Charles SĂ©rurier
Charles Sérurier, né le à Issy et mort le à Paris, est un haut fonctionnaire français.
Préfet de la Haute-Loire | |
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Auditeur au Conseil d'État | |
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Comte |
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Naissance | |
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Décès |
(Ă 68 ans) Paris |
Nom de naissance |
Charles Maurice François Serurier |
Nationalité | |
Activité | |
Père | |
Conjoint |
Amélie Pellerin de Lastelle (d) |
Membre de | |
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Distinction | |
Archives conservées par |
Archives nationales (F/1bI/173/15)[1] |
Biographie
Issu d'une famille originaire du Soissonnais, Charles Maurice François Serurier[2] est le fils de Louise-Félicité-Marguerite Pageot et de Louis-Barbe-Charles Sérurier. Ce dernier est notamment connu comme diplomate, profession également pratiquée par son fils aîné Georges (1816-1866). Le grand-père paternel de Georges et de Charles, Louis-Nicolas-Clair Serurier, est l'arrière-petit-cousin germain du célèbre maréchal Sérurier[3].
Nommé pair de France en 1837, le père de Charles reçoit le titre de comte héréditaire par lettres patentes du roi Louis-Philippe en date du [3]. Charles sera ainsi également connu en tant que « comte Sérurier » après la mort de son père et celle de son frère aîné.
Auditeur au Conseil d’État de 1840 à 1847, Charles Sérurier est nommé préfet de la Haute-Loire le . Il reste à ce poste pendant près d'un an avant d'être remplacé par Émile Dubois le .
Membre fondateur de la Société de secours aux blessés militaires (future Croix-Rouge française), Sérurier organise une exposition internationale de matériel sanitaire ainsi qu'une conférence réunissant les représentants des différentes sociétés nationales de la Croix-Rouge à Paris en 1867. Délégué de cette organisation auprès des ministères de la Guerre et de la Marine pendant la guerre franco-allemande de 1870[4], il organise efficacement plusieurs ambulances, ce qui lui vaut d'être promu officier de la Légion d'honneur l'année suivante. Il est également membre de plusieurs autres œuvres de bienfaisance telles que la Société de Saint-Vincent-de-Paul et la Société des ateliers d'aveugles[5].
Le comte Sérurier meurt le en son domicile du no 168 de la rue du Faubourg-Saint-Honoré[6]. Sa veuve, Amélie-Angèle, née Pellerin, meurt dix ans plus tard dans l'incendie du bazar de la Charité[7].
Notes et références
- « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001513/d_1096 » (consulté le )
- L'accent est absent du patronyme dans l'acte de naissance. Cf. Archives départementales des Hauts-de-Seine, état civil d'Issy, registre des naissances de 1818, acte no 21 (vue 7 sur 10).
- Jehan de Hennezel, « Souvenirs du maréchal Serurier et sa famille », Bulletin de la Société académique de Laon, t. XXXV, 1913, p. 21-23.
- Ludovic de Magny, Armorial de la France, année 1875, p. 69.
- Le Gaulois, 12 avril 1887, p. 2.
- Archives de Paris, état civil du 8e arrondissement, registre des décès de 1887, acte no 706 (vue 30 sur 31).
- Archives de Paris, état civil du 8e arrondissement, registre des décès de 1897, acte no 776 (vue 20 sur 31).
Voir aussi
- Ressource relative Ă la vie publique :
- Ressource relative aux militaires :