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Chafik ChraĂŻbi

Chafik Chraïbi, né en 1956, est un professeur marocain de gynécologie obstétrique, œuvrant notamment pour la prévention et la lutte contre l'avortement clandestin dans son pays.

Chafik ChraĂŻbi
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Biographie
Naissance
Nationalité
Activité

Biographie

Jeunesse et formation

Né en 1956, Chafik Chraïbi étudie à la Faculté de médecine de Rabat[1].

Carrière et militantisme associatif

En 1984, Chafik ChraÏbi devient professeur et chef du service de gynécologie obstétrique de la maternité des Orangers[1] (CHU Ibn Sina de Rabat).

En 2005[2], il crée la Société marocaine des maladies du sein (SMMS)[1] et en 2008, l’Association marocaine de lutte contre l’avortement clandestin (AMLAC)[1], dont il est respectivement le président[1] - [3]. Entre-temps, en 2007, il obtient la médaille de vermeil de l’Académie Arts-Sciences-Lettres[4], basée à Paris.

En 2010, il intervient dans le cadre d'un reportage — « Avortement : une question en suspens Â», diffusĂ© en mai par la chaĂ®ne marocaine 2M dans l'Ă©mission Grand Angle[5] — qui suscite une polĂ©mique sur l'avortement[6] au sein du Maroc. Dans ce reportage, on le voit dans son service hospitalier, Ă©galement en phase finale de la prĂ©paration du premier congrès de l'AMLAC qui aura lieu peu après, les 28 et 29 mai, et rĂ©unira « des experts mĂ©dicaux, des religieux, des juristes et des hommes politiques »[7] : au Maroc (oĂą seul l'avortement pour protĂ©ger la « santĂ© Â» de la mère est lĂ©galement permis, selon l'article 453 du Code pĂ©nal[8]), une manifestation de ce type, sur le sujet tabou de l'avortement clandestin, ne s'Ă©tait alors encore jamais produite[7].

En 2014, il est classé par l'hebdomadaire panafricain Jeune Afrique parmi les 50 figures les plus influentes du Maroc[3].

En 2015, fin janvier, il est destituĂ© de ses fonctions de chef de service au sein de la maternitĂ© des Orangers par arrĂŞtĂ© ministĂ©riel[6] Ă  la suite d'un reportage — « Maroc : Les avortements clandestins Â», diffusĂ© le 11 dĂ©cembre 2014 par la chaĂ®ne France 2 dans l'Ă©mission EnvoyĂ© spĂ©cial[9] — majoritairement tournĂ© dans son service. La polĂ©mique sur l'avortement au Maroc s’en trouve relancĂ©e[6], tandis que le 10 fĂ©vrier, une page intitulĂ©e « Soutien au Pr Chafik ChraĂŻbi Â» est crĂ©Ă©e sur Facebook[10] et que, deux jours plus tard, environ 12 000 personnes y sont inscrites[11]. La mĂŞme annĂ©e, selon ses propos (contactĂ© non officiellement pour rĂ©intĂ©grer son poste), il opte pour ne prendre sa dĂ©cision qu'après le 16 mars, date d'un « dĂ©bat national » sur la question de l'avortement au sein de la BNRM[12]. En avril, il est classĂ© par Jeune Afrique parmi les 20 qui feront le Maroc[13].

Vie familiale

Chafiq Chraïbi est père de quatre enfants issus de deux mariages.

Son fils aîné est Réda Chraibi, le PDG de Facilitating Group, la première entreprise de Facilitating au Maroc.

Notes et références

  1. « Chafik Chraïbi », sur France Inter, Paris, — biographie du service Documentation.
  2. « Brèves », L'Économiste, Casablanca, no 1960,‎ (lire en ligne)
  3. Youssef Aït Akdim, « Les 50 qui font le Maroc : des médecins engagés », sur Jeuneafrique.com, Paris,
  4. « Emploi et carrière : Chafik Chraibi distingué par l’Académie Arts-Sciences-Lettres », L'Économiste, Casablanca, no 2492,‎ (lire en ligne)
  5. [vidéo] Najlae Benmbarek, « Avortement : une question en suspens », Grand Angle, Casablanca, 2M,‎ [voir en ligne sur le site de 2M]
  6. « Un reportage, une polémique », Casablanca, 2M,
  7. A. Najib, « Avortement clandestin : La fin de l'hypocrisie ? », Maroc Hebdo International, Casablanca,‎ (lire en ligne)
  8. À propos de l'article 453 du Code pénal marocain, Chafik Chraïbi est pour qu'il soit observé sur la base des normes de l’Organisation mondiale de la santé : « La santé, selon l’OMS, n’est pas que physique, elle est également psychique et sociale ». Cf. Hafsa Sakhi, « L’avortement clandestin prend de l’ampleur », Le Matin, Casablanca,‎ (lire en ligne).
  9. [vidéo] Anouk Burel et Matthieu Birden, « Maroc : les avortements clandestins », Envoyé spécial, Paris, France Télévisions,‎ [voir en ligne sur le site de France Télévisions]
  10. Pauline Chambost, « Chafik Chraïbi démis de ses fonctions : "Tout a changé depuis le reportage de France 2" », sur Telquel.ma, Casablanca,
  11. Elena Blum, « Chafik Chraïbi : "Au Maroc, la question de la sexualité reste taboue" », sur Jeuneafrique.com, Paris,
  12. Hicham Bennani, « Avortement : Chafik Chraïbi autorisé à récupérer son poste », sur H24info.ma, (consulté le )
  13. « Les 20 qui feront le Maroc : Chafik Chraïbi, président de l'Association marocaine de lutte contre l'avortement clandestin », sur Jeune Afrique, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

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