Accueil🇫🇷Chercher

Chapelle Notre-Dame-de-la-Levée (Villers-les-Pots)

La chapelle Notre-Dame-de-la-LevĂ©e ou chapelle de la LevĂ©e est un lieu de culte catholique Ă©rigĂ© au XVIe siècle, Ă  l'initiative de Jehan Vatel, prĂŞtre, au lieu-dit « La Chapelle Â», Ă  Villers-les-Pots, dans l'actuel dĂ©partement de la CĂ´te-d'Or. Elle sert d'accueil pour les pèlerins et de chapelle. Elle est, depuis 1867, la propriĂ©tĂ© de la commune d'Auxonne, et, depuis 1932, un monument historique classĂ©.

Chapelle Notre-Dame-de-la-Levée
Notre-Dame-de-la-Levée, au lieu-dit "La Chapelle", à Villers-les-Pots
Présentation
Type
Destination initiale
Style
Construction
Propriétaire
Commune d'Auxonne
Patrimonialité
Coordonnées
47° 11′ 58″ N, 5° 21′ 17″ E
Localisation sur la carte de la Côte-d’Or
voir sur la carte de la Côte-d’Or
Localisation sur la carte de Bourgogne
voir sur la carte de Bourgogne
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France

Localisation

La chapelle se situe dans un lieu-dit de Villers-les-Pots La Chapelle, à proximité du tripoint des communes d'Auxonne, Tillenay et Villers-les-Pots, le long de la route de Dijon, jadis fréquentée par des marchands italiens, venus par le col du Grand-Saint-Bernard et Pontarlier.

Histoire

Ă€ l'emplacement de la chapelle actuelle, une « Maison-Dieu Â» du diocèse de Chalon, placĂ©e sous le vocable de Notre-Dame, est Ă©rigĂ©e en 1244, selon la volontĂ© testamentaire de Perron de Saint-Seine, chevalier, seigneur de Villers[1].

Elle est reconstruite vers 1295, à l'initiative de Jehan d'Auxonne, recteur de l'église de Wimbledon, dépendante du diocèse de Winchester.

Détruit par les Grandes Compagnies au début du XVe siècle, l'édifice est reconstruit et consacré par Hugues d'Orges, évêque de Chalon, en 1429, avant de subir un sort tout aussi funeste.

Jehan Vatel, prêtre, fait reconstruire la chapelle en 1520, c'est l'édifice actuel ; il en est le chapelain, selon une inscription gravée sur un contrefort Est[1].

Associée à une fontaine miraculeuse, elle devient un lieu de pèlerinage fréquenté, notamment lors des épidémies de Peste[2], et un asile pour les pèlerins, marchands et voyageurs en route pour l'Italie[1].

Napoléon Bonaparte, affecté au régiment de la Fère à l'École Royale d'artillerie d'Auxonne, de 1788 à 1791, y vient à plusieurs reprises.

L'édifice, vendu comme bien national, à un particulier, est transformé en bâtiment de ferme, est racheté par la commune d'Auxonne, en 1867, par bonapartisme[1].

Après plusieurs ajournements des travaux de restauration, la chapelle est classée au titre des monuments historiques, en , grâce à l'intervention du Général de Cointet, également à l'origine d'une souscription, à Paris, qui permet, augmentée par une subvention de l'État, la réalisation des travaux de restauration, achevés en 1936[1].

Architecture

La chapelle est constituée de deux corps de bâtiment construits en brique ; les deux édifices n'ont pas la même hauteur mais ont la même largeur. La partie la plus basse présente une charpente apparente ; elle fait office d'hôtellerie et de vestibule, et donne sur la partie la plus haute, qui est la chapelle proprement dite et comporte une voûte d'ogives, avec une abside polygonale, et des contreforts. L'encadrement des ouvertures, de style gothique, est en pierre de taille[1].

Elle est un des rares exemplaires de « Maison-Dieu » encore existante[1].

Personnalités liées à la chapelle

  • Perron de Saint-Seine, sire de Villers, fondateur posthume de la Maison-Dieu Notre-Dame ;
  • Jehan d'Auxonne, recteur de l'Ă©glise de Wimbledon, Ă  l'origine de la reconstruction de 1295 ;
  • Hugues d'Orges, Ă©vĂŞque de Chalon, consacre l'Ă©difice de 1429 ;
  • Jehan Vate, prĂŞtre, Ă  l'origine de la reconstruction de 1520 et premier chapelain ;
  • NapolĂ©on Bonaparte, officier d'artillerie, venu en ce lieu, Ă  maintes reprises, entre 1788 et 1791 ;
  • LĂ©on Edmond de Cointet de Fillain, gĂ©nĂ©ral de brigade, Ă  l'origine du classement du lieu, en 1932, et de sa restauration, en 1936.

Notes et références

  1. « Chapelle de l'ancienne maison-Dieu Notre-Dame, dite chapelle de la Levée », notice no IA21005380, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. En atteste la venue, en 1633, des magistrats et ecclésiastiques de Seurre, afin de remercier Notre-Dame d'avoir épargné la ville de la Peste.

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Camp, Histoire d'Auxonne au Moyen Ă‚ge, Dijon, 1961.
  • Pierre Camp, Guide illustrĂ© d'Auxonne, 1969.

Chapelle Notre-Dame-de-la-Levée de Villers-les-Pots

Article connexe

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.