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Cimetière des Carmes (Clermont-Ferrand)

cimetière situé à Clermont-Ferrand, en France

Le cimetière des Carmes est le plus ancien cimetière en activité de la ville de Clermont-Ferrand.

Cimetière des Carmes (Clermont-Ferrand)
Image dans Infobox.
Chapelle de Riberolles
Pays
Région
Commune
Superficie
11 hectares
Tombes
6 000
Mise en service
Coordonnées
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Point carte.svg
Géolocalisation sur la carte : Clermont Auvergne Métropole
(Voir situation sur carte : Clermont Auvergne Métropole)
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Histoire

Le cimetière est situé dans l'ancien enclos de l'abbaye des Carmes déchaussés, dite abbaye de Chantoin. Le couvent avait été créé au cours du VIIIe siècle par des religieuses suivant la règle de saint Augustin. À l'instigation de l'évêque Joachim d'Estaing, il fut cédé aux Carmes déchaussés en 1637. L'abbaye fut vendue comme bien national en 1791 pendant la Révolution française.

En janvier 1816, Antoine Blatin, alors adjoint au maire et futur maire de Clermont-Ferrand, fait l'acquisition au nom de la ville de l'enclos de l'abbaye. L'achat avait été réalisé de façon conjointe par la ville (60 %) et par le diocèse de Clermont (40 %) pour la somme de 36 000 francs. Son ouverture permit la fermeture de plusieurs autres cimetières (Morée, Capucin, Saint-Robert de Montferrand) trop petits et insalubres.

La partie du cimetière destinée aux inhumations fut agrandie à plusieurs reprises (1846, 1885 et 1908). Le dernier agrandissement de 1908 vit l'ouverture du secteur dit du « Pré-Bertrand » au nord de la Tiretaine. Il existe un petit carré israélite géré par le consistoire et séparé par une grille.

Le cimetière a été touché par la tempête de vent de 1999. Il fallut abattre de nombreux arbres et restaurer certaines tombes.

Le cimetière

Sculpture en pierre de Volvic, détail d'une chapelle : un ange portant une couronne

Le cimetière s'étend sur onze hectares. Il comporte six mille concessions et cent huit allées. Il est coupé en deux par la rivière Tiretaine.

Jusqu'au milieu des années 1940, la presque totalité des tombes et chapelles ont été construites en utilisant la pierre volcanique locale dite pierre de Volvic (andésite), de couleur gris foncé caractéristique. Cette particularité et cette uniformité donnent un aspect assez unique à ce cimetière.

De nombreuses personnalités clermontoises et auvergnates ont été enterrées dans la partie la plus ancienne (au sud de la Tiretaine) du cimetière (liste non exhaustive) :

Voir aussi : Catégorie:Personnalité inhumée au cimetière des Carmes de Clermont-Ferrand.

Les carrés militaires, les monuments aux morts

Le monument aux morts de la Première Guerre mondiale, près de l'entrée principale

Outre le cimetière proprement dit, il comporte plusieurs monuments aux morts militaires :

Il y a également des carrés militaires où cinq cents soldats sont enterrés :

  • Première Guerre mondiale,
  • Seconde Guerre mondiale (soldats réguliers français, résistants FFI, soldats britanniques, canadiens et néo-zélandais).

L'église des Carmes déchaussés

L'église des Carmes déchaussés est située à gauche de l'entrée principale du cimetière. L'église actuelle a été construite au XVIIIe siècle à l'emplacement de l'ancien couvent.

Elle avait été précédée par d'autres églises. L'abbaye des Carmes ayant subi plusieurs incendies, les moines décidèrent de la construction d'une nouvelle église. Les travaux furent réalisés à partir de 1752 avec d'autres interventions plus tard. Elle est de style baroque. Son plan est dit en quatrefeuille. Elle est couverte par un dôme qui fut reconstruit au XIXe siècle.

Elle a perdu sa vocation religieuse au début du XXe siècle et est aujourd'hui utilisée comme entrepôt. Attenant à l'église, une partie de l'ancien couvent subsiste. Les bâtiments sont actuellement occupés par la société Michelin.

Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1976[3].

Dans la littérature

Le Dragon de Jade de Christophe Masson (Éditions Revoir, 2019) (ISBN 978-2-3526-5148-2) débute au cimetière des Carmes devant la tombe d'un aviateur néo-zélandais.

Bibliographie

Notes et références