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Classe Bisson

La Classe Bisson fut la onzième classe de contre-torpilleurs construite pour la Marine nationale française entre 1911 et 1914. Elle fut réalisée sur les chantiers navals français de Rochefort, Toulon, Chalon-sur-Saône et Nantes.
Les six navires furent utilisés durant la Première Guerre mondiale.

Classe Bisson
Image illustrative de l'article Classe Bisson
Le Bisson
Caractéristiques techniques
Type contre-torpilleur
Longueur 78,1 m
Maître-bau 8,6 m
Tirant d'eau 3,1 m
DĂ©placement 756 Ă  791 tonnes
Port en lourd 855 tonnes
Propulsion 4 machines Ă  turbines
4 chaudières
Puissance 15 000 ch
Vitesse 30 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement 2 canons de 100 mm
4 canons de 65 mm
2 Ă— 2 TLT de 450 mm
Rayon d’action 1.950 miles à 14 nœuds
(165 tonnes de mazout)
Autres caractéristiques
Équipage 80-83
Histoire
A servi dans Marine nationale
Commanditaire Marine nationale française
PĂ©riode de
construction
1911-1914
PĂ©riode de service 1912-1934
Navires construits 6
Navires prévus 6
Navires perdus 1
Navires démolis 5

Conception

La classe fut nommée en hommage à l'Amiral français Hippolyte Magloire Bisson qui s'est sacrifié à bord du brick Panayoti en 1827 pendant la Guerre d'indépendance grecque.

Les unités de cette classe furent de même conception que celles de la classe Bouclier précédente mais étaient plus rapides.

Modernisation

Les survivants, entre 1916 et 1918, reçurent un canon anti-aérien de 75 mm et 2 mitrailleuses de 8 mm.

Service

Toutes les unités, sauf le Magnon, qui fut attaché à Dunkerque, servirent en Méditerranée entre 1914-1918.

Le 7 août 1915, l'équipage du contre-torpilleur Bisson effectue une opération commando sur l'île croate de Lastovo. Douze hommes débarquent sous le commandement du lieutenant-de-vaisseau Ponsot et coupent un câble télégraphique. Un soldat habsbourgeois est fait prisonnier et ramené à bord[1].

Perte

  • TorpillĂ© par le sous-marin austro-hongrois U-6 (en) le Renaudin coula le dans les parages de DurrĂ«s (Albanie).

Victoire

  • Le Bisson attaque au canon et coule le sous-marin austro-hongrois U-3 (en) le 13 aoĂ»t 1915 dans l'Adriatique. Douze marins habsbourgeois sont faits prisonniers. Neuf, dont le commandant du sous-marin, meurent noyĂ©s[1].

Les unités de la classe

N° Nom Chantier naval Quille Lancement Mis en service Fin de carrière
BS Bisson [2] Arsenal de Toulon en 1913 rayé le
RD Renaudin [3] Arsenal de Toulon coulé le
LA Commandant Lucas [4] Arsenal de Toulon en 1914 rayé le
OT Protet Arsenal de Rochefort en 1914 rayé le
MG Mangini [5] Schneider à Chalon-sur-Saône en 1911 en 1914 rayé le
MN Magon [6] Ateliers et chantiers de Bretagne à Nantes en 1911 rayé le

Notes et références

  1. Georges Clerc-Rampal, La Marine française durant la Grande guerre, Paris, Librairie Larousse, , 221 p. (lire en ligne), p. 171-172
  2. - site Pages14-18
  3. - site Pages14-18

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Robert Gardiner et Randal Gray, Conway's All the World's Fighting Ships (1906-1921), [dĂ©tail de l’édition]
  • Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines Ă  nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [dĂ©tail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
  • Michel VergĂ©-Franceschi (dir.), Dictionnaire d’Histoire maritime, Paris, Ă©ditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0).
  • Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, Ă©ditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)
  • RĂ©mi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, Ă©ditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
  • Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert Ă  nos jours, t. II : 1870-2006, Millau, Rezotel-Maury, , 591 p. (ISBN 2-9525917-1-7, lire en ligne)

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