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Chevannay

Chevannay est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Chevannay
Chevannay
Église et monument aux morts.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement CĂ´te-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes des Terres d'Auxois
Maire
Mandat
Paul Lachot
2020-2026
Code postal 21540
Code commune 21168
DĂ©mographie
Population
municipale
37 hab. (2020 en diminution de 22,92 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 5,2 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 23′ 50″ nord, 4° 39′ 18″ est
Altitude Min. 345 m
Max. 533 m
Superficie 7,16 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Dijon
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Semur-en-Auxois
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Chevannay
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Chevannay
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Chevannay

    GĂ©ographie

    Le finage de la commune est façonné par la rencontre du vallon de Barain avec la vallée de l'Ozerain, formant de fortes pentes d'une dénivellation d'environ 150 m. Le point le plus bas sur l'Ozerain en limite nord du finage est de 360 m, le plus haut sur le promontoire entre les deux vallées au sud-ouest est à 516 m. Ce relief oriente l'activité vers l'élevage et l'exploitation forestière, près d'un tiers du territoire est occupé par les bois. Les fonds de vallées humides laisse la place à l'agriculture.

    Hydrographie

    Le ruisseau de Barain (ou de Révillon)[1], malgré sa courte longueur (env. 4 km), est alimenté par de nombreuses sources et apporte beaucoup d'eau à l'Ozerain, affluent de la Seine. D'autres sources apportent de l'eau directement à l'Ozerain.

    Hameaux, Ă©carts, lieux-dits

    Dans un paysage très vallonné, l'habitat est installé dans la vallée de l'Ozerain essentiellement dans le village, il n'y a pas de hameaux extérieurs.

    • habitat ou bâti Ă©cartĂ© : Chaudenay (ancienne grange monastique).
    • lieux-dits d'intĂ©rĂŞt local : ferme du Ravois.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Chevannay est une commune rurale[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (55,2 %), forêts (34,6 %), zones agricoles hétérogènes (10,2 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Monument aux morts de Chevannay.

    À l'est du finage, la limite de commune suit la voie romaine Alesia-Sombernon qui était à l'époque un axe important en Auxois. Elle reliait les voies navigables ou flottables du bassin versant Saône/Rhône à celui de la Seine par l'Armançon[9].

    Durant la Seconde Guerre mondiale, un maquis était particulièrement actif dans la vallée de l'Ozerain. Début 1944, à la suite de l’enlèvement pour échange contre un maquisard, puis l’exécution du major allemand Werner, de nombreux Résistants ont été déportés ou fusillés[10].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 Nicole Guedeney
    mars 2008 mars 2014 Éliane Schierini
    mars 2014 En cours Paul Lachot SE Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].

    En 2020, la commune comptait 37 habitants[Note 3], en diminution de 22,92 % par rapport Ă  2014 (CĂ´te-d'Or : +0,7 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    256257277229229226218202210
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    202186169169169161162142148
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1431261131019874788269
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    585239404146494952
    2015 2020 - - - - - - -
    4637-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee Ă  partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux, monuments et pôles d'intérêt

    La commune n'a pas de monument classĂ© monument historique, 2 Ă©lĂ©ments sont rĂ©pertoriĂ©s Ă  l'inventaire des monuments historiques[15].

    • L'Ă©glise de la NativitĂ© est l'ancienne chapelle du château. Bâtiment Ă  plan rectangulaire et chevet plat, son clocher carrĂ© Ă  toit pavillonnaire, de construction rĂ©cente (XXe siècle), surmonte la façade.
    • Église de la NativitĂ©.
      Église de la Nativité.
    • Chevet plat.
      Chevet plat.
    • Croix dans le cimetière.
    • Château du XVIIIe siècle (privĂ©).

    Il appartenait au baron Anthelme Lazare Théodore de Montillet, dont l'épouse Euphémie de Montillet de Grenaud en fit donation à sa nièce, Fernande Odette Henriette de Montillet de Grenaud. Cette dernière demeurait un hôtel particulier 3 rue Buffon à Dijon. Ce château avec tous les bois, prés, etc. fut vendu en 1907.

    • Croix du cimetière.
      Croix du cimetière.
    • Château.
      Château.
    • L'ancienne grange monastique Ă  Chaudenay (au sud de Chevannay sur l'Ozerain) a conservĂ© sa chapelle. Les bâtiments ont Ă©tĂ© rĂ©novĂ©s et servent de gĂ®te[16].
    • Chaudenay : corps de logis,
      Chaudenay : corps de logis,
    • chapelle des moines.
      chapelle des moines.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Ruisseau de Barain sur le site SANDRE
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Site du Pays d'Alésia
    10. « Pouilly-en-Auxois : regard sur deux tragédies locales de 1944 », Le Bien public,‎ (lire en ligne)
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    15. « Liste du patrimoine mobilier de la commune de Chevannay », base Palissy, ministère français de la Culture.
    16. site du gîte

    Liens externes

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