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Chevalier de Meude-Monpas

Le chevalier de Meude-Monpas (né à Paris le [1]) était un musicien, auteur et royaliste français du XVIIIe siècle. Meude-Monpas était également connu sous le nom de J.J.-0. de Meude-Monpas (peut-être Josse Jean-Olivier). Il était « gentilhomme servant du roi », compositeur et violoniste[2], ainsi que membre de plusieurs académies.

Chevalier de Meude-Monpas
Biographie
Naissance
Activité

Carrière musicale

Meude-Monpas étudia le violon avec Pierre Lahoussaye, et la composition avec François Giroust, mais plus tard il prétendit être l'un des élèves de Jean-Jacques Rousseau parce qu'il partageait ses opinions et se disait extrêmement sensible. En 1786, Meude-Monpas publia six concertos pour violon, avec 2 violons, un alto, une contrebasse, 2 hautbois et 2 cors. Comme beaucoup d'autres membres de la cour, il quitta le pays pendant la Révolution française et servit pendant un certain temps sous les ordres de Louis Joseph, prince de Condé. Plus tard, Mme de Genlis le rencontra à Berlin où il écrivait et publiait de la poésie. La comtesse avait peu d'estime pour ses vers, une opinion partagée par Nicolas-Étienne Framery, qui décrit sa poésie comme ignorante et absurde dans le Mercure de France (1788, n° 26).

Le , Meude-Monpas fit publier un impromptu dans lequel il suggérait qu'Armand, duc d'Aiguillon s'était habillé en femme pour participer à la Marche des femmes sur Versailles. Il s'agissait d'une légende préexistante : « Nous sommes transportés aux temps miraculeux./ Tandis que d'Aiguil,.. en femme se déguise,/ Antoinette devient un homme courageux / Et digne d'honorer le noble sang des Guise ». Meude-Monpas nia avoir fait référence au duc et le , la Chronique de Paris du marquis de Condorcet se moqua de lui, rappelant au public que Meude-Monpas était un chevalier autoproclamé - en fait, le fils d'un maître orfèvre de Paris, un Monsieur Josse « qui serait étonné de voir que son plus jeune fils est devenu un serviteur-gentilhomme et un chevalier malgré ses ancêtres, et le Don Quichotte des ducs, marquis et comtes, ses nobles pairs et amis[3]. »

Un article de Camille Pelletan dans le journal de Georges Clemenceau La Justice, publié le , décrit un journal contre-révolutionnaire[4] appelé Le Petit Gautier ou, plus officiellement, Le Journal de la cour et de la ville, auquel François Jourgniac de Saint-Méard et Jean-Olivier de Meude-Moupas ont apporté une contribution notable.

Vie personnelle

Meude-Monpas était connu comme un fervent défenseur de Louis XVI et avait une réputation publique. Près d'un siècle plus tard, il devient le personnage d'une pièce d'Edmond de Goncourt, La Patrie en danger, drame en cinq actes, en prose, créé le au Théâtre Libre, salle des Menus-Plaisirs (voir Journal des débats politiques et littéraires, ). Meude-Monpas est mentionné dans la Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique de François-Joseph Fétis[5]). L'auteur note que Meude-Monpas était un « mousquetaire noir » (ce qui signifie qu'il appartenait à une compagnie qui montait des chevaux à la robe noire, et non à une autre compagnie qui en avait de gris).

Publications

Enregistrements

Un de ses concertos a été enregistré par Rachel Barton Pine (Cedille Records, 1997, CDR 90000 035).

Références

Liens externes

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