AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Clément d'Alexandrie

ClĂ©ment d’Alexandrie, nĂ© Ă  AthĂšnes vers 150 et mort en Asie Mineure vers 215, est un lettrĂ© grec chrĂ©tien, apologĂšte et l'un des PĂšres de l'Église. Il chercha Ă  harmoniser la pensĂ©e grecque et le christianisme. On connaĂźt de ce philosophe une Ɠuvre abondante, mais elle est en partie perdue. Bien que son nom ait Ă©tĂ© retirĂ© du Martyrologe romain par le pape Sixte V sur les conseils de Cesare Baronio, il est fĂȘtĂ© par l'Église catholique le 4 dĂ©cembre[1].

Clément d'Alexandrie
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
Nom de naissance
ÎšÎ»ÎźÎŒÎ·Ï‚ ᜁ ገλΔΟαΜΎρΔύς
Époque
Domicile
Formation
Activités
Gens
Autres informations
Étape de canonisation
MaĂźtres
FĂȘte
ƒuvres principales
Exhortation aux Grecs, Extraits de Théodote (d)

Biographie

Son nom complet est Titus Flavius Clemens, homonyme du consul romain qui a Ă©tĂ© exĂ©cutĂ© en 95 sur l'ordre de Domitien. Sa vie est peu connue. Il se familiarise avec les systĂšmes de philosophie de son temps puis se convertit au christianisme et entame une sĂ©rie de voyages (GrĂšce, Italie). Il rencontre en Égypte, Ă  Alexandrie, oĂč rĂšgne une atmosphĂšre de dĂ©bats intellectuels, la secte des Ă©clectiques et celui qui deviendra son maĂźtre, PantĂšne, qui dirige alors l'École thĂ©ologique d'Alexandrie. DĂ©signĂ© par le patriarche DĂ©mĂ©trius Ier (12e patriarche d'Alexandrie) pour aller mener une mission chrĂ©tienne aux Indes, PantĂšne doit abandonner la direction de l'École d'Alexandrie. Il choisit alors le plus brillant de ses Ă©lĂšves, ClĂ©ment, pour prendre sa succession. ClĂ©ment d'Alexandrie prend, avant OrigĂšne, la direction de l'École d'Alexandrie.

En 202, les persĂ©cutions de Septime SĂ©vĂšre l'obligent Ă  trouver refuge auprĂšs de l'Ă©vĂȘque Alexandre, en Cappadoce, oĂč il meurt vers 215.

ClĂ©ment d'Alexandrie est un des premiers thĂ©oriciens de l'Église Ă  avoir prĂ©sentĂ© le christianisme comme une philosophie, en cherchant Ă  rĂ©concilier les prophĂštes bibliques et les philosophes grecs. Il fait constamment rĂ©fĂ©rence aux gnostiques, des rĂ©fĂ©rences qui semblent bien souvent hĂ©tĂ©rodoxes. Il donne une grande place Ă  l'initiation et utilise le vocabulaire des mythes paĂŻens. Son utilisation de ce vocabulaire varie et prĂ©sente peu de constance. Un mĂȘme mot dĂ©signe des rĂ©alitĂ©s diffĂ©rentes. Cela constitue des glissements dialectiques qui favorisent son idĂ©e, rejetĂ©e par les PĂšres, de « bonne gnose ». Le christianisme oriental utilisait le mot « gnose » au sens de « thĂ©ologie ». Ce n'est pas le cas de ClĂ©ment qui propose des secrets rĂ©servĂ©s aux Ă©lites et des ApĂŽtres supĂ©rieurs aux ApĂŽtres.

Dans son Protreptique (exhortation), tout en polĂ©miquant contre les dieux paĂŻens, il s’efforce de montrer la grandiose unitĂ© de la rĂ©vĂ©lation divine dans l’Ɠuvre des philosophes, des poĂštes et de leurs maĂźtres Ă  tous, les prophĂštes de l’Ancien Testament. Le logos divin, apparu sous la forme du Christ, unifie tous ces messages.

Dans son PĂ©dagogue, il affirme que tout chrĂ©tien est un « spirituel » capable de percevoir Dieu. Le propos du livre est de prendre en mains l’éducation chrĂ©tienne : il prĂ©sente une Ă©thique adaptĂ©e aux besoins des chrĂ©tiens de la classe moyenne. Le traitĂ© est divisĂ© en trois livres : la premiĂšre partie dĂ©veloppe la formation que Dieu donne Ă  ses enfants par l’action Ă©ducatrice de son Fils. La seconde partie (livres II et III) fournit au chrĂ©tien une rĂšgle de vie quotidienne qui doit s’imprĂ©gner de l’exemple Ă©vangĂ©lique.

Les Stromates sont un ouvrage qui se prĂ©sente sous la forme d’une rĂ©futation des hĂ©rĂ©sies et d’un exposĂ© de la « vraie gnose », permettant l’union mystique avec Dieu. Les thĂ©ologiens ont discutĂ© son orthodoxie doctrinale et sa fidĂ©litĂ© Ă  la foi chrĂ©tienne.

Son martyre n’étant pas attestĂ©, il a cessĂ© depuis 1751, sous BenoĂźt XIV, de figurer dans les martyrologes. Dans son Histoire gĂ©nĂ©rale de l’Église, l’abbĂ© Darras signale qu’il a Ă©tĂ© inscrit dans un martyrologe de maniĂšre clandestine. De lĂ  vient la rumeur sur le fait qu’il soit dĂ©clarĂ© saint.

Doctrine

Opera omnia, 1715.

C’est en acquiesçant Ă  la bontĂ© essentielle de la CrĂ©ation que ClĂ©ment d’Alexandrie entra dans la foi chrĂ©tienne. Comme Justin le Philosophe, il accorda sa prĂ©fĂ©rence philosophique Ă  Platon qui, selon lui, s’approchait le plus de la VĂ©ritĂ© chrĂ©tienne.

C’est dans une double perspective que ClĂ©ment d'Alexandrie perçut le christianisme : d’une part en tant que « philosophie », mais aussi en tant que rĂ©alitĂ© qui, par sa force mystĂ©rieuse, est en mesure de transformer et de sublimer l’homme jusqu’au plus profond de son ĂȘtre. De plus, ce n’est pas tant par goĂ»t du mystĂšre que par recherche du vrai que ClĂ©ment adhĂ©ra au christianisme. Dans la doctrine chrĂ©tienne, il dĂ©couvrit la vĂ©ritĂ© pleine et sĂ©vĂšre, entiĂšre et dĂ©finitive, Ă  laquelle toute quĂȘte philosophique devait aboutir. Cette vĂ©ritĂ© comporte la connaissance de Dieu, le jugement moral et la raison.

Tandis que la lecture de Platon lui avait donnĂ© l’intuition de la VĂ©ritĂ©, il en acquiert la certitude par la connaissance de l’Épiphanie divine, c’est-Ă -dire du Christ. Il lit ses expĂ©riences spirituelles comme la traduction en acte de la VĂ©ritĂ© encore obscure du platonisme, dĂ©livrĂ©e par Dieu sous la forme d’un don Ă  la fois rationnel (la parole du Christ) et expĂ©rimental (la vie chrĂ©tienne). FĂ©nelon a repris ces idĂ©es Ă©sotĂ©riques. Ce dernier a Ă©tĂ© l’objet pour cela de critiques fermes de la part des Ă©rudits de son temps.

  • Un riche peut-il ĂȘtre sauvĂ© ?
Ô riche, si tu es raisonnable, navigue vers cette assemblĂ©e de fĂȘtes (He 12, 22) et, s’il le faut, parcours toute la terre (Mt 23, 15) ! N’évite ni les dangers ni les efforts pour te procurer ici-bas un royaume cĂ©leste. Ce royaume, un homme te le donnera, parce qu’il imite Dieu. Pour avoir un peu reçu ici-bas, il te fera habiter lĂ -haut avec lui pour toujours. Supplie-le d’accepter, hĂąte-toi, lutte et crains qu’il ne te juge indigne, car il ne lui a pas Ă©tĂ© ordonnĂ© de recevoir, mais il t’a Ă©tĂ© ordonnĂ© d'offrir[2].
  • Mais lui devint sombre et s'en alla tout triste
Si quelqu’un fait pĂ©nĂ©trer l’amour dans son Ăąme, il peut venir Ă  bout de ses erreurs, mĂȘme s’il est nĂ© dans le pĂ©chĂ© (Jn 9,34) et qu’il ait commis beaucoup d’actes dĂ©fendus, Ă  condition de faire grandir en lui l’amour et d’éprouver un repentir sincĂšre. Ne t’abandonne pas Ă  un dĂ©sespoir insensĂ©, puisque tu sais quel est le riche qui n’a pas sa place aux cieux et comment user de tes biens pour Ă©chapper Ă  la malĂ©diction de la richesse, Ă  l’obstacle qu'elle met devant la vie, et pouvoir jouir de l'Ă©ternitĂ© bienheureuse.
Admettons que, par ignorance, faiblesse ou circonstance involontaire, on tombe dans des fautes ou des erreurs aprĂšs avoir reçu le sceau et la rĂ©demption, au point d’ĂȘtre totalement abattu, Dieu ne prononce pas pour autant une condamnation dĂ©finitive ! Les portes restent ouvertes Ă  tout homme qui se tourne en vĂ©ritĂ© vers lui de tout son cƓur, et le PĂšre reçoit avec une immense joie le fils qui se repent vraiment (Lc 15,20-24). Le repentir vĂ©ritable consiste Ă  ne plus retomber dans les mĂȘmes fautes et Ă  extirper complĂštement de l'Ăąme celles qui avaient entraĂźnĂ© une condamnation Ă  mort ; dĂšs qu'elles auront Ă©tĂ© Ă©liminĂ©es, Dieu viendra de nouveau habiter en toi[3].

Écrits

ClĂ©ment d'Alexandrie s'appuie ici sur un dialogue de Platon mettant en scĂšne Socrate (Premier Alcibiade, 109 e) pour expliquer l'Évangile[4].

Docte ignorance

« Le juste recherchera une dĂ©couverte pleine d’amour et, dans son effort pour l’atteindre, il trouve le bonheur ; Ă  qui frappe, dit la Parole, on ouvrira ; demandez, et il vous sera donnĂ© (Lc 11, 9). Car ceux qui s’emparent du Royaume ont Ă©tĂ© appelĂ©s violents (Mt 11, 12), parce qu’ils exploitent non la violence des controverses, mais celle de la continuitĂ© d’une vie droite et des priĂšres ininterrompues.
S’arrĂȘter Ă  l’examen de son ignorance, voilĂ  ce que doit d’abord apprendre celui qui marche selon la raison. L’ignorance a poussĂ© Ă  chercher ; en cherchant, on trouve le maĂźtre ; l’ayant trouvĂ©, on a cru et, croyant, on a espĂ©rĂ© ; puis, par l’amour, on s’assimile alors Ă  l’aimĂ©, se hĂątant d’ĂȘtre ce qu’on a commencĂ© par aimer.
Telle est Ă  peu prĂšs la mĂ©thode que Socrate suggĂšre Ă  Alcibiade, qui l’interroge ainsi : « Ne penses-tu pas que je trouverai ? – Tu le pourras, si tu cherches. – Et ne crois-tu pas que je chercherai ? – AssurĂ©ment, si tu penses que tu ne sais pas. »
C’est aussi le sens des lampes des vierges sages, qui de nuit sont allumĂ©es dans les tĂ©nĂšbres de l’ignorance que l’Écriture a dĂ©signĂ©e indirectement par la nuit (Mt 25, 1-13). Les Ăąmes sages, pures comme des vierges, comprenant qu’elles sont elles-mĂȘmes placĂ©es dans l’ignorance du monde, allument les tĂ©nĂšbres, chassent l’ignorance, recherchent la vĂ©ritĂ© et attendent l'apparition du MaĂźtre. »

— Stromates, 5, 16,6 - 17,3, trad. P. Voulet et A. Le Boulluec, « Sources ChrĂ©tiennes » 278, Cerf, Paris, 1981, p. 51-53.

Ouvert à la culture profane de son époque, Clément d'Alexandrie a été un pionnier de la philosophie chrétienne et un précurseur de la théologie alexandrine[5].

Commentaire selon saint Matthieu (Mt 19, 23-30) :

ClĂ©ment. IcĂŽne de la seconde moitiĂ© du XIVe siĂšcle. Église de la MĂšre de Dieu, Perivleptos Ă  Ohrid[6].
Le désespoir du chameau

« Certains riches, pour n'avoir Ă©coutĂ© que rapidement et distraitement la parole du Seigneur d'aprĂšs laquelle il sera plus facile Ă  un chameau de passer par un trou d'aiguille Ă  coudre qu'Ă  un riche d'entrer dans le royaume des Cieux, dĂ©sespĂ©rant d'eux-mĂȘmes Ă  la pensĂ©e qu'ils perdront la vie, se sont totalement abandonnĂ©s au monde et accrochĂ©s Ă  la vie d'ici-bas comme Ă  la seule qui leur fĂ»t laissĂ©e. Ainsi ils se sont Ă©cartĂ©s davantage de la Voie qui mĂšne lĂ -haut, sans continuer Ă  se demander qui sont les riches dont parle notre Seigneur et MaĂźtre, ni comment ce qui est impossible Ă  un homme peut devenir possible. D'autres ont bien compris comme il fallait, mais, nĂ©gligeant d'accomplir les actes qui mĂšnent au salut, ils n'ont pas pris les dispositions nĂ©cessaires pour obtenir ce qu'ils espĂ©raient.

Que le riche aux yeux du monde rĂ©flĂ©chisse sur son propre cas en regardant le comportement des athlĂštes ! Tel d'entre eux, dĂ©sespĂ©rant de pouvoir vaincre et gagner des couronnes, ne s'est mĂȘme pas inscrit Ă  la compĂ©tition ; tel autre, dont l'esprit avait conçu cette espĂ©rance, n'a acceptĂ© ni les efforts, ni le rĂ©gime, ni les exercices que cela lui imposait : il n'a pas Ă©tĂ© couronnĂ©, et ses espĂ©rances ont Ă©tĂ© déçues. Ainsi, mĂȘme au milieu des richesses de cette terre, absolument personne ne doit se proclamer privĂ© des rĂ©compenses promises par le Sauveur, si du moins il est fidĂšle et voit la grandeur de l'amour de Dieu pour les hommes ! »

— ClĂ©ment d'Alexandrie. Quel riche peut ĂȘtre sauvĂ© ? 2,2 - 3,5, trad. P. Descourtieux, Paris, Cerf, Sources chrĂ©tiennes 537, 2011, p. 105-109.

Bibliographie

Éditions anciennes

Le meilleur manuscrit de ClĂ©ment d'Alexandrie, datĂ© du XIe siĂšcle, a Ă©tĂ© rapportĂ© de Constantinople par Janus Lascaris pour la bibliothĂšque de Laurent le Magnifique. Il est utilisĂ© pour la premiĂšre Ă©dition de l'intĂ©gralitĂ© des Ɠuvres conservĂ©es en 1550, Ă©dition prĂ©parĂ©e Ă  Florence par Piero Vettori. Une traduction latine de Gentien Hervet est imprimĂ©e en 1551 par le mĂȘme imprimeur, Lorenzo Torrentino[7].

Éditions

Parmi les éditions les plus récentes, signalons celle des Sources Chrétiennes publiée au Cerf, commencée en 1949 (2e édition revue et corrigée en 1991-2011), et celle de la Cambridge University Press (2005).

A noter que, si Ă©tonnant que cela paraisse, l’édition des « Sources chrĂ©tiennes » n’est pas complĂšte, bien que la figure de ClĂ©ment d’Alexandrie fĂ»t l’un des auteurs de dĂ©part de la collection dans les annĂ©es 1940. Curieusement, il manque le 3e volume des Stromates. Personne ne sait pourquoi, ni quand cette Ɠuvre majeure des premiers Ă©crits chrĂ©tiens pourra ĂȘtre lue en entier dans le monde francophone : si l’on tient compte de la date de parution des premiers volumes, cela fait prĂšs de 80 ans que le travail demeure inachevĂ©.

Traductions françaises modernes

  • Extraits de ThĂ©odote, trad. F. Sagnard, 2° Ă©d., Paris, Le Cerf, coll. "Sources chrĂ©tiennes", 1970, 280 p. Trad. Antoine EugĂšne Genoud, Le divin maĂźtre, ou Le pĂ©dagogue, 1839
  • Le pĂ©dagogue, trad. Claude MontdĂ©sert, Henri-IrĂ©nĂ©e Marrou, Chantal Matray, Paris, Le Cerf, coll. "Sources chrĂ©tiennes", 1976, 3 vol.
  • Protreptique, trad. Claude MontdĂ©sert et A. Plassart, 4° Ă©d., Paris, Le Cerf, coll. "Sources chrĂ©tiennes", 216 p.
  • Stromates : livres I-V, trad. Pierre Voulet, Paris, Le Cerf, coll. "Sources chrĂ©tiennes". Stromates (vers 193 ss.) : livre I, trad. M. Caster, 2006, 180 p. ; livre II : trad. Claude MondĂ©sert, 2006, 146 p. ; livre IV : trad. Claude MontdĂ©sert, 2001, 368 p. ; livre V, en 2 t. : trad. P. Voulet, 1981 ; livre VI : trad. P. Descourtieux, 1999, 432 p. ; livre VII : trad. Alain Le Boulluec, Le Cerf, 1997, 360 p. ; Traduction d'Antoine EugĂšne Genoud, 1839 : « Stromates, Livres I Ă  VII »
  • Le PĂ©dagogue, traduction de B. Troo et P. Gauriat et commentaires, Édition J.-P. Migne, coll. « Les PĂšres dans la Foi », 1991, (ISBN 2-908587-06-8)
  • FĂ©nelon et Dominique Tronc, La Tradition secrĂšte des mystiques : Ou le Gnostique de saint ClĂ©ment d'Alexandrie, Arfuyen, coll. « Les carnets spirituels », , 215 p. (ISBN 978-2-84590-091-2)
  • Les Stromates : Stromate I, Ă©dition bilingue français-grec, Cerf, coll. « Sources chrĂ©tiennes, n° 30 », , 180 p. (ISBN 978-2-204-08161-0)
  • Les Stromates : Stromate II, Cerf, coll. « Sources ChrĂ©tiennes », , 146 p. (ISBN 978-2-204-08163-4)
  • (grc) Patrick Descourtieux (trad. du grec ancien), Quel riche sera sauvĂ© ?, Paris, Cerf, coll. « Sources chrĂ©tiennes », , 250 p. (ISBN 978-2-204-09530-3)
  • « Quel riche sera sauvĂ© ? Traduction de M. de Genoude (1848) »
  • ClĂ©ment d’ Alexandrie, FB Editions (Sous la direction de) et Genoude (Traduction), Quel riche peut ĂȘtre sauvĂ©, CreateSpace Independent Publishing Platform, , 32 p. (ISBN 978-1-5056-3145-6)
  • Philippe Henne, ClĂ©ment d'Alexandrie, Paris, Les Ă©ditions du Cerf, coll. « Histoire », , 363 p. (ISBN 978-2-204-10155-4)
  • ClĂ©ment d’Alexandrie, Quel riche peut ĂȘtre sauvĂ©, Independently published, , 62 p. (ISBN 978-1-7201-6502-6)

Études anciennes

  • Victor HĂ©bert Duperron[8], Essai sur la polĂ©mique et la philosophie de ClĂ©ment d'Alexandrie, thĂšse prĂ©sentĂ©e Ă  la FacultĂ© des lettres de Caen. Caen : A. Hardel, 1855. Ă©d. HardPress, coll. Format Kindle, 2018, 334 p. (ASIN B07H324851)
  • Joseph Cognat[9], ClĂ©ment d'Alexandrie, sa doctrine et sa polĂ©mique. Paris : E. Dentu, 1859. Ă©d. Wentworth Press, 2018, 528 p. (ISBN 978-0274027736)

Études modernes

ClĂ©ment d'Alexandrie a fait l’objet de nombreuses Ă©tudes, y compris dans les annĂ©es les plus rĂ©centes. Voir sa notice dans CPG (Clavis Patrum Graecorum), 1375-1399.

  • Jean-Yves Leloup, Introduction aux "vrais philosophes" : Les PĂšres grecs, un continent oubliĂ© de la pensĂ©e occidentale, Paris, Albin Michel, 1998, chap. V : ClĂ©ment d'Alexandrie, pp. 57-69.
  • Raoul J. Mortley, « áŒˆÎœÎ±Î»ÎżÎłÎŻÎ± / AnalogĂ­a chez ClĂ©ment d’Alexandrie », Revue des Études Grecques, t. 84, nos 399-400,‎ , p. 80-93 (lire en ligne, consultĂ© le )
  • CĂ©cile Daude, « Discours et conversion chez ClĂ©ment d’Alexandrie », Collection de l’Institut des Sciences et Techniques de l’AntiquitĂ©, vol. Annales littĂ©raires de l’UniversitĂ© de Besançon, no 578,‎ , p. 41-84 (lire en ligne, consultĂ© le )
  • Henri-IrĂ©nĂ©e Marrou, « Morale et spiritualitĂ© chrĂ©tiennes dans le PĂ©dagogue de ClĂ©ment d'Alexandrie », Publications de l’École Française de Rome, vol. Christiana tempora. MĂ©langes d'histoire, d'archĂ©ologie, d'Ă©pigraphie et de patristique. Rome,‎ , p. 355-363 (lire en ligne, consultĂ© le )
  • Henri-IrĂ©nĂ©e Marrou, « Humanisme et christianisme chez ClĂ©ment d'Alexandrie d'aprĂšs le PĂ©dagogue », Publications de l'École française de Rome, vol. Christiana tempora. MĂ©langes d'histoire, d'archĂ©ologie, d'Ă©pigraphie et de patristique. Rome, no 35,‎ , p. 337-354 (lire en ligne, consultĂ© le )
  • Édouard des Places, « Les citations profanes de ClĂ©ment d’Alexandrie dans le IIIe Stromate », Revue des Études Grecques, t. 99, nos 470-471,‎ , p. 54-62 (lire en ligne, consultĂ© le )
  • AndrĂ© MĂ©hat, Études sur les Stromates de ClĂ©ment d'Alexandrie, Éditions du Seuil, 1966, Collection Patristica Sorbonensia, PrĂ©sentation en ligne dans la Revue des Études Grecques, et Recension dans la Revue des Études Anciennes.
  • Alain Le Boulluec, « La rencontre de l’hellĂ©nisme et de la “philosophie barbare” selon ClĂ©ment d’Alexandrie », Publications de l’AcadĂ©mie des Inscriptions et Belles-Lettres (Actes du colloque de la villa KĂ©rylos des 2 et 3 octobre 1998), no 9,‎ , p. 175-188 (lire en ligne, consultĂ© le ).
  • Claude MondĂ©sert, ClĂ©ment d'Alexandrie. Introduction Ă  l'Ă©tude de sa pensĂ©e religieuse Ă  partir de l'Écriture, Paris, Aubier, 1944.

Notes et références

  1. Saint ClĂ©ment d'Alexandrie, fĂȘte le 4 dĂ©cembre, site Nominis.
  2. ClĂ©ment d'Alexandrie, Quel riche peut ĂȘtre sauvĂ© ? 31,7 - 32,5 ; 38,4 - 39,2, trad. P. Descourtieux (Sources ChrĂ©tiennes 537, Cerf, Paris, 2011, p. 183-187.)
  3. Op. cité : trad. P. Descourtieux (Sources Chrétiennes 537, p. 183-187.)
  4. Platon : Premier Alcibiade (français) : traduction de Victor Cousin..
  5. L'École thĂ©ologique d'Alexandrie.
  6. L’admirable Presveta Bogorodica Perivleptos est le chef-d’Ɠuvre d’Ohrid.
  7. Lorenzo Torrentino (1500 ?-1563). data.bnf.fr.
  8. Victor HĂ©bert Duperron (1819-1894). data.bnf.fr.
  9. Joseph Cognat (1821-1887). data.bnf.fr.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.