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Classe Bouvines

La classe Bouvines est une classe de deux cuirassés garde-côtes construits pour la Marine française dans les années 1890. Avec la classe Valmy, il s'agit de la dernière classe de ce genre construite en France.

Classe Bouvines
Image illustrative de l'article Classe Bouvines
Le Bouvines photographié par Marius Bar.
Caractéristiques techniques
Type Cuirassé garde-côtes
Longueur 89,38 m[1]
MaĂ®tre-bau 17,78 m
Tirant d'eau 7,30 m
DĂ©placement 6 610 t
Propulsion 2 hélices
2 machines Ă  triple expansion
16 chaudières d'Allest-Lagrafel
Puissance 8 800 ch
Vitesse 16,05 nœuds (29,7 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 2 canons de 305 mm mle 1887
8 canons de 100 mm mle 1892
8 canons de 47 mm
3 canons de 37 mm
2 TLT de 450 mm
Rayon d’action 3 900 milles marins (7 200 km) Ă  8 nĹ“uds (14,816 km/h)
Autres caractéristiques
Équipage 343 Ă  362 hommes[2]
Histoire
Constructeurs F et C de la Méditerranée
Arsenal de Lorient
A servi dans Marine nationale
PĂ©riode de
construction
1890-1896
PĂ©riode de service 1894-1920
Navires construits 2
Navires démolis 2

Conception

Avec la classe Valmy, la classe Bouvines marque un retour des cuirassĂ©s dits « garde-cĂ´tes ». Ils ont l'aspect de petits cuirassĂ©s, et leur taille se rapproche de celle des cuirassĂ©s de 2e rang. Le Bouvines et l'Amiral TrĂ©houart ont un armement principal constituĂ© de deux canons de 305 mm modèle 1887 : une tourelle Ă  l'avant, une autre Ă  l'arrière. Ils disposent de plus de huit canons de 100 mm modèle 1892 Ă  tir rapide[3]. Longs de 89,38 mètres et larges de 17,78 mètres, ils peuvent atteindre une vitesse de 17 nĹ“uds (31,5 kilomètres par heure) grâce Ă  leurs deux machines horizontales Ă  triple expansion, alimentĂ©es par 16 chaudières d'Allest-Lagrafel. Leur tirant d'eau de 7,30 m est quant Ă  lui considĂ©rĂ© comme excessif pour l'usage auquel ces navires sont destinĂ©s[1].

Unités de la classe

Nom Chantier[1] Quille Lancement Mise en service Destin[4]
Bouvines Forges et Chantiers de la Méditerranée Rayé des listes en 1918 puis vendu
Amiral Tréhouart Arsenal de Lorient Navire-base pour sous-marins en 1914, vendu en 1920 et démoli en 1922

Notes et références

  1. Gille 1999, p. 83.
  2. Gogin 2014.
  3. Gille 1999, p. 82.
  4. Gille 1999, p. 84.

Bibliographie

  • Éric Gille, Cent ans de cuirassĂ©s français, Nantes, Marines Ă©ditions, , 160 p. [dĂ©tail de l’édition] (ISBN 2-909675-50-5, prĂ©sentation en ligne)
  • Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines Ă  nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [dĂ©tail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
  • Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, Ă©ditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)
  • RĂ©mi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, Ă©ditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
  • Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert Ă  nos jours, t. II : 1870-2006, Millau, Rezotel-Maury, , 591 p. (ISBN 2-9525917-1-7, lire en ligne)
  • (en) Roger Chesneau et Eugène M. KoleĹ›nik, Conway's All the World's Fighting Ships (1860-1905), [dĂ©tail de l’édition]
  • (en) Robert Gardiner et Randal Gray, Conway's All the World's Fighting Ships (1906-1921), [dĂ©tail de l’édition]

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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