Charles François Duhoux
Charles François Duhoux d’Hauterive, né le à Nancy (Lorraine alors indépendante, actuellement en Meurthe-et-Moselle) et mort en à Paris, est un général de la révolution française.
Charles François Duhoux d’Hauterive | |
Naissance | Nancy |
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Décès | Paris |
Origine | Français |
Allégeance | Royaume de France (1746-1791) Royaume de France (1791-1792) République française (1793-1795) |
Arme | Infanterie |
Grade | Général de division |
Années de service | 1746 – 1795 |
Conflits | Guerre de Sept Ans Campagne de Corse Guerres de la Révolution française Guerre de Vendée |
Faits d'armes | Siège de Lille Bataille de Chemillé Bataille de Saumur Bataille du Pont-Barré |
Distinctions | chevalier de Saint-Louis |
États de service
Fils d’un lieutenant des gardes du duc de Lorraine, il entre en service le comme lieutenant aux milices de Lorraine, il est lieutenant en second au régiment de Barrois le , Il participe aux campagnes de Flandre en 1746 et 1747. Il est réformé en 1748.
Le , il est cadet du roi de Pologne, et il entre le au régiment des volontaires royaux. Il est nommé lieutenant le , et aide-major dans le régiment des volontaires du Dauphiné le . Ayant rang de capitaine le , il est fait chevalier de Saint-Louis le . Il fait la campagne du Hanovre de 1757 à 1762, et il est nommé capitaine le , il se retire en 1768.
En 1769, il fait la campagne de Corse. Le , il est lieutenant-colonel attaché à la légion de Lorraine, puis au corps des dragons le .
Il est promu général de brigade le , et général de division le , en service à l’armée du Nord, commandant de Lille lors du siège de cette ville du au .
Le , il est suspendu de ses fonctions. Acquitté le , il est réhabilité le 18 du même mois. Employé à l’armée de l’Ouest, il est blessé grièvement le à l’affaire de Saint-Pierre de Chemillé. Il est blessé à nouveau le , d’une balle au travers du corps au combat de Saumur. Le il est battu à la bataille du Pont-Barré. Il démissionne le .
Il est arrêté à Nancy par ordre du Comité de salut public le 28 brumaire an II (), amené à Paris et emprisonné à l’Abbaye. Il est autorisé à prendre sa retraite le 23 nivôse an III (), il est pensionné le 16 germinal an III ().
Il est l’un des chefs des sections royalistes dans l’insurrection du 13 vendémiaire an IV ().
Sources
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- Étienne Charavay, Correspondance général de Carnot, tome 3,
- (pl) « Napoléon.org.pl »