Accueil🇫🇷Chercher

Clara Jacobo

Clara Jacobo (vers 1898 - , Naples[1]) est une chanteuse d'opĂ©ra amĂ©ricaine d'origine italienne.

Clara Jacobo
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Metropolitan Opera (-)
Tessiture

Biographie

Elle est la fille d'un très modeste épicier italien de Lawrence dans le Massachusetts. En 1914, elle sentit s'éveiller en elle une vocation irrésistible en entendant chanter Luisa Tetrazzini, à Boston. Elle occupait alors un humble emploi dans une filature et déplorait de ne pouvoir consacrer tout son temps à étudier l'art lyrique[2]. Peu après, grâce à l'aide de sa famille et de quelques amis, elle réunit de quoi aller en Italie pour s'initier là bas au bel canto[2]. Elle a commencé sa carrière vers 1923, sur les scènes de provinces italiennes.

Elle chante Aida Ă  New York au Century Theatre (en), le .

En 1928, elle s'est produite au Metropolitan Opera de New York[3] - [4]. Elle y débute en interprétant le rôle de Léonore dans Le Trouvère de Verdi[2] et y a chanté au cours des saisons 1928-29, 1930-31, 1933-34 et 1936-37 le répertoire dramatique.

En 1930 et 1932, Jacobo a donné une représentation avec beaucoup de succès à La Scala dans Turandot.

En 1932 et 1933, Jacobo a chanté Aida à l'Opéra de Monte-Carlo[5] - [6], le rôle d'Amelia dans un ballo in maschera de Verdi et le rôle titre dans Lucrezia Borgia de Donizetti. En 1933, elle a chanté La Tosca au casino de Vichy[7].

Au début des années trente, elle a été la grande prima donna de l'opéra italien aux Pays-Bas. Le public hollandais l'a admirée, entre autres choses dans le rôle de Leonora de La forza del destino, dans le rôle de Leonora dans Il trovatore, dans Tosca, dans le rôle titre dans La Gioconda, et comme Santuzza dans Cavalleria rusticana.

En 1933, elle s'est produite à l'Opéra d'État de Vienne.

En 1938, elle chante Lady Macbeth dans Macbeth de Verdi à La Scala, en 1938 aussi, Abigail dans Nabucco au Festival dans les Arènes de Vérone.

En 1940, elle est apparue au Maggio Musicale Fiorentino dans Turandot et en 1941 à l'Opéra de Wrocław en tant qu'invitée. En 1942 au Politeama Regina Margherita de Cagliari toujours dans Turandot.

Après avoir renoncé à sa carrière, elle a pris sa retraite pendant une cinquantaine d'années dans un monastère en Italie.

Elle n'a pas fait des enregistrements.

Références et notes

  1. (en) George Lascelles, Opera, vol. 17, Rolls House Publishing Company, (lire en ligne), p. 667
  2. « De l'usine à l'opéra », Comoedia, no 5793,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  3. (en) « Music: Poor Girl », Time, (consulté le )
  4. « États-Unis », Le Ménestrel, no 32,‎ , p. 355 (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Ce que fut à Monte-Carlo, la saison d'opéra », Comoedia, no 7010,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Courrier de la Cote d'Azur », Le Figaro, no 91,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  7. « La saison à Vichy », Comoedia, no 7478,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.