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Chatonnay

Chatonnay est une ancienne commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté.

Chatonnay
Chatonnay
Église Saint-Maurice.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement Jura
Arrondissement Lons-le-Saunier
Commune Valzin en Petite Montagne
Intercommunalité Petite Montagne
Maire délégué Thierry Comte
Code postal 39240
Code commune 39123
DĂ©mographie
Population 65 hab. (2014 en augmentation de 3.17 % par rapport Ă  2009)
DensitĂ© 23 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 25â€Č 32″ nord, 5° 32â€Č 42″ est
Altitude Min. 345 m
Max. 440 m
Superficie 2,82 km2
Élections
DĂ©partementales Moirans-en-Montagne
Historique
Fusion
Localisation
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Chatonnay
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Chatonnay

    Le , elle fusionne avec LĂ©gna, FĂ©tigny et Savigna pour former la commune nouvelle de Valzin en Petite Montagne.

    GĂ©ographie

    Chatonnay est situĂ©e au confluent de la Valouse, du Valouson, du Valzin et du Dard. Le territoire est naturellement dĂ©limitĂ© Ă  l’ouest par une barre rocheuse qui forme au sud une reculĂ©e et des falaises d’oĂč chute le Dard, en une cascade appelĂ©e « Quinquenouille ».

    « Le village est agrĂ©ablement situĂ© 
 sur un plateau qui domine la Valouse coulant Ă  matin. De gros tilleuls sĂ©culaires embellissent encore ce site charmant », Ă©crivait au XIXe siĂšcle Bernard Gaspard.

    Communes limitrophes

    Histoire

    Les plus anciens témoins archéologiques sont des tombeaux en tuf recouverts de laves, renfermant des squelettes de grande taille, et remontant à l'époque des grandes invasions burgondes (IVe ou au Ve siÚcles).

    Les sources historiques sont muettes jusqu'en 1191 oĂč l'on voit la terre de Chatonnay ayant Ă©tĂ© donnĂ©e par la famille de Dramelay de la lignĂ©e des comtes de Bourgogne, aux moines de l'abbaye de Gigny pour l'Ă©vangĂ©liser et y former un prieurĂ© rural. Le premier prieur ayant laissĂ© son nom Ă  la postĂ©ritĂ© fut Guillaume de Graye, damoiseau, en 1330.

    Le prieur de Chatonnay Ă©tait seigneur de la terre de ce nom, composĂ©e de Chatonnay, La BoissiĂšre, Dramelay-la-Ville, Soussonnes, Genod, Ugna et Savigna. Il avait la justice haute, moyenne et basse, dont il nommait les officiers. NĂ©anmoins le seigneur d'Arinthod soutint plusieurs fois ĂȘtre seul haut justicier Ă  Chatonnay, mais ses prĂ©tentions furent toujours repoussĂ©es. Les habitants devaient pourtant contribuer aux fortifications du chĂąteau d’Arinthod, et s’y retirer en cas d’éminent pĂ©ril. Ils Ă©taient soumis Ă  la mainmorte rĂ©elle et personnelle, Ă  la taille (impĂŽt), aux corvĂ©es, Ă  la banalitĂ© du four et des moulins, Ă  des cens (droit seigneurial)|cens en argent et en grains, aux droits de lods, de retenue et en un mot Ă  tous ceux inhĂ©rents Ă  la haute justice. Ils furent condamnĂ©s Ă  l'amende en 1404 pour s'ĂȘtre permis d'Ă©lire des procureurs et des Ă©chevins sans le consentement du prieur. Il paraĂźt qu'une amende de 3 sols suffisait alors pour Ă©touffer une rĂ©volution communale. Une usine Ă  fouler le drap et les moulins banaux accensĂ©s en 1444 furent vendus en 1588. Le signe patibulaire Ă©tait dans la contrĂ©e dite « aux fourches ». La prĂ©vĂŽtĂ© fut infĂ©odĂ©e Ă  une famille noble qui prit le nom de ce village[1].

    Le dernier prieur s'étant démis de ce bénéfice en 1765, moyennant une pension viagÚre, ce prieuré fut sécularisé et uni à la mense de Gigny, il fut loué 1000 F en 1780. La maison prieurale, qui était située au-devant de l'église, a été démolie pour cause de vétusté au XVIIIe siÚcle. Il n'en reste que le puits.

    La commune Ă©tait autrefois desservie par les chemins de fer vicinaux du Jura.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 2001 décembre 2016 Thierry Comte UDI Cadre

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose dĂ©sormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[3] - [Note 1].

    En 2014, la commune comptait 65 habitants, en augmentation de 3,17 % par rapport à 2009 (Jura : −0,23 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    172171183206202197191180163
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    157166154134138118125109117
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    110114102887777747970
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
    533943545447586265
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[4] puis Insee Ă  partir de 2006[5].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Maurice (XIIe-XVIIIe s), inscrite au titre des monuments historiques depuis 1935[6] ;
    • croix de chemin ;
    • pont de la pie du Dard ;
    • cascade de la Quinquenouille, d'une trentaine de mĂštres de hauteur et dont le nom proviendrait des stalagmites en forme de quenouille[7].


    • Pont de la Pie du Dard
      Pont de la Pie du Dard
    • Cascade de la Quinquenouille
      Cascade de la Quinquenouille

    Notes et références

    Notes

    1. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. Alphonse Rousset, Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes de la Franche-Comté et des hameaux qui en dépendent, classés par département, , 630 p. (lire en ligne), p. 39.
    2. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
    3. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
    4. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    5. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
    6. « Eglise Saint-Maurice », notice no PA00101825, base Mérimée, ministÚre français de la Culture
    7. « Balade médiévale et aquatique vers la Tour de Dramelay et la Quinquenouille », sur Le ProgrÚs, (consulté le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article.

    • Alphonse Rousset, Dictionnaire des communes du Jura, 1853.
    • Bernard Gaspard, Histoire de Gigny, 1843.Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

    Lien externe

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