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Amiral Tréhouart (cuirassé)

L'Amiral Tréhouart est un cuirassé garde-côtes construit pour la Marine française à la fin du XIXe siècle. Lancé en 1893, il est mis en service en 1896 et rayé des listes en 1920.

Amiral Tréhouart
illustration de Amiral Tréhouart (cuirassé)
L'Amiral Tréhouart photographié par Alexandre Bougault.

Type Cuirassé garde-côtes
Classe Bouvines
Histoire
A servi dans Marine nationale
Chantier naval Arsenal de Lorient[1]
Quille posée
Lancement
Armé
Statut 1914 : navire-base pour sous-marins
1920 : vendu
1922 : démoli
Équipage
Équipage 363 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 89,38 m
Maître-bau 17,78 m
Tirant d'eau 7,54 m
Déplacement 6 610 tonnes
Propulsion 2 hélices
2 machines à triple expansion
16 chaudières d'Allest-Lagrafel
Puissance 8 800 ch
Vitesse 16,05 nœuds (29,7 km/h)
Caractéristiques militaires
Blindage Ceinture : 250 à 464 mm
Pont : 92 mm
Tourelles : 320 à 370 mm
Blockhaus : 80 mm
Poids total : 2 270 t
Armement 2 canons de 305 mm mle 1887
8 canons de 100 mm mle 1892
8 canons de 47 mm
3 canons de 37 mm
2 TLT de 450 mm
Rayon d'action 3 900 milles marins (7 200 km) à 8 nœuds (14,816 km/h)

Conception

Avec la classe Valmy, la classe Bouvines marque un retour des cuirassés dits « garde-côtes ». Ils ont l'aspect de petits cuirassés, et leur taille se rapproche de celle des cuirassés de 2e rang. Le Bouvines et l'Amiral Tréhouart ont un armement principal constitué de deux canons de 305 mm modèle 1887 : une tourelle à l'avant, une autre à l'arrière. Ils disposent de plus de huit canons de 100 mm modèle 1892 à tir rapide[2]. Longs de 89,38 mètres et larges de 17,78 mètres, ils peuvent atteindre une vitesse de 17 nœuds (31,5 kilomètres par heure) grâce à leurs deux machines horizontales à triple expansion, alimentées par 16 chaudières d'Allest-Lagrafel. Leur tirant d'eau de 7,30 m est quant à lui considéré comme excessif pour l'usage auquel ces navires sont destinés[1].

Histoire

La construction du cuirassé Amiral Tréhouart commence à l'arsenal de Lorient en . Il est lancé en puis entre en service en [1].

À partir de 1914, l'Amiral Tréhouart sert de navire-base pour sous-marins à Cherbourg et ne participe pas aux opérations navales de la Première Guerre mondiale[3]. Il est finalement rayé des listes puis vendu en 1920, avant d'être démoli en 1922[4].

Notes et références

  1. Gille 1999, p. 83.
  2. Gille 1999, p. 82.
  3. Gogin 2014.
  4. Gille 1999, p. 84.

Bibliographie

  • Éric Gille, Cent ans de cuirassés français, Nantes, Marines éditions, , 160 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-909675-50-5, présentation en ligne)
  • Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
  • Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)
  • Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
  • Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. II : 1870-2006, Millau, Rezotel-Maury, , 591 p. (ISBN 2-9525917-1-7, lire en ligne)
  • (en) Roger Chesneau et Eugène M. Koleśnik, Conway's All the World's Fighting Ships (1860-1905), [détail de l’édition]
  • (en) Robert Gardiner et Randal Gray, Conway's All the World's Fighting Ships (1906-1921), [détail de l’édition]

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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