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Chicago Board of Trade

Le Chicago Board of Trade (CBOT), en français : « Bourse de commerce de Chicago », fondĂ©e en 1848, est la deuxième plus ancienne bourse de commerce au monde après la bourse du riz de DĹŤjima, crĂ©Ă©e en 1697. Elle siège dans le secteur du Loop Ă  Chicago, aux États-Unis. Plus de 50 diffĂ©rentes options et contrats Ă  terme y sont traitĂ©s, par les quelque 3 600 membres du CBOT, Ă  la corbeille et par eTrading. Le volume des Ă©changes en 2003 y a dĂ©passĂ© les 454 millions de contrats. Le , le CBOT a fusionnĂ© avec le Chicago Mercantile Exchange (CME) pour former le CME Group et a cessĂ© d'exister en tant qu'entitĂ© indĂ©pendante[1]...

Logo du CBOT sur son bâtiment.

Histoire

L'association de négociants et le silo-élévateur

La corbeille du CBOT en 1993.

Afin de sécuriser les transactions entre acheteurs et vendeurs de matières premières, les marchands américains ont développé le système des contrats à terme. Comme le risque de crédit posait toujours un problème, il fut décidé de créer le CBOT, qui permettait de rassembler en un même lieu acheteurs et vendeurs.

Le CBOT est créé en 1848, dans une période de grande incertitude sur le prix des céréales: l'offre américaine risque de noyer le marché , car elle est dopée par l'immigration de nombreux fermiers allemands dans la région des Grands Lacs, mais il y a aussi un risque de flambée des cours car les récoltes européennes sont désastreuses, en particulier après les crues de la Loire en France et la Grande Famine en Irlande. De plus, l'abolition des Corn Laws à l'été 1846 en Angleterre ouvre grand les scénarios possibles de l'import/export.

La création du CBOT correspond aussi à deux inventions majeures, qui commencent à être exploitées sur le pourtour des Grands Lacs à la même époque, en tout premier lieu l'élévateur à grains de Joseph Dart, mis au point en 1842. Dans l'année 1843, seulement 70 navires l'utilisent[2]. Mais dès 1846, plus de 4 millions de boisseaux de blé passent par Buffalo, contre une moyenne de un a deux millions les huit années précédentes [3], ce qui amène la production des Grands Lacs à mieux s'écouler. En 1847, des silos identiques sont installés à Brooklyn et Toledo puis en 1848 à Chicago, en 1851 à Oswedo, Fort Wayne et Détroit, et Milwaukee en 1853[4].

Le CBOT est loin d'être le premier "Bord of Trade" américain. En 1845, Joseph Dart l'inventeur du silo moderne, avait fondé le "Buffalo Board of Trade" (BBOT), avec d'autres marchands de la ville, dans le sillage de ce qui s'était fait à New York (1768), Baltimore (1821), Philadelphie (1833), La Nouvelle-Orléans (1834), Boston (1836) et Cincinnati (1839)[3].

En 1848, le premier télégramme est arrivé à Chicago, via Détroit, après 18 heures de délai, car la ligne télégraphique n'est pas achevée, mais permet déjà de révéler l'ampleur des fluctuations de cours. Dans une édition de septembre 1848, le Chicago Democrat de John Calhoun raconte que le cours du boisseau de blé passe de 80 à 85 cents seulement un quart d'heure après l'arrivée d'un télégramme mentionnant que les récoltes sont décevantes sur la côte est[5].

Les contrats Ă  terme

Les premiers silos-élévateurs à grains et les chemins de fer ont facilité le stockage et l'expédition à grand volume. Du coup, des commissionnaires sont embauchés par les meuniers pour avancer aux négociants 3/4 de la valeur marchande du grain avant même qu'il ne soit vendu. En échange des fonds avancés, les négociants fournissent des certificats mettant en garantie leur capacité de stockage. La relation d'affaires devient risquée car exposée aux variations imprévues des prix céréaliers au cours des années 1850, justifiant le recours aux contrats « forward (finance) » permettant de fixer le prix à l'avance.

L'irruption des contrats à terme dans l'économie moderne se fait à Chicago entre 1855 et 1865, selon les historiens, à partir de la pénurie mondiale de céréales et de l'engouement pour le carrefour des communications que constitue Chicago, qui attire les financiers, d'Atlanta à Montréal. Au même moment, le traité de réciprocité canado-américain séduit les négociants les plus anciens de Chicago, qui rêvent depuis longtemps de s'émanciper de New York en vendant à l'Europe via Montréal[6] - [7].

Les moissons de blé en France et Angleterre sont déficitaires de 108 millions de boisseaux en 1853, selon le Liverpool "Courier du 10 septembre[7]. La guerre de Crimée débute le 26 septembre et les deux pays s'y joignent un an après à cause du le refus russe d'évacuer les Principautés danubiennes. Cette guerre va accroître leurs besoins, et déclencher la spéculation sur les médiocres récoltes américaines.

Le Journal of Commerce du 23 septembre 1853 observe par ailleurs que la pénurie de silos à Chicago déprime les prix des maïs venus de la rivière Illinois[7]. Jusque-là, Chicago représente un quart du blé mais la majorité des 3,6 millions de boisseaux maïs qui passent le verrou de Buffalo[7].

Production des trois principales céréales en 1854 et 1855 à Chicago[7]:

Blé Maïs Avoine
1854 2,1 6,4 3,2
1855 6,3 7,5 1,9
Évolution Triplement plus 15 % moins 35 %

Au printemps 1855, les récoltes semblent fondre dans l'Ohio et la vallée du Mississippi[7], comme en 1850, quand les prix élevés aspiraient vers Saint-Louis le blé des ports du Nord de Chicago[7]. Les exportations de blé de New York, chutent à seulement 28000 boisseaux de blé sur la période janvier à mi-avril 1855, puis encore moins sur le 5 mois suivants de 1855[7]... alors que la demande européenne est à son comble pour cause de fermeture partielle de la mer Noire lors de la guerre de Crimée. Une solution pour les négociants face à une spéculation manifestement à court terme : acheter à un horizon un peu plus éloigné, de quelques mois.

Sur le marché de la livraison immédiate, la spéculation culmine en mai puis se dégonfle à la mi-juillet au constat d'une formidable récolte battant tous les records précédents, précipitant le blé à Chicago à 35 cents, 60 cents à Baltimore et 72 cents à Louisville (Kentucky)[7]. Les exportateurs se ruent sur l'opportunité pour approvisionner l'Angleterre, par Montréal mais ont peu de temps pour le faire. Du coup le prix rebondit, et les paysans stoppent leurs ventes dès qu'ils prennent connaissance des médiocres récoltes en Angleterre, en Allemagne et en France[7], pays dont les agents sont censés en plus venir faire des achats en Amérique[7].

Le blĂ© remonte Ă  1 dollar le 1er aoĂ»t puis 1,6 dollar Ă  la mi-octobre et se maintient Ă  1,5 dollar jusqu'Ă  la fermeture de la navigation sur les Grand Lacs[7].

D'avril Ă  dĂ©cembre, des contrats « forward » sont vendus presque tous les jours sur le New York Exchange[7]. Ils portent aussi sur le maĂŻs car il se dit que les EuropĂ©ens devront en acheter, comme en 1847, mĂŞme s'ils prĂ©fèrent le blĂ©[7]. Le blĂ© est hors de prix et l'AmĂ©rique en produit six fois moins que du maĂŻs. Les tĂ©lĂ©grammes envoyĂ©s aux quotidiens de Chicago relatent l'ampleur de l'engouement pour ces contrats « forward ». Le 31 mai, ils informent que de nombreux vendeurs les ont honorĂ©s en subissant une perte Ă©norme : un dollar par boisseau de farine[7], puis tĂ©moignent le 11 juin d'un bras de fer sur les prix[7], et le 25 juin de l'action d'un gros vendeur Ă  dĂ©couvert au comportent purement spĂ©culatif[7]. Les contrats « forward » sont nombreux aussi cette annĂ©e-lĂ  Ă  Saint-Louis, la Nouvelle-OrlĂ©ans, Milwaukee et Buffalo[7]. Des prix faramineux, entre 2 et 2,50 dollars le boisseau de blĂ©, sont constatĂ©s un peu partout[7], car les besoins europĂ©ens en blĂ© sont exacerbĂ©s. Le 10 juillet, les journaux font Ă©tĂ© d'une abondance de contrats pour livraison de septembre Ă  novembre[7]. "Entre mars et novembre, le maĂŻs prĂ©sentait souvent un intĂ©rĂŞt spĂ©culatif ", selon l'historien Charles H. Taylor[8].

Du 1er au 19 novembre justement[7], le gouvernement français s'est dĂ©cidĂ© Ă  acheter pour 1,2 million de dollars de blĂ©, directement Ă  Chicago, via son agent E. H. Hadduck[7], après avoir attendu que la spĂ©culation s'attĂ©nue. La fin du siège de SĂ©bastopol (1854-1855) annonce celle de la guerre de CrimĂ©e. C'est la première fois de l'histoire de Chicago que les acheteurs europĂ©ens contournent le nĂ©goce de New York[9]. La population de la ville augmente d'un quart en 1855 et son trafic par le lac Michigan de 50 % Ă  44 000 tonnes[7].

Sur l'ensemble des années 1860, la production américaine de blé progresse de 60 %. Elle augmente de 100 % dans la vallée de l'Ohio et bondit, en seulement six ans (1854-1860), de 2,1 à 15 millions de boisseaux dans le secteur contrôlé par Chicago, qui pèse alors 10 % du blé américain, l'un des très rares où le blé fait jeu égal avec le maïs, qui lui était encore trois fois supérieur en 1854 à Chicago. C'est une étape importante de la « Révolution agricole américaine » qui voit la production de blé par tête aux États-Unis passer de 3 à 10 boisseaux (de 81 à 272 kilos)[10].

En 1860 cependant, la production américaine reste encore marginale: 0,16 milliard de boisseaux, moins que celle d'avoine (0,18 milliard de boisseaux). Avec 0,9 milliard de boisseaux, celle de maïs est cinq fois plus importante. Dans l'Ohio, connecté à New York et à la Nouvelle-Orléans, elle passe de 59,1 à 87,5 millions de boisseaux entre 1855 et 1859.

Production américaine (en boisseaux): Maïs Blé
1850 0,5 milliard 0,1 milliard
1860 0,9 milliard 0,16 milliard

Avec l'aide des banques et négociants canadiens liés à Londres[8], la capacité des douze grands silos-élévateurs de Chicago passe de 0,75 à 4,1 millions de boisseaux entre 1855 et 1857, et le trafic y totalise 30 millions de boisseaux en 1860, moitié blé moitié maïs.

À partir de 1858, le CBOT envoie lui-même de nombreux messages télégraphiques en Europe, car il est devenu l'une des références pour les cours mondiaux[8]. La première crise sur le Chicago Board of Trade remonte aussi à 1858[8] : sous l'afflux des livraisons, la qualité du blé se dégrade, au point qu'un acheteur de New York retourne à l'envoyeur une cargaison de blé chargée de son[8]. En réaction, le CBOT se dote, dans sa charte de 1859, d'un système de normes de qualité[8] et, surtout, de pouvoirs " judiciaires " internes, renforcés et souverains[8]. Devenu la même année une association privée reconnue par l'État de l'Illinois, il en reçoit le droit de sanctionner et d'établir des règles, d'arbitrer des conflits.

L'émergence d'un énorme marché secondaire rend possible la revente des contrats « forward » avant la livraison, car des spéculateurs acceptent d'en acheter. Mais trouver un acheteur au moment du règlement du contrat reste souvent plus difficile. Le 27 mars 1863, le Chicago Board of Trade a donc adopté ses premières règles et procédures pour le règlement des contrats « forward ». En mai 1865, le CBOT, il commencé à transformer des contrats « forward », activement négociés et raisonnablement homogènes, en des contrats à terme standardisés[11] - [12]. Mais il faudra attendre encore 1884 pour qu'une chambre de compensation accompagne cette évolution à Chicago et dope le nombre de transactions en diminuant leur coût et leur risque de contrepartie. Les premières compensations complètes et organisées efficacement n'interviendront qu'en 1891 à Minneapolis.

Contexte général

C'est une période générale de modernisation des cultures céréalières.

L'arrivée du CBOT coïncide aussi avec celle de la moissonneuse-batteuse de Cyrus McCormick, installé à Chicago en 1847 pour commercialiser sa machine mise au point quinze ans plus tôt[10] - [13].

D'autres innovations ont lieu à la même époque: au milieu des années 1830, la première charrue en acier de John Deere, dont la société porte aujourd'hui encore son nom et en 1852 en Ontario la première faucheuse mécanique, mise au point par Daniel Massey, à l'origine de Massey-Ferguson[10].

Au cours des annĂ©es 1850, l'État de l'Illinois acquiert Ă  lui seul 2 500 miles de voies ferrĂ©es, tandis que l'ensemble du pays passe de 9 000 miles Ă  30 000 miles[14]. Chicago dĂ©passe le tonnage de Saint-Louis pour les cĂ©rĂ©ales en 1860, alors qu'en 1850 Saint-Louis en expĂ©diait deux fois plus[15]. En 1854, le chemin de fer rejoint le Mississippi Ă  l'ouest de Chicago, ce qui dope la production cĂ©rĂ©alière et les ventes de Cyrus McCormick[16], inventeur une douzaine d'annĂ©es plus tĂ´t de la moissonneuse-batteuse[17]. En 1856, il en vend 4000 contre seulement sept en 1842[18].

En 1919, la Chicago Butter and Egg Board [19], une spin-off du CBOT, fut restructurée afin de permettre à ses membres de traiter les contrats à terme et fut rebaptisée, Chicago Mercantile Exchange (CME).

Plus tard, la cotation de contrats à terme sur les carcasses de viandes au CBOT correspondra à la très forte croissance de l'industrie de la viande et du cuir, avec l'apparition de très grands troupeaux américains de bétail, qui se déplacent à travers le Texas puis les grandes plaines américaines dans la deuxième partie du XIXe siècle. Leur passage est suivi par l'augmentation très rapide des terres agricoles, créant une incertitude sur le futur niveau de l'offre et donc des prix.

Ce n'est que dans les années 1970, après l'instabilité financière entraînée par la fin de la convertibilité en or du dollar (1971) et les deux chocs pétroliers de 1973 et 1980 que se développent les contrats à terme sur produits financiers sur le CBOT et son grand rival et voisin, le CME. À partir de 1971, le CBOT obtient le droit de se diversifier dans les produits dérivés financiers [8]: options sur actions d'abord, puis sur obligations, sur taux (1975) ou sur contrats à terme d'instruments financiers (1982)[8].

Le , eut lieu l'introduction en Bourse (IPO) de 3 191 489 actions du CBOT Ă  54.00 ($US) par action. Ă€ la fin de sa première journĂ©e sur le marchĂ©, le cours de l'action Ă©tait montĂ© de 49 % Ă  80,50 ($US) Ă  la NYSE. En 2007, le CBOT et le CME ont fusionnĂ© pour former le CME Group.

Le bâtiment

De 1885 Ă  1929, le CBOT siège au Old Chicago Board of Trade Building en face de Jackson Boulevard Ă  Chicago. En 1930, le Chicago Board of Trade emmĂ©nage au 141 West Jackson Boulevard[20]. Il occupe l'immeuble connu sous le nom de Chicago Board of Trade Building, un gratte-ciel dessinĂ© par les architectes Holabird & Root, d'une hauteur de 184 m, il devient Ă  son achèvement le plus haut de la ville de Chicago jusqu'Ă  ce que le Richard J. Daley Center le surpasse en 1965. Ce bâtiment de style Art dĂ©co comprend des Ĺ“uvres du sculpteur Alvin Meyer (et est surmontĂ© d'une statue, de 9,5 m de haut), reprĂ©sentant la dĂ©esse de l'agriculture et des moissons, CĂ©rès, Ă©voquant le marchĂ© des matières premières. Le visage de CĂ©rès ne fut pas sculptĂ©, car son auteur, John Storrs selon la lĂ©gende pensait que l'immeuble de 44 Ă©tages resterait le plus haut de Chicago et, que par consĂ©quent, nul ne pourrait admirer le visage de sa sculpture. Le sculpteur explique plus simplement qu'il a voulu garder l'esprit des lignes verticales du bâtiment[21].

Le , le Chicago Board of Trade Building fut officiellement admis au sein des Chicago Landmarks[22], puis inscrit à l'inventaire des National Historic Landmarks, le [23]. Aujourd'hui le Board of Trade Building est entouré de nombreux gratte-ciel au cœur du très animé quartier du Loop.

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) William J. Brown, American Colossus: The Grain Elevator, 1843 to 1943: The Grain Elevator, 1843 to 1943, Lulu.com, (lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • (en) William Cronon, Nature's Metropolis: Chicago and the Great West, W. W. Norton & Company, (lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • William G Ferris, The grain traders : the story of the Chicago Board of Trade, East Lansing, Mich. : Michigan State University Press, 1988. (OCLC 17841375)
  • Charles Henry Taylor, History of the Board of Trade of the City of Chicago., Chicago, R.O. Law, 1917. (OCLC 6571457)

Notes et références

  1. Claire Gatinois, « Le Chicago Mercantile Exchange et le Chicago Board of Trade fusionnent », dans Le Monde du 12/07/2007, [lire en ligne]
  2. Brown 2009, p. 65
  3. Brown 2009, p. 71
  4. Brown 2009, p. 66
  5. Cronon 2009, p. 121
  6. Democratic Press, 19 janvier 1855
  7. Charles Henry Taylor, History of the Board of Trade of the City of Chicago, Volume 1, Chicago, R.O. Law, 1917.
  8. "Le Chicago Board of Trade, par Isabelle Mas, dans L'Express du
  9. Democratic Press du 19 novembre 1855
  10. "Cyrus McCormick et la moissonneuse", par TRISTAN GASTON-BRETON - dans LES ECHOS du 30/07/2003
  11. CME- CBOT Histoire et chronologie
  12. "Trade Options Online", par George A. Fontanills, aux EditionsJohn Wiley & Sons - 2009
  13. L'âge industriel de 1848 à 1939 (Europe & Amérique du Nord)
  14. Cronon 2009, p. 68
  15. Cronon 2009, p. 110
  16. Cronon 2009, p. 315
  17. Cronon 2009, p. 115
  18. Cronon 2009, p. 117
  19. (en) « Open Outcry to eTrading », Chicago Mercantile Exchange (consulté le )
  20. Image satellite du Chicago Board of Trade Building
  21. (en-US) « Why The Ceres Statue on the Board of Trade Has No Face – Mysterious Chicago » (consulté le )
  22. (en) Chicago Landmarks sur le site officiel de la ville de Chicago.
  23. (en) « Chicago Board of Trade Building », National Park Service (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

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