Clarisses de l'Adoration Perpétuelle

Jean-Baptiste Heurlaut, ancien curé de Maizières-lès-Brienne embrasse la vie religieuse chez les frères mineurs capucins en 1852 et fait profession en adoptant le nom de Bonaventure. Il est affecté à Paris. Avec Joséphine Bouillevaux, qui depuis 1852, est tertiaire franciscaine, sous le nom de sœur Marie-Claire, il ouvre un monastère de franciscaines tertiaires vouées en particulier à l'adoration perpétuelle du Saint-Sacrement (jour et nuit), et le 15 décembre 1854, Joséphine Bouillevaux reçoit l'habit religieux.

Le 15 juillet 1856, la communauté déménage à Troyes. Le monastère est érigée canoniquement par décret de la Congrégation pour les évêques et les réguliers du 26 septembre 1868. Le genre de vie inauguré à Troyes se répand bientôt dans d'autres pays ; en 1871, Marie de la Croix Morawska et six autres religieuses implantent les deux premières branches à Poznań et à Vienne.

Les constitutions religieuses sont approuvées définitivement par le Saint-Siège le 16 septembre 1899 et l'institut est affilié à l'Ordre capucin le 11 février 1940. En 1952, les sœurs de l'action de grâce de Castelnaudary fondée en 1876 par Irma Jamme en religion mère Marie-de-saint-François-de-Sales (1823-1903), fusionnent avec elles[1].

Les clarisses de l'Adoration Perpétuelle se consacrent à la vie contemplative par l'adoration du saint Sacrement. Elles fabriquent des objets et vêtements liturgiques, et accueillent pour une retraite spirituelle.

Elles sont présentes en :

• Europe : France, Autriche, Allemagne, Pologne.
• Asie : Bangladesh, Inde, Kazakhstan.
• Amérique : États-Unis.

En 2013, il y avait 35 monastères avec 520 religieuses.

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