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Charles Longueville

Charles Julien Fidèle Longueville, né le à Lamballe (Côtes-d'Armor) et mort le à Lorient, est un officier de la Marine, artiste peintre et graveur français. Il reçoit le titre de peintre officiel de la Marine en 1875.

Charles Longueville
Charles Longueville, peintre de la marine, représente la porte du jugement dernier à l’Alhambra de Grenade vers 1885
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  69 ans)
Lorient
Nationalité
Formation
Activités

Biographie

D'une famille de marins de Granville, Charles Julien Fidèle Longueville est né le à Lamballe (Côtes-d'Armor)[1] de Bon Jean François de Longueville, capitaine de vaisseau, major général de la marine à Lorient, et d'Angélique Labbé du Bourquet.

Charles Longueville, lieutenant de vaisseau Ă  Brest vers 1866.

Après des études secondaires au collège communal de Lorient (collège d’Aumale, actuellement Lycée Dupuy de Lôme), la grande pépinière d’officiers de marine de ce temps-là, Charles Longueville entre à l'École navale de Brest en 1845[1]. À la sortie, il reçoit son premier embarquement à Cherbourg, sur la frégate Reine Blanche, sur laquelle il gagne l’océan Indien. Passé sur une autre frégate, l’Artémise, il y navigue pendant deux ans, mouillant notamment aux îles Bourbon et Maurice, à Sainte-Marie de Madagascar et Nossy-Bé, Zanzibar, Pondichéry, aux îles Saint-Paul et Amsterdam.

Rentré en France au printemps 1850, il connaît plusieurs embarquements de courte durée, avant d’être affecté en 1852 sur une frégate hôpital, la Caravane, qui transporte des fonctionnaires coloniaux vers le Sénégal, les Antilles et la Guyane, et en ramène des convalescents plus ou moins gravement atteints par des maladies tropicales. Il effectue deux rotations dans ce cadre. Revenu à Lorient, il connaît à son tour la maladie, un psoriasis rebelle qui ne le quittera qu’épisodiquement, sa vie durant. Il fait ainsi deux séjours prolongés dans des hôpitaux parisiens en 1854 et 1858. Entre les deux, il embarque sur la frégate la Thisbé, qui part pour deux ans rejoindre la station navale du Brésil et de la Plata. Cela lui permet de revoir Rio-de-Janeiro, et de découvrir Bahia, Pernambouc et Montevideo, cette dernière ville en pleine révolution. Ayant participé, avec l’équipage de la Thisbé, à réduire un incendie qui ravageait un entrepôt, il a l’honneur d’être décoré de l’ordre impérial du Brésil par l’empereur Pedro II en personne.

En 1858, Charles Longueville suit une formation qui va orienter la suite de sa carrière. Pendant neuf mois, d’abord à l’école de tir de Vincennes, puis au bataillon d’apprentis fusiliers, nouvellement créé à Lorient. A l’issue, il rejoint Toulon, où il embarque pour quatre pleines années sur le vaisseau l’Algésiras, le deuxième de l’escadre d’évolution. Il y commande la compagnie de débarquement, unité constituée à bord des bâtiments de la marine pour combattre à terre lorsque ceux-ci abordent une côte hostile.

Cette pĂ©riode est l’une des plus riches de sa vie, tant sur le plan professionnel qu’artistique : en 1859, la guerre d’Italie mobilise l’escadre pour transporter l’armĂ©e impĂ©riale Ă  GĂŞnes, puis assurer en Adriatique le blocus de Venise ; en 1860, la flotte sĂ©journe en baie de Naples tout l’étĂ©, pour contrĂ´ler l’expĂ©dition de Garibaldi et la fin du Royaume des Deux-Siciles ; 1861 voit l’escadre au levant, pour protĂ©ger les chrĂ©tiens maronites, Ă  la suite des massacres perpĂ©trĂ©s par les druses ; enfin, l’annĂ©e 1862 est  celle oĂą l’escadre mouille par deux fois Ă  Naples, visite les ports de l’AlgĂ©rie et sĂ©journe en Corse. Charles Longueville est promu lieutenant de vaisseau le 3 octobre 1860 et fait chevalier de la lĂ©gion d’honneur le 31 dĂ©cembre 1861. De ces voyages, il ramène une large moisson de croquis et d’esquisses, qu’il exploitera par la suite.

De retour à Lorient en novembre 1862, il épouse trois mois plus tard une jeune fille de Morlaix, Mathilde Desloge, fille du maire Joseph François Desloge et nièce de Firmin René Desloge. De cette union, naissent deux fils à Morlaix, Charles le 9 novembre 1863, et Edouard le 12 novembre 1864. A l’automne 1863, il devient membre de la Société des aquafortistes[2]. Dans ce cadre, il produira une trentaine d’eaux fortes entre 1863 et 1872, dont une moitié avant 1865. Il expose au Salon à Paris en 1865 et 1870[2].

Pendant l’année 1864, il commande une frégate à roues, le Panama, placée en réserve de 2ème catégorie. Puis, en avril 1865, il est affecté à Cherbourg, dans l’escadre cuirassée en cours de constitution, et prend le commandement de la compagnie de débarquement de la frégate cuirassée la Flandre. Il n’y reste qu’un an, pendant lequel il participe à une croisière à Madère, aux Canaries et au Portugal. Puis il prend le poste d’instructeur d’infanterie sur le Borda, en rade de Brest, qui abrite l’école navale.

C’est alors que sa femme et son fils aîné décèdent à cinq jours d’intervalle, à la fin de l’été 1865, victimes de la diphtérie. Il se retrouve seul avec son second fils[2], qui sera élevé par ses grands-parents maternels à Morlaix. Désormais, sa seule ambition est de rester en poste à Brest, pour ne pas s’éloigner de son fils. Il demeure ainsi huit ans sur le Borda, période seulement interrompue par la guerre de 1870, où il est commandant en second du 3e bataillon de fusiliers marins de Brest, qui défend le fort d’Ivry au siège de Paris.

Il achève sa carrière d'officier de marine au grade de capitaine de frĂ©gate et obtient sa retraite en dĂ©cembre 1874. Il s'installe Ă  Paris avec son fils, qui commence ses Ă©tudes secondaires[2]. Sur sa demande, le ministre de la marine et des colonies le nomme « peintre de la marine Â», le 31 mars 1875, le sixième d’une fonction crĂ©Ă©e en 1830. DĂ©sormais, la peinture et le dessin occuperont son univers jusqu’à sa mort.

Charles Longueville se remarie le 5 mai 1879 Ă  Paris avec Marie EblĂ©, fille du gĂ©nĂ©ral. De leur union naissent encore deux fils Ă  Paris, Charles le 15 juin 1880, et Jean le 18 avril 1883. En 1885, son fils aĂ®nĂ© Edouard, atteignant sa majoritĂ©, reste seul Ă  Paris, cependant que le reste de sa famille s’établit Ă  Lorient. Cette dernière pĂ©riode le voit mettre un point d’orgue Ă  son activitĂ© artistique, avec la production de quatre albums racontant ses voyages, oĂą « chaque page est composĂ©e d’un texte Ă©crit avec Ă©lĂ©gance Ă  la main et, en haut de la page, d’un dessin Ă  la plume de mĂŞme style, l’ensemble Ă©tant accompagnĂ© et reliĂ© par un Ă©lĂ©ment de botanique : plante, feuillage ou fleurs dont le style rappelle l’estampe japonaise Â» (Anne Raffray).

Miné par sa maladie, qui progresse pendant sa vieillesse, il s’éteint à son domicile lorientais, le [3].

Distinctions

Ĺ’uvre

Ayant toujours vĂ©cu de son mĂ©tier d’officier de marine, Charles Longueville n’a apparemment jamais monnayĂ© ses Ĺ“uvres, Ă  l’exception de ses eaux fortes, qui Ă©taient commercialisĂ©es par Alfred Cadart, l’éditeur de la « SociĂ©tĂ© des Aquafortistes Â», puis de « l’Illustration Nouvelle Â» qui lui a succĂ©dĂ©. De fait, l’essentiel de ses Ĺ“uvres est encore dĂ©tenue aujourd’hui par ses descendants et des relations proches.

Ceci explique pourquoi il est si peu connu : seules ses eaux-fortes sont en partie prĂ©sentes dans de nombreux musĂ©es : Metropolitan Museum of Art (New-York - USA), Five College Museums (Deerfield - Massachusetts - USA), Museum of Fine Arts (Boston - USA), Fine print collections (Georgetown - D.C. - USA), National Gallery of Australia (Canberra - Australie), British Museum (Londres - Royaume-Uni), Victoria and Albert Museum (Londres - Royaume-Uni), National maritime museum (Greenwitch - Royaume-Uni), Aristotle University (Thessalonique - Grèce), National Gallery of Canada (Ottawa - Canada), MusĂ©e de la Marine (Paris), Bibliothèque nationale (Paris-cabinet des estampes).

Son Ĺ“uvre picturale est beaucoup plus confidentielle : trois huiles exposĂ©es aux salons de 1865 (« Environs du port de Lorient Ă  marĂ©e basse Â») et 1870 (« Le calme Â» et « En orient Â»), dont la trace est perdue ; trois grands tableaux dĂ©tenus par le musĂ©e des Jacobins de Morlaix - France (« Carnac Â», « Un fait de guerre Â», « Vue de Beyrouth Â») ; un grand tableau reprĂ©sentant le château ruinĂ© de Beyrouth, adjugĂ© Ă  Nantes le 16 juin 2015, et qui a donc pris place dans une collection particulière ; Ă  cela s’ajoute une plume (« le Pont-Neuf Â») dĂ©tenue par le musĂ©e de la compagnie des Indes Ă  Port-Louis - France. Cette courte liste ne reprĂ©sente que quelques pourcents de l’œuvre de Charles Longueville identifiĂ©e Ă  ce jour.

Peinture

  • Procession des Coureaux Ă  Larmor Plage, huile sur toile, collection particulière, 73x115
  • Vue de Beyrouth, 1887, huile sur toile, musĂ©e des Jacobins, Morlaix, 81,5x64, restaurĂ©e en 2014[2]
  • Jardin des Tuileries, 1885, huile sur toile, collection particulière, 67x83
  • Dolmen entre Locmariaquer et la TrinitĂ©,1874, huile sur carton, collection particulière, 24x30
  • Jeune arabe de 14 ans Oran, 1862, huile sur carton, collection particulière, 17,1x15,9 
  • Peintures de Longueville
  • Procession des Coureaux Ă  Larmor Plage (Morbihan), vers 1890
    Procession des Coureaux Ă  Larmor Plage (Morbihan), vers 1890
  • Vue d'une mosquĂ©e Ă  Beyrouth (Syrie), 1887
    Vue d'une mosquée à Beyrouth (Syrie), 1887
  • Jardin des Tuileries - Paris, 1885
    Jardin des Tuileries - Paris, 1885
  • Dolmen entre Locmariaquer et la TrinitĂ©, 1874
    Dolmen entre Locmariaquer et la Trinité, 1874
  • Jeune arabe de 14 ans Oran, 1862
    Jeune arabe de 14 ans Oran, 1862

Gravure

En eaux-fortes, la production de Charles Longueville comporte 29 Ĺ“uvres, 16 en tant que membre de la SociĂ©tĂ© des aquafortistes (pĂ©riode 1863-1864), et 13 publiĂ©es dans L’illustration nouvelle (pĂ©riode 1870-1872). Elle se dĂ©compose comme suit :

  • Trois eaux-fortes isolĂ©es, Une rue Ă  Beyrouth, en octobre 1863, qui assura sa cooptation dans la SociĂ©tĂ© des aquafortistes, Croquis d’orient, en mars 1864, et Combat naval (L'Alabama coulant sous le feu de Kearsarge), en aoĂ»t 1864[2];
  • Une sĂ©rie de 13 eaux-fortes, intitulĂ©e Sur terre et sur mer, Ă  l’automne 1864, qui fut exposĂ©e Ă  New-York au printemps 1866 ;
  • Une autre sĂ©rie de 12 eaux-fortes, intitulĂ©e Voyage d’un marin Ă  JĂ©rusalem, au premier semestre 1870, dont quatre furent exposĂ©es au Salon de 1870 ;
  • Une dernière eau-forte isolĂ©e, Le tombeau de la Vierge dans la vallĂ©e de Josaphat, rĂ©alisĂ©e en 1872, très vraisemblablement en participation Ă  la souscription des artistes pour financer la libĂ©ration du territoire après la guerre franco-prussienne de 1870.

Les cinq vues qui suivent résument sa production d'eaux-fortes :

  • Une rue Ă  Beyrouth Syrie, 1er octobre 1863, première eau forte de Charles Longueville, qui lui a permis d’être cooptĂ© dans la sociĂ©tĂ© des aquafortistes
  • Combat naval (L'Alabama coulant sous le feu de Kearsarge), 1er aoĂ»t 1864, eau forte
  • Sous voiles courant grand largue, 1864, eau forte de la sĂ©rie Sur terre et sur mer
  • Le Saint SĂ©pulcre, 1870, eau forte de la sĂ©rie Voyage d’un marin Ă  JĂ©rusalem 
  • Le tombeau de la Vierge dans la vallĂ©e de Josaphat, 1872, eau forte
  • Gravures de Longueville
  • Une rue Ă  Beyrouth Syrie, 1863, eau-forte (21,3x29,2)
    Une rue Ă  Beyrouth Syrie, 1863, eau-forte (21,3x29,2)
  • Combat naval (L'Alabama coulant sous le feu de Kearsarge), 1864, eau-forte (21,5x30)
    Combat naval (L'Alabama coulant sous le feu de Kearsarge), 1864, eau-forte (21,5x30)
  • Sous voiles courant grand largue, 1864, eau-forte (10x17,2)
    Sous voiles courant grand largue, 1864, eau-forte (10x17,2)
  • Le Saint SĂ©pulcre, 1870, eau-forte (12x22,5)
    Le Saint SĂ©pulcre, 1870, eau-forte (12x22,5)
  • Le tombeau de la Vierge dans la vallĂ©e de Josaphat, 1872, eau-forte (12x23)
    Le tombeau de la Vierge dans la vallée de Josaphat, 1872, eau-forte (12x23)

Dessin

Le talent de Charles Longueville pour le dessin s’est révélé dès l’école navale. Les œuvres correspondantes constituent la grande majorité de sa production de jeunesse.

  • Porte Saint-Patern Ă  Vannes, dessin Ă  la plume, 26 mars 1889, collection particulière, 24x31
  • Iles Saint-Paul et Amsterdam, mer des Indes, hĂ©misphère sud, dessin Ă  la plume, 1849, collection particulière, 15x29
  • Castellamare, baie de Naples, dessin Ă  la plume, 4 sept. 1860, collection particulière, 24x42
  • Chambord, dessin Ă  la plume, 23 juillet 1892, collection particulière, 24x43
  • L’escadre cuirassĂ©e française escorte le roi du Portugal, dessin au fusain, collection particulière, 30x43
  • Dessins de Longueville
  • Porte Saint-Patern Ă  Vannes, dessin Ă  la plume, 26 mars 1889
    Porte Saint-Patern Ă  Vannes, dessin Ă  la plume, 26 mars 1889
  • Iles Saint-Paul et Amsterdam, mer des Indes, hĂ©misphère sud, dessin Ă  la plume, 1849
    Iles Saint-Paul et Amsterdam, mer des Indes, hémisphère sud, dessin à la plume, 1849
  • Castellamare, baie de Naples, dessin Ă  la plume, 4 sept. 1860
    Castellamare, baie de Naples, dessin Ă  la plume, 4 sept. 1860
  • Chambord, dessin Ă  la plume, 23 juillet 1892
    Chambord, dessin Ă  la plume, 23 juillet 1892
  • L’escadre cuirassĂ©e française escorte le roi du Portugal, dessin au fusain
    L’escadre cuirassée française escorte le roi du Portugal, dessin au fusain

Albums enluminés

A l’occasion d’un voyage en Espagne en mars-avril 1882, Charles Longueville commença un carnet de notes de voyage qu’il illustra Ă  la plume ; sans doute intĂ©ressĂ© par le rĂ©sultat, il entreprit de coucher Ă  la suite l’ensemble de ses campagnes professionnelles, puis touristiques.

Au début des années 1890, il conçut l’idée de réaliser, à partir de ce premier travail, quatre albums enluminés et décorés à la plume, qu’il dédia à son épouse et à ses trois fils. Les planches ci-après donnent un aperçu de cette œuvre ultime.

  • Albums de Longueville
  • Album 1, la Puerta del Sol Ă  Tolède, page 7, 1893
    Album 1, la Puerta del Sol à Tolède, page 7, 1893
  • Album 2, château de Chillon, lac LĂ©man, page 37, 1893
    Album 2, château de Chillon, lac Léman, page 37, 1893
  • Album 3, porte du jugement dernier Ă  Grenade, page 11, 1894
    Album 3, porte du jugement dernier Ă  Grenade, page 11, 1894
  • Album 4, sur la ligne, le "pot au noir", page 15, 1895
    Album 4, sur la ligne, le "pot au noir", page 15, 1895

Notes et références

  1. (en) « Charles Longueville », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit Accès payant, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787).
  2. « Charles Longueville », sur ville.morlaix.fr, septembre - octobre 2015 (consulté le ), p. 10/11.
  3. Archives départementales du Morbihan, état-civil numérisé de Lorient, acte de décès No711 de l'année 1899.
  4. « Exposition Charles Longueville, peintre de la Marine », sur ouest-france.fr, 19 juin 2014, mis à jour le 21 juin 2014 (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

  • (en) « Charles Longueville », extrait de la notice dans le dictionnaire BĂ©nĂ©zit Accès payant, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787).
  • Ghyslaine Desponds, Charles Longueville, 1829-1899 : « Le chef-d’œuvre inconnu » (mĂ©moire d'histoire de l'art), Lausanne, , 79 p.
  • Ghyslaine Colomb, « Un peintre de Marine: Charles Longueville », Neptunia, no 212,‎ .
  • Yves et Madeleine de Longueville, « Charles Longueville, marin artiste », Bulletin des amis de Lamballe et de Penthièvre, no 36,‎ .
  • Anne Raffray, « Charles Longueville (1829-1899), peintre de la marine », Bulletin des amis de Lamballe et de Penthièvre, no 36,‎ .
  • Pierre-AndrĂ© LannĂ©e et Alain Terras, « Charles Longueville, peintre officiel de la Marine, peint Larmor », Les cahiers du pays de PlĹ“meur, no 25,‎ , p. 26-30 (ISSN 1157-2574).
  • Yves de Longueville, « Charles Longueville, officier de marine, peintre, dessinateur », Bulletin de l'Association bretonne, vol. 124,‎ .

Liens externes

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