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Christina Koch

Christina Hammock Koch, née le à Grand Rapids au Michigan, est une astronaute américaine. Après une formation en ingénierie électrique et en physique, elle travaille en tant qu'ingénieure électricienne au Centre Goddard de la NASA puis à l'Université Johns-Hopkins. Elle devient également ingénieure de recherche pour l'United States Antarctic Program et la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), passant notamment un séjour d'un an à la base antarctique Amundsen-Scott.

Christina Koch
Portrait officiel de Christina Koch portant une combinaison EMU.
Portrait officiel de Christina Koch portant une combinaison EMU.

Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
Agence spatiale NASA
SĂ©lection Groupe 21 de la NASA
Naissance
Grand Rapids, Michigan
Occupation précédente Ingénieure électricien
Ingénieure de recherche
Occupation actuelle Astronaute
Durée cumulée des missions 328 j 13 h 58 min
Sorties extravéhiculaires 6
Durée cumulée 42 h 15 min
Mission(s) Soyouz MS-12
Expédition 59
Expédition 60
Expédition 61
Soyouz MS-13
Insigne(s) ISS Expedition 59 logo ISS Expedition 60 logo ISS Expedition 61 logo

En 2013, elle est sélectionnée par la NASA en tant que membre du groupe d'astronautes 21. Elle termine son entraînement de candidat‑astronaute en 2015, et s'envole le à bord de Soyouz MS-12 depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan pour sa première mission à bord de la Station spatiale internationale. Durant son séjour elle réalise, avec Jessica Meir la première sortie spatiale exclusivement féminine. À son retour le , elle détient avec 328 jours le record du plus long vol continu dans l'espace pour une femme.

Formation

Christina Koch est native de Grand Rapids dans le Michigan et elle grandit à Jacksonville en Caroline du Nord. Au cours de sa scolarité elle étudie au lycée White Oak (en) à Jacksonville ainsi qu'à l'École de science et de mathématiques de Caroline du Nord (en) à Durham. En 2001 elle obtient un baccalauréat universitaire en sciences en ingénierie électrique, puis un second en physique et une maîtrise universitaire ès sciences en ingénierie électrique en 2002, tous à l'Université d'État de Caroline du Nord à Raleigh[1].

DĂ©buts professionnels

Elle commence sa carrière en 2002 en tant qu'ingénieure électricienne au centre spatial Goddard de la NASA, au laboratoire d'astrophysique des hautes énergies. Elle contribue alors aux instruments scientifiques de plusieurs missions de l'agence. Elle devient ensuite ingénieure de recherche pour l'United States Antarctic Program de 2004 à 2007, incluant un séjour d'un an à la base antarctique Amundsen-Scott ainsi qu'une saison à la base antarctique Palmer. À ce poste, elle fait également partie de l'équipe de pompiers, recherche et sauvetage. De 2007 à 2009, elle travaille à l'Université Johns-Hopkins au département spatial de physique appliqué de nouveau en tant qu'ingénieure électricienne. Elle contribue à des instruments étudiant les radiations pour des missions de la NASA, dont Juno et Van Allen Probes. En 2010, elle retourne au travail scientifique en milieu reculé, avec des visites à la base antarctique Palmer ainsi que plusieurs hivernages à la Station Summit au Groenland. En 2012, elle travaille pour l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA) à l'observatoire d'Utqiagvik (Global Monitoring Division Baseline Observatory) en Alaska en tant qu'ingénieure militaire (Field Engineer), puis en tant que chef de station à l'observatoire des Samoa américaines (American Samoa Observatory)[1].

Astronaute

Christina Koch allumant un feu lors d'un entraînement de survie en 2013 .

En , elle est sélectionnée en tant qu'un des huit membres du groupe d'astronautes 21 de la NASA. Lors de sa formation, elle apprend le fonctionnement des systèmes de la station spatiale internationale, le pilotage d'avions T-38 Talon et T-6 Texan II et la manipulation du bras robotique Canadarm 2. Elle est également formée aux sorties extravéhiculaires (EVA) et apprend le russe. En 2018, elle est assignée à sa première mission, un vol de longue durée à bord de la station spatiale internationale[1]. Le elle est nommée en tant qu'une des 18 membres de l'Artemis Team, la rendant éligible à une mission du programme Artemis à destination de la Lune[2].

Expéditions 59/60/61

Jessica Meir et Christina Koch avant la première sortie spatiale entièrement féminine.

Elle s'envole à bord de Soyouz MS-12 le avec l'astronaute Nick Hague et le cosmonaute russe Alexeï Ovtchinine depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan pour une mission de longue durée à bord de la station spatiale internationale. Durant son séjour, l'équipage réalise des centaines d'expériences portant sur la biologie, l'étude de la Terre, la médecine, les sciences physiques et le développement de nouvelles technologies. Sa mission connaît également des points forts scientifiques tel que l'amélioration du spectromètre magnétique Alpha étudiant la matière noire, la croissance de cristaux de protéines pour la recherche pharmaceutique, et le test de l'impression 3D de tissus biologiques en microgravité[1].

Christina Koch s'extrayant de la capsule Soyouz Ă  son retour sur Terre.

Au cours de sa mission elle participe Ă  six sorties extravĂ©hiculaires (EVA) sur les flancs de la station. La première a lieu le avec Nick Hague et dure 6 heures 45 minutes, les deux astronautes installant avec succès trois batteries lithium-ion en remplacement de six anciennes batteries nickel-hydrogène. Christina Koch participe ensuite Ă  une sĂ©rie de deux EVA en compagnie de l'astronaute Andrew Morgan les 6 et d'une durĂ©e respective de 7 heures 01 minutes et 6 heures 45 minutes afin de continuer le remplacement des batteries, cette fois-ci sur le segment P6, tout Ă  l'extrĂ©mitĂ© de la poutre de la station spatiale internationale. Le , elle participe avec Jessica Meir Ă  la première sortie dans l'espace entièrement fĂ©minine d'une durĂ©e de 7 heures et 17 minutes afin de remplacer un contrĂ´leur de batterie[Note 1] installĂ© lors de la prĂ©cĂ©dente EVA ayant Ă©chouĂ© Ă  s'activer. Pendant l'EVA elle reçoivent par ailleurs un appel du prĂ©sident Donald Trump depuis la Maison Blanche pour les fĂ©liciter de cette première[3]. Elles effectuent ensemble deux EVA supplĂ©mentaires les 15 et d'une durĂ©e respectives de 7 heures 29 minutes et 6 heures 58 minutes pour complĂ©ter le remplacement des batteries[4].

Après avoir participé aux expéditions 59, 60 et 61, elle rentre sur Terre le à bord de Soyouz MS-13 avec l'astronaute de l'ESA Luca Parmitano et le cosmonaute russe Alexandre Skvortsov. Avec 328 jours 13 heures et 58 minutes, il s'agit du plus long vol spatial jamais réalisé par une femme[1] - [5].

Artemis

Le , elle est sélectionnée par la NASA pour participer à Artemis II, la première mission habitée du programme Artemis. Elle deviendra ainsi la première femme à voyager au-delà de l’orbite terrestre basse[6].

Vie privée

Elle apprécie l'escalade, le surf, le yoga, la course, la photographie et la randonnée. Elle est mariée à Robert Koch[1].

Distinctions

Elle reçoit plusieurs prix au cours de sa carrière dont [1]:

  • United States Congress Antarctic Service Medal with Winter-Over distinction (2005) ;
  • NASA Group Achievement Award pour son travail sur le spectromètre Ă  rayon X du tĂ©lescope de la JAXA Suzaku (2005) ;
  • Invention of the Year nominee de l'UniversitĂ© Johns-Hopkins (2009) ;
  • NASA Group Achievement Award pour son travail sur les dĂ©tecteur de particules Ă©nergĂ©tiques de la sonde spatiale Juno de la NASA (2012}.

Notes et références

Notes

  1. En anglais : Battery Charge/Discharge Unit ou BCDU.

Références

  1. (en-US) Heather Tonnessen, « Christina Hammock Koch NASA Astronaut », sur NASA, (consulté le )
  2. (en-US) Sean Potter, « NASA Names Artemis Team of Astronauts Eligible for Early Moon Missions », sur www.nasa.gov, (consulté le )
  3. (en-US) Jeff Foust, « NASA astronauts complete repairs on historic spacewalk », sur spacenews.com, (consulté le )
  4. (en) « Christina Koch - EVA experience », sur spacefacts.de (consulté le ).
  5. (en-US) William Harwood, « Christina Koch having no problems re-adapting to Earth after record space flight – Spaceflight Now » (consulté le ).
  6. (en-US) Stephen Clark, « NASA names crew for first human mission to the moon in more than 50 years – Spaceflight Now » (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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