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Chemiré-en-Charnie

ChemirĂ©-en-Charnie est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Sarthe en rĂ©gion Pays de la Loire, peuplĂ©e de 211 habitants[1].

Chemiré-en-Charnie
Chemiré-en-Charnie
Vue du village.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Pays de la Loire
DĂ©partement Sarthe
Arrondissement La FlĂšche
Intercommunalité Communauté de communes Loué-Brûlon-Noyen
Maire
Mandat
Jean-Paul Coquille
2020-2026
Code postal 72540
Code commune 72074
DĂ©mographie
Gentilé Chemiréen
Population
municipale
211 hab. (2020 en diminution de 3,65 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 18 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 03â€Č 14″ nord, 0° 12â€Č 10″ ouest
Altitude Min. 82 m
Max. 179 m
Superficie 11,47 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Le Mans
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Loué
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Chemiré-en-Charnie
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Chemiré-en-Charnie
GĂ©olocalisation sur la carte : Sarthe
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Chemiré-en-Charnie
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Voir sur la carte administrative des Pays de la Loire
Chemiré-en-Charnie
Liens
Site web www.chemireencharnie.mairie72.fr

    La commune fait partie de la province historique du Maine[2].

    GĂ©ographie

    ChemirĂ©-en-Charnie est un village sarthois du canton de LouĂ© Ă  33 km Ă  l'ouest du Mans.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Chemiré-en-Charnie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Mans, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 144 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[6] - [7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (75,7 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (75,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (62,4 %), forĂȘts (24,3 %), terres arables (11,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (1,9 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    Le gentilé est Chemiréen.

    Histoire

    La bourgade est peuplĂ©e tour Ă  tour par les Gaulois, les Celtes, les Romains. Elle se dĂ©veloppe surtout au Moyen Âge, autour de sa riviĂšre, le Palais, qui permet les Ă©changes commerciaux avec les bourgades et villes alentour.

    En 1109 est construite par Raoul VII de Beaumont-au-Maine l'abbaye bĂ©nĂ©dictine d'Étival-en-Charnie dont il reste aujourd'hui la chapelle.

    Lors de la PremiĂšre Guerre mondiale, de nombreux jeunes ChemirĂ©ens partent au front. Beaucoup y laisseront leur vie, comme en tĂ©moigne le monument aux morts situĂ© place de l'Église-Saint-Gilles. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le village connaĂźt l'occupation et subit surtout les bombardements alliĂ©s peu avant la LibĂ©ration. De jeunes ChemirĂ©ens s'engagent dans le maquis d'Étival et se font finalement tuer par les Allemands.

    Politique et administration

    Liste des maires
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1977[10] juillet 2020 Michel Coutelle[11] SE Exploitant agricole
    juillet 2020[12] En cours Jean-Paul Coquille SE Cadre retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[14].

    En 2020, la commune comptait 211 habitants[Note 3], en diminution de 3,65 % par rapport à 2014 (Sarthe : −0,31 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6156085628959499399321 007999
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    974876863756738678633614579
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    574550522475414400378403402
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    377311280224206203200216210
    2020 - - - - - - - -
    211--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee Ă  partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    La chapelle de l'abbaye d'Étival.
    • Le pont du vieux logis.
    • Le logis de la forge.
    • La chapelle de l'ancienne abbaye d'Étival-en-Charnie, l'Ă©tang d'Étival.
    • L'Ă©glise Saint-Gilles, de style gothique.
    • La chapelle du Pivot.
    • Sentiers pĂ©destres, Ă©tang, forĂȘt de la Charnie.

    Activité et manifestations

    • FĂȘte de la Saint-Gilles le 1er week-end de septembre.
    • ChemirĂ© patrimoine: JournĂ©es europĂ©ennes du patrimoine.
    • Association gĂ©nĂ©rations mouvement les aĂźnĂ©s ruraux.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Population municipale 2020.
    2. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 1, , p. 814
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Mans », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    10. « Plus de thunes : amertume dans les communes », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    11. Réélection 2014 : « Les maires élus suite aux élections municipales de mars 2014 », sur le site de la Préfecture de la Sarthe (consulté le ).
    12. « Chemiré-en-Charnie. Jean-Paul Coquille est élu maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Liens externes

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