Accueil🇫🇷Chercher

Christian Tortora

Christian Tortora, né le dans le 3e arrondissement de Lyon[2] en France, est un journaliste sportif français spécialisé dans la Formule 1 et commentateur pour le réseau de télévision TVA Sports. Il a couvert sur place plus de 500 Grands Prix, et a été commentateur pendant de nombreuses années pour la chaîne de télévision RDS.

Christian Tortora
Surnom Torto[1]
Naissance
Lyon 3e, France
Nationalité Drapeau de la France Français
Profession Journaliste sportif
Spécialité Formule 1
MĂ©dias actuels
Pays Canada (Québec)
Média Télévision
Historique
Radio RMC (années 90)
Télévision TVA Sports (depuis 2018)

RDS (précédemment)

Biographie

Enfance

Christian Tortora naît à Fourvière dans la ville de Lyon le [3], fils d'un postier et d'une couturière issus de Nice et ayant déménagé à Lyon temporairement à la suite d'un changement d'affectation. Ils retournent à Nice, puis, à la suite de la séparation de ses parents, Christian Tortora déménage à Bordeaux avec sa mère pour ensuite, plus tard, retourner dans la ville natale de ses parents[3]. Il passe son baccalauréat en mécanique et décroche un diplôme dans l'enseignement.

La voie de la chanson

Chantant à la radio dans un cirque d'hiver, il se fait remarquer par Roland Berger, un découvreur de jeunes talents comme Johnny Hallyday, Dalida et plusieurs autres, qui l'engage comme chanteur à Paris sous le pseudonyme de Christian Régis, au début en interprétant des chansons empruntées à d'autres chanteurs. Il forme ensuite son propre groupe qui est baptisé Les Caleçons Longs[4] - [5]. Cette partie de carrière s'est étendue sur une période d'environ sept ans et il a enregistré trois disques pour Barclay et Philips[6].

Le départ vers le Québec

Pendant cette période, vivant au gré du temps, n'ayant pas le sou, il rencontre à Paris Marcel Béliveau qui le persuade de venir au Québec[4] - [7]. Tortora débarque au Québec à l'âge de 23 ans, vers 1967, sans sa femme et ses enfants qui le rejoindront plus tard[8]. Puis il trouve un travail dans un garage grâce à son diplôme de mécanique et peut faire venir sa femme et ses enfants ; ils s'installent à Montréal. Il travaille la journée et réussit, par le truchement d'un ami, à enseigner la mécanique à Granby à des élèves le soir. Avec ces deux emplois, il peut se renflouer financièrement[9].

Il s'intéresse au sport automobile grâce à un ami monégasque qui était pilote automobile et qui se trouvait au Québec. Il commence à arpenter les divers circuits québécois et voit Gilles Villeneuve pour la première fois en 1977 au Lac-Saint-Jean, qui deviendra son ami[4]. Au Mont-Tremblant, lors d'une course, il doit remplacer Marcel Béliveau au micro de la station radio CKAC pour y commenter la course. Il commente les courses suivantes et réalise plusieurs entretiens avec Gilles Villeneuve qui participe à ces courses de Formule Atlantique[10].

Carrière de journaliste

Tortora commence sa carrière professionnelle de commentateur de Formule 1 en mars 1978 au Grand Prix d'Afrique du Sud sur le circuit de Kyalami[11]. Il débute au micro de la station CJMS, avant de rejoindre en 1989 la chaîne de télévision RDS où il complète le duo de commentateurs formé par Pierre Houde et Bertrand Houle qui opèrent en studio à Montréal, lui étant sur le site des Grands Prix[12] - [1]. Il commente également les courses sur Radio Monte Carlo dans le courant des années 1990 et coopère aussi avec La Presse, la station de radio CKAC et le groupe Quatre Saisons (TQS)[4] - [13]. En 2017, il ne renouvelle pas son contrat avec RDS à la suite d'un désaccord salarial, et commente ponctuellement le Grand Prix du Canada pour la radio montréalaise 91.9 Sports[12].

En 2018, après 40 ans de métier, il compte plus de 500 Grands Prix couverts sur place[14]. A cette date, il rejoint la chaîne de télévision TVA Sports[14].

En début de carrière, il a fait plusieurs reportages sur des sujets autres que la Formule 1, des petits événements mais aussi des événements internationaux comme l'attentat contre le Pape ou la guerre au Liban[4]. Il a couvert également le séisme d'El Asnam (Algérie) de 1980, qui a causé de nombreuses victimes. En 1981, le prix Charles Edwards récompense l'un de ses reportages sur ce séisme, passé sur Radiomutuel[15] - [16].

Bibliographie

  • Christian Tortora et Martine Camus, F1, mes coups de cĹ“ur, mes coups de gueule, MontrĂ©al, Les Éditions La Presse, , 192 p. (ISBN 2-923194-25-X).

Prix et récompenses

  • Prix Charles Edwards (Canada) en 1981

Notes et références

  1. « Christian Tortora », sur RDS (consulté le )
  2. Archives municipales de Lyon, 3e arrondissement, tables décennales des naissances 1943-1952, cote 2E2758
  3. Tortora et Camus 2006, p. 7
  4. « Reportage au Point - La Formule 1 et Christian Tortora », sur ici.radio-canada.ca, (consulté le )
  5. Tortora et Camus 2006, p. 11
  6. Tortora et Camus 2006, p. 9
  7. Tortora et Camus 2006, p. 13
  8. Tortora et Camus 2006, p. 15
  9. Tortora et Camus 2006, p. 18
  10. Tortora et Camus 2006, p. 20
  11. Tortora et Camus 2006, p. 37
  12. Louis Butcher, « Retour aux sources », sur journaldemontreal.com, (consulté le )
  13. Réjean Tremblay, « Douze ans à faire le tour du monde - Christian Tortora couvrira dimanche sa 202e course de formule Un », La Presse,‎ , p. 5 (lire en ligne [PDF])
  14. Louis Butcher, « Christian Tortora, la voix de la F1 à TVA Sports », sur journalduquebec.com, (consulté le )
  15. « Remise des prix des directeurs d’information », Le Nouvelliste,‎ , p. 49 (lire en ligne [PDF])
  16. Tortora et Camus 2006, p. 26
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.