Charles Mannay
Charles Mannay, né le à Champeix en Auvergne au diocèse de Clermont, mort le à Rennes, est un évêque de l'Église catholique romaine[1].
Charles Mannay | |
Charles Mannay | |
Biographie | |
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Naissance | Champeix (France) |
Ordination sacerdotale | |
Décès | à Rennes |
Évêque de l'Église catholique | |
Ordination épiscopale | par Mgr Antoine-François-Xavier Mayneaud de Pancemont |
Dernier titre ou fonction | Évêque de Rennes |
Évêque de Trèves, d'Auxerre puis de Rennes | |
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | |
Biographie
Il est nommé chanoine au Chapitre métropolitain de Reims le , En 1782, il devient prieur au prieuré Notre-Dame de Conflans-Sainte-Honorine (ce sera le tout dernier jusqu'en 1789 en tant que seigneur des fiefs relevant de cet établissement déserté de ses moines vers 1530 mais possédant des biens sur Conflans et en d'autres lieux). Homme de grande bonté, il fera son possible pour soulager les malheurs des Conflanais à la suite de l'horrible tornade du qui fit d'énormes dégâts sur toute sa trajectoire depuis Bordeaux jusque dans les Pays-Bas). Il est promu vicaire général de l'archidiocèse de Reims le . Il fut aussi le précepteur du jeune Charles-Maurice (Talleyrand) reçu entretemps docteur en Sorbonne en 1783, il devient le directeur sinon le rédacteur de la thèse de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, son élève, futur évêque d'Autun.
Il émigre à la Révolution en Angleterre, puis en Écosse, ne rentrant en France qu'après la signature du Concordat.
Nommé évêque de Trèves par Napoléon, il est ordonné évêque le en l'église des Carmes de Paris par Antoine Xavier Mayneaud de Pancemont, évêque de Vannes, assisté des évêques de Digne et Nice. Ses armes : écartelé aux premier et quatrième d'argent à trois fasces de sable, aux second et au troisième d'azur au lion d'or.
Nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1807, promu officier en 1809, baron de l'Empire en 1808. Il devient en 1809 un des conseillers ecclésiastiques de Napoléon en compagnie de Louis-Mathias de Barral et Jean-Baptiste Duvoisin (Nantes)[2].
Après l'invasion prussienne, il doit démissionner en novembre 1816.
Louis XVIII le choisit alors comme évêque d'Auxerre en 1817, mais le siège n'ayant pas été rétabli, il ne peut en prendre possession.
Finalement, en 1820, il est préconisé évêque de Rennes où il décède le .
Charles Mannay est enterré dans le croisillon sud de l'actuelle église Notre-Dame-en-Saint-Melaine de Rennes, cathédrale alors du diocèse de Rennes tandis qu'est reconstruite la cathédrale Saint-Pierre.
Distinctions
- Officier de la LĂ©gion d'honneur (25 janvier 1813)[3]
Notes et références
- « Rendez-vous annuel en pèlerinage à la Vierge de Charné », Ouest-France,‎ , p. 9.
- Michel Lagrée, Mentalités, religion et histoire en Haute-Bretagne au XIXe siècle. Le diocèse de Rennes 1815-1848, Paris, p. 492 pages.
- « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
Sources
- « CEF de Rennes »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- Émile Bouchez, Le clergé de Reims pendant la Révolution et la suppression de l'Archevêché de Reims (1789-1821), Paris, 1913.
- Patrice Dupuy, Sainte Honorine, pèlerinage et prieuré de Conflans, des origines à nos jours, Valhermeil, Pontoise éditeur, 2000.
Liens externes
- Ressource relative Ă la religion :
- (en) Catholic Hierarchy
- Ressource relative aux militaires :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :