Newnes, , 424 p. (ISBN 978-0-7506-7962-6), p. 108-115.
  40. (en) Douglas Self, Audio Power Amplifier Design Handbook, Newnes, , 468 p. (ISBN 0-7506-8072-5), p. 37-38 : « Class-G ».
  41. Il est aussi possible d'utiliser un amplificateur de classe A ou AB. L'amplificateur de classe B Ă©tant le choix le plus courant.
  42. Le nombre d'amplificateurs de classe C dépend du nombre de bus de tension utilisés.
  43. Quatre dans le cas d'une alimentation symétrique.
  44. (en) Douglas Self, Audio Power Amplifier Design Handbook, Newnes, , 468 p. (ISBN 0-7506-8072-5), p. 39-40 : « Class-S ».
  45. (en) Tripath technical information: Class-T digital audio amplifier technology overview « Copie archivée » (version du 6 août 2018 sur Internet Archive).
  46. (en) Tnt-audio: Sonic Impact T-Amp - integrated amplifier.
  47. Magma, Connaütre l’amplificateur Hi-Fi.

Bibliographie

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En français

  • Michel Girard, Amplificateurs de puissance, Ediscience International, , 435 p. (ISBN 978-2-84074-041-4) — prĂ©cĂ©demment (1988) chez McGraw-Hill (ISBN 2-7042-1180-9).Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Paul Horowitz et Winfield Hill (trad. de l'anglais), TraitĂ© de l’électronique analogique et numĂ©rique [« The Art of Electronics »], vol. 1 : Techniques analogiques, Nieppe, Publitronic, , 538 p. (ISBN 2-86661-070-9).Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

En anglais

  • (en) G. Randy Slone, High-Power Audio Amplifier Construction Manual, Mcgraw-Hill, , 476 p. (ISBN 978-0-07-134119-6).Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • (en) Douglas Self, Audio Power Amplifier Design Handbook, Newnes, , 468 p. (ISBN 0-7506-8072-5).Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • (en) Andrei Grebennikov et Nathan O. Sokal, Switchmode RF power amplifiers, Amsterdam/Boston, Newnes, , 424 p. (ISBN 978-0-7506-7962-6).Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

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