Championnat de France féminin de handball 1951-1952
Le championnat de France 1951-1952 est la 1re édition du Championnat de France féminin de handball disputé à sept. Jusqu'alors, c'est dans sa version à 11 joueuses sur un terrain de football qui prévaut et donne lieu à un championnat de France.
féminin 1951-1952
Sport | handball |
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Organisateur(s) | FFHB |
Édition | 1re |
Lieu(x) | France |
Date |
du au |
Participants | 41 équipes |
Vainqueur | École Simon-Siégel |
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Deuxième | Paris UC |
Troisième | Fémina Sport et CA St-Fons |
Le titre de champion de France est remporté par l'École Simon-Siégel, victorieuse en finale du Paris UC[1]. Le Fémina Sport et le CA St-Fons ont été battus en demi-finale.
Modalités
La Fédération française de handball a organisé pour la première fois une grande épreuve féminine de handball à sept dont le vainqueur porte le titre de Champion de France[2]. Ce Championnat a réuni d'entrée le nombre élevé de 41 clubs. L'organisation matérielle de l'épreuve est régie par l'article 3 suivant du règlement : « L'épreuve se disputera par poules régionales qualifiant au maximum un ou deux clubs pour, dans une phase finale suivant une formule coupe, réunir seize clubs dans les conditions ci-désignées ».
- Poule I. — Alsace, trois clubs (aller-retour) un qualifié.
- Poule II. — Bourgogne-Lyonnais, six clubs (aller) deux qualifiés.
- Poule III. — Lyonnais-Provence. quatre clubs (aller) un qualifié.
- Poule IV. — Guyenne-Atlantique, six clubs (aller) deux qualifiés.
- Poule V. — Anjou-Île-de-France, cinq clubs (aller) deux qualifiés.
- Poule VI. — Flandres-Île-de-France, cinq clubs (aller) deux qualifiés.
- Poule VII. — Île-de-France, cinq clubs (aller) deux qualifiés.
- Poule VIII. — Île-de-France quatre clubs (aller) un qualifié.
- Le Fémina Sport, l'École Simon-Siégel et l'US Métro Transports sont exempts du premier tour[2].
La première phase du Championnat sera terminée le . La phase finale aura lieu aux dates suivantes : huitièmes: , quarts: , demies: , finale: 17 ou , au stade Coubertin[2].
Parmi les clauses originales du règlement de cette épreuve, relevons les suivantes[2] :
- Article 12. — Une équipe pourra être composée de joueuses seniors ou juniors sans distinction.
- Article 15. — Les clubs s'engagent à poursuivre le Championnat de France jusqu'au terme de chaque tour pour lequel ils sont qualifiés. Un club déclarant forfait au cours de la compétition 1951-52 verra sa participation au Championnat de France de l'année suivante conditionnelle. Par ailleurs, il sera exclus immédiatement de la compétition en cours. En outre, après enquête de la Commission Sportive sur les raisons du forfait, il pourra être frappé d'une amende allant jusqu'au paiement d'une indemnité compensatrice (représentant le montant des frais ferroviaires que l'adversaire aurait engagés). En cas de forfait tardif (moins de quinze jours avant la date fixée pour la rencontre) outre les sanctions prévues ci-dessus, le club défaillant devra rembourser au club adverse les frais d'organisation qu'il aurait pu engager.
- Article 18. — La Fédération participera pour 40 % aux frais de transports supérieurs à 30 kilomètres (chemin de fer troisième classe, collectif sportif 50 %, neuf joueuses plus un dirigeant) pendant toute la compétition.
- Article 19. — Les arbitres ou, en cas d'accord avec ceux-ci, les organisateurs doivent téléphoner les résultats à l'issue du match à la Fédération. Les frais de ces communications seront à la charge de la Fédération : TRINITE 03-93, entre 17h15 et 18h45.
Phase finale
Huitièmes de finale
Les résultats des huitièmes de finale, disputés le , sont[3]
- École Simon-Siégel bat ES Stains, 16-0.
- Fémina Sport bat AS Drancy, 8-1.
- US Métro Transports bat CA Paris-Nord, 16-1.
- CM Aubervilliers bat ASO Bondy 11-1.
- Paris UC bat Asnières Sport, 17-7.
- HBC Yonnais bat Bordeaux EC, 2-1.
- CA St-Fons bat Strasbourg EC, 6-2.
- CSL Dijon bat ASU Lyon, 4-1.
Quarts de finale
Tandis que Fémina Sports, en déplacement à La Roche-sur-Yon, remportait une victoire on ne peut plus facile, Simon Siegel et USMT se tiraient une sérieuse bourre, agrémentée par des prolongations, Simon Siegel l'a finalement emporté, mais de justesse. Le PUC a dominé assez aisément Aubervilliers et, à Lyon, le CA St-Fons a pris le meilleur sur le CSL Dijon, se qualifiant ainsi pour les demi-finales où il aura le redoutable honneur d'être seul à porter le drapeau des clubs régionaux. Les résultats des quarts de finale sont[4] :
- École Simon-Siégel bat US Métro Transports, 6-5 ap
- Paris UC bat CM Aubervilliers, 10-4.
- HBC Yonnais est battu par Fémina Sport, 2-15.
- CA St-Fons bat CSL Dijon, 6-2.
Demi-finales
Le tirage au sort a conduit à une première opposition entre les Lyonnaises du CA St-Fons et les étudiantes du PUC, le dimanche à Dijon. Pendant ce temps, au Parc des Expositions de la porte de Versailles à 16 heures, l'École Simon-Siégel, nullement avantagée par le tirage au sort, dispute la deuxième finale avant sa lettre : après l'US Métro Transports, Fémina Sport espère bien faire chuter les équipières du président, Charles Petit-Montgobert[4].
L'École Simon-Siégel, bien que sérieusement inquiétées par les élèves de Fleury, ont réussi à tirer leur épingle du jeu pour arriver à la finale. Pendant ce temps, à Dijon, le PUC parvenait à prendre l'avantage sur le CA St-Fons, grosse révélation de la saison et de l'épreuve[5] :
- École Simon-Siégel bat Fémina Sport 4-3.
- Paris UC bat CA St-Fons 4-2.
Finale
La finale, disputée le à Coubertin, a vu l'École Simon-Siégel s'imposer face au Paris UC 9-1 (4-0)[1].
Les effectifs des équipes étaient :
- École Simon-Siégel : Tarlet, Bailliot, Krier Marie (capitaine), Hédouin, Wolf P., Wolf R., Devaux.
- Paris UC : Caillebaud, Charbonnier, Demerolla. Hoctin. Drouiseau. Mme Duboisset (capitaine), Duranton.
Références
- « Simon-Siegel surclasse le PUC et s'adjuge le Titre National à 7 », Hand-ball, Fédération française de handball, no 62,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
- « Handball à sept : Le Championnat de France féminin », Hand-ball, Fédération française de handball, no 61,‎ , p. 5 (lire en ligne, consulté le ).
- « Les Championnats féminins à sept : Choc des quarts de finale : Simon-Siégel - USMT », Hand-ball, Fédération française de handball, no 59,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
- « Le Championnat National Féminin à sept : Après l'U.S Métro, Fémina-Sports : nouvel adversaire sérieux pour Simon -Siegel », Hand-ball, Fédération française de handball, no 60,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
- « Finale 100% parisienne entre Simon-Siegel et le PUC », Hand-ball, Fédération française de handball, no 61,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).