Château de Thonon
Le château de Thonon est une ancienne citadelle du XIIIe siècle, aujourd'hui disparue, qui était édifiée dans la partie fortifiée du bourg médiéval de Thonon-les-Bains, aujourd'hui dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est, à partir de la fin du XIIIe siècle, le centre d'une châtellenie. Elle fut, au cours du XVe siècle, la résidence principale des comtes puis ducs de Savoie. Ruiné, le site accueille depuis le XVIIe siècle le château de Sonnaz transformé en musée du Chablais et l'Office du tourisme.
Château de Thonon | ||
Type | Citadelle | |
---|---|---|
DĂ©but construction | v. 1288 | |
Propriétaire initial | Maison de Savoie | |
Destination initiale | Citadelle, puis résidence | |
Coordonnées | 46° 22′ 25″ nord, 6° 28′ 42″ est | |
Pays | France | |
Anciennes provinces du Duché de Savoie | Chablais | |
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | |
DĂ©partement | Haute-Savoie | |
commune française | Thonon-les-Bains | |
GĂ©olocalisation sur la carte : Haute-Savoie
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Localisation
Thonon est installée sur les bords d'une falaise, surplombant le Léman[1].
La cité possède un rôle stratégique, au XIIIe siècle, pour la maison de Savoie[2]. Le site se trouve à proximité des frontières avec le comté de Genève et du Faucigny, et en position avancée de terres savoyardes du Chablais, du pays de Vaud et du Valais[2]. Il s'agit d'un axe secondaire entre le France et la péninsule italienne[3] - [4]. Le château, qui accroit la défense de la cité fortifiée, est en retrait par rapport au Léman[2]. La défense du port et du bourg neuf est associée avec le château de Rives, la tour des Langues et le château de Montjoux[2].
Thonon est donc en position de retrait par rapport à Allinges, mais surtout à proximité du port de guerre faucignerand, Hermance, et de son château[5].
Histoire
Fondation du premier château
Le bourg de Thonon, situé au bord du Léman, est mentionné dans la trêve de 1269, par l'intermédiaire de son prieuré[6] - [ReG 1]. À cette période, il s'agit principalement d'un oppidum (oppidi Thononis), sans toutefois la présence d'un château[6] - [ReG 2]. Il faut attendre la date de 1285 pour que celui-ci soit mentionné avec son châtelain, dans un acte du comte de Savoie Amédée V[6] - [ReG 3]. Les historiens en déduisent donc qu'il est à l'origine de sa construction[6]. Il s'agit surtout d'une citadelle, édifiée dans l'enceinte du bourg, dans l'angle nord-est de l'enceinte du bourg[7]. Le château semble accompagner l'installation d'un « bourg neuf » (1283/1284)[8], situé en contrebas de la falaise[9]. Cette « villa nova de Tonons » (1295/1296) semble fortifiée à cette date[8] - [9].
Jusqu'en 1288, le bourg est géré par un métral, représentant le châtelain d'Allinges[2] - [10]. Ce dernier s'installe ensuite dans la maison forte de Thonon[2] - [10].
Le château est de nouveau mentionné dans les comptes de Rodolphe de Montmayeur, bailli de Chablais et de Genevois et châtelain de Chillon, lors de la tournée d'inspection de son domaine entre 1303 et 1304[ReG 4].
En 1355, le Faucigny devient définitivement l'une des possessions de la maison de Savoie. Thonon, qui ne relève plus d'une position stratégique essentielle, connaît une nouvelle prospérité[5].
Le nouveau château
Sous l'impulsion de la comtesse Bonne de Bourbon, épouse d'Amédée VI de Savoie, Ripaille et Thonon deviennent le lieu de résidence de la cour[5]. La mort tragique de son fils, le nouveau comte Amédée VII, fait décroître le rôle de ces localités[5].
La place de Thonon s'accroît avec la nouvelle comtesse, Marie de Bourgogne, épouse d'Amédée VIII[5]. Un second château est reconstruit sur l'ancienne citadelle, sous l'impulsion de la comtesse[11], tandis que le comte fait édifier un prieuré sur l'ancienne maison forte de Ripaille[12], qui y réside régulièrement à partir de 1406[13] - [12].
Le comte Amédée VIII entreprend de nombreux travaux de restauration du château, en 1413 et durant les deux années qui suivent[14]. Le comte devenu duc y réside une partie de l'année[15]. Amédée y reçoit et envoie les missives diplomatiques[16]. Selon les comptes de châtellenies, Amédée VIII réalise de nombreux aménagements pour embellir le château[12] et y donne de fréquentes fêtes[16]. Thonon devient dans les faits la capitale du duché, rôle maintenu avec son fils Louis Ier[14]. L'historien de l'art Enrico Castelnuovo note ainsi que cette « centralité politique et courtisane du bassin lémanique est à son zénith »[17].
Le futur bienheureux Amédée IX, fils du duc Louis Ier, y naît[15], en 1435.
Thonon devient le siège d'une châtellenie autonome en 1570[7].
Entre 1589 et 1593, le duc de Savoie, Charles-Emmanuel Ier, est en guerre contre la cité de Genève, qui reçoit soutien du canton de Berne et des Réformés français[18]. La ville de Thonon et son château sont assiégés[19]. Le bourg est pris le , le château résiste une semaine de plus[19]. Ce dernier est détruit, « démoli au canon et à la mine le »[19] - [20]. Quelques semaines plus tard, le même sort est réservé au château d'Évian[20].
Description
Premier château
Le premier château — l'historienne Monique Constant parle plutôt d'une maison forte[21] — est qualifié de simple[2] - [10]. Il s'agit d'un édifice en « pierre, entouré d'une cour que délimite les remparts de la ville sur deux côtés et une palissade bordée d'un fossé sur les deux autres »[2] - [10]. L'accès se fait par un pont-levis, construit un an après la construction du château[2]. Un inventaire de 1290 ne mentionne aucun mobilier particulier, simplement la présence d'armes[10].
Vers 1314-1315, les comptes permettent d'apprendre l'aménagement d'une chambre et d'une cuisine[22]. L'ensemble est complété l'année suivante par une prison[22]. Sur cette période, la plupart des aménagements réalisés pour le château relèvent, toujours selon ces comptes, des réparations essentielles et du domaine militaire[23].
Au cours des années 1340, de nouveaux aménagements sont réalisés notamment la création d'une grande salle[23].
Le château tombe en ruine au cours des années 1360, entraînant de nombreux travaux que l'on retrouve dans les comptes de châtellenie[23]. Grâce à eux, on connait son aménagement : « passé le pont-levis, la porte d'entrée était défendue par une tour de trois étages au sous-sol de laquelle se trouvait la prison [...] La grande salle, élevée sur un rez-de-chaussée et surmontée d'un étage, la cuisine la paneterie, l'écurie [...] ; l'écurie, surmontée de deux étages, se situait devant la grande salle »[23]. Le sol est en terre battue et dans les étages en bois, exception faite pour la salle de réception où était appliqué du plâtre comme sur les murs[23] - [12].
Second château
Sur les ruines de l'ancien château détruit, la comtesse Marie de Bourgogne fait reconstruire un plus grand château[11] - [12]. Celui-ci est organisé avec un donjon, situé au sud[24], quatre tours entourant le plain-château (espace situé dans l'enceinte)[14] - [11], dans la partie nord[24]. L'une d'elles porte le nom de « Tour de la Duchesse »[12]. Des recherches au XIXe siècle ont permis de donner une hauteur de 11 mètres pour les tours[11]. Les travaux engagés par le duc permettent de rejoindre deux tours, de formes rectangulaires, donnant sur la ville[14], construites en 1413[11]. Lors de cette même année, on installe une porte d'entrée et un grand escalier menant au deuxième étage[11].
L'année suivante, le mur donnant sur le Léman est détruit et remplacé[11]. En 1435, une arrivée d'eau est aménagée[24].
Les toits sont recouverts de tuiles provenant de Filly[24].
Le château est détruit lors du conflit opposant la Savoie aux Suisses. Disparu, le site est devenu la propriété des Gerbaix de Sonnaz d'Habères, qui édifient en partie sur les ruines un nouveau château, entre 1666-1668[25].
Le château de Thonon, après sa vente en 1949 à la commune, est devenu le « musée du Chablais »[25] et l'Office du tourisme.
Châtellenie de Thonon
Le château devient le siège de la châtellenie des Allinges-Neuf, à partir de 1288, avec le développement de l'activité économique du bourg de Thonon[2] - [26] - [27]. Un acte de 1285 mentionne la présence d'un châtelain[6] - [ReG 3].
Jusqu'alors, le bourg était géré par un représentant du châtelain, le métral[2]. En cette fin du XIIIe siècle, le châtelain s'installe au château. Il est un « [officier], nommé pour une durée définie, révocable et amovible »[28] - [29]. Il est chargé de la gestion de la châtellenie ou mandement, il perçoit les revenus fiscaux du domaine, et il s'occupe de l'entretien du château[30].
- juillet 1290 : Anterlme Portier ;
- 1292 : Aymon de Setteney ;
- 1298 : Guillaume Renard ;
- mai 1303 : Jean Renard, fils du précédent ;
- février 1309 : Mermet d'Arbignon ;
- 1315-1316 : Guichard Pontzard ;
- septembre 1316-1317 : Humbert de Montmayeur et Jean de Monthey, co-châtelains ;
- 1317-1320 : Humbert de Chignin et Jean de Monthey, co-châtelains ;
- avril 1320 : Eymar Guersi ;
- juillet 1321 : Albert Bonjour ;
- février 1322 : Jean Dumont ;
- mars 1324 : Pernod Sallion ;
- avril 1325 : Galois de la Balme ;
- avril 1326 : François de Viry ;
- septembre 1338 : Rodolpghe de Blonay ;
- mars 1342 : Conrad ou Provaint de Châtillon ;
- juin 1345 : Aymon de Pontverre ;
- août 1346 : Lancelot de Châtillon ;
- novembre 1347-janvier 1356 : Amédée de Viry (autre forme Amed de Virieux) ;
- janvier 1355 : Hugues de Viry, fils du précédent, vice-châtelain ;
- janvier 1356-mai 1363 : Hugues de Viry (autre forme Hugonin de Virieux) ;
- 1359 : Albert de Druysi, vice-châtelain ;
- 1362-1380 : Aymon Bonivard ;
- 1363 : Jean du Vuache, vice-châtelain ;
- 1366-1368 : Nicolet d'Arculinge, vice-châtelain ;
- 1368-1369 : Antoine Corvier, lieutenant ;
- 1369-1377 : Nicolet d'Arculinge, vice-châtelain ;
- 1377-1381 : Jean de la Grange ;
- 1380 : Rodolphe de Serraval ;
- -1384 : Guillaume de Serraval, son héritier ;
- 1384-1386 : François de Serraval, héritier de Rodolphe ;
- -1395 : Petremand Ravais ;
- 1395-1397 : Ambroise Maréchal, épouse du précédent, pour son fils Bon ;
- : Guigues (de) Ravais, tuteur de Bon Ravais ;
- : Pierre Clavellet de Novalaise ;
- : Amédée (Amé, Amed) de Chaland, seigneur d'Aymeville, également châtelain de Chambéry, Entre-deux-Guiers et Saint-Alban (1419-1434) ;
- : Perronet du Pont (de Ponte), bourgeois de Thonon ;
- mars 1424 : François d'Escortunay, d'Evian ;
- août 1426 : Pierre Gaillard ;
- février 1430 : Pierre de la Frasse ou la Frace ;
- juillet 1435 : Jean Vieux ;
- août 1440 : François Ravais ;
- juin 1445 : Pierre de la Frasse ou la Frace ;
- mars 1451 : Guiotin de Nores ;
- mai 1458 : Pierre Serraburse ;
- mars 1460 : Jean de Bailland, seigneur d'Arlod ;
- octobre 1465 : Antoine de Buene / Buenc, seigneur de Marrigny ;
- avril 1477 : Hugonin de Montfalcon, seigneur de Flaxieu / Flacieux ;
- 1488 : François de Montfalcon, fils du précédent ;
- 1511-1513 : Jean Troillet ;
- 1514-1515 : François de Montfalcon ;
- juillet 1523 : Aymon du Rosey ;
- juillet 1525 : Guillaume Perroudet ;
- juillet 1528 :Claude Goutteland ;
- juillet 1530-1535 : Guillaume Perroulet
De 1536 à 1567, la partie nord du duché est occupée par les Bernois[26]. Après 1567, les châtelains ne gardent plus qu'un rôle judiciaire, la fonction militaire étant dévolue à des fonctionnaires qui portent le titre de capitaine, commandant ou encore gouverneur de la fortification[26]. Thonon devient une châtellenie indépendante à partir de 1570[7].
Notes et références
RĂ©geste genevois (1866)
- TrĂŞve entre Philippe, comte de Savoie et de Bourgogne, d'une part, et Guigues, Dauphin de Viennois, comte d'Albon et seigneur de Faucigny, du (REG 0/0/1/1041).
- Sentence du (REG 0/0/1/1042).
- Lettres patentes d'Amédée V, comte de Savoie, du (REG 0/0/1/1228).
- Comptes de Rodolphe de Montmayeur, du au (REG 0/0/1/1228).
Références
- Constant 1973, p. 106.
- Histoire des communes savoyardes 1980, p. 66.
- Constant 1973, p. 105.
- Constant 1973, p. 121.
- Constant 1973, p. 126.
- Blondel 1956, p. 381.
- Abbé Jean-François Gonthier (1847-1913), Les Châteaux et la chapelle des Allinges, Annecy, impr. de J. Niérat (Ancienne imprimerie Burdet), , 136 p. (lire en ligne), p. 75.
- Ruth Mariotte Löber, Ville et seigneurie : Les chartes de franchises des comtes de Savoie, fin XIIe siècle-1343, Librairie Droz - Académie florimontane, , 266 p. (ISBN 978-2-600-04503-2, lire en ligne), p. 183.
- Constant 1973, p. 113.
- Constant 1973, p. 119.
- Constant 1973, p. 128.
- Histoire des communes savoyardes 1980, p. 68.
- Monique Constant, « Une ville franche des comtes de Savoie au Moyen Age : Thonon », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 131, no 1,‎ , p. 105-149 (lire en ligne).
- Jean-Marie Benand (ill. Patrick Brault), Abondance : Les Peintures murales du cloître de l'abbaye, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 130 p. (ISBN 2-84206-136-5, lire en ligne), p. 31-32.
- Dictionnaire du Duché de Savoie (1840, tome II), réédité par L'Histoire en Savoie, Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, no 9, 2005, p. 102 (lire en ligne).
- Bernard Sache, Le siècle de Ripaille, 1350-1450 : Quand le Duc de Savoie rêvait d'être roi, Montmélian, La Fontaine de Siloé, , 324 p. (ISBN 978-2-84206-358-0, lire en ligne), p. 142.
- Article Enrico Castelnuovo, « Les fresques du cloître d'Abondance », p. 276, paru dans Bernard Andenmatten, Agostino Paravicini Bagliani, avec la collaboration de Nadia Pollini, Amédée VIII : Félix V, premier duc de Savoie et pape (1383-1451). Actes du colloque international, Ripaille-Lausanne, 23-26 octobre 1990, vol. 103, Bibliothèque historique vaudoise, Lausanne, Fondation Humbert II et Marie José de Savoie, , 523 p..
- Histoire des communes savoyardes 1980, p. 13.
- Hubert Wyrill, Réforme et Contre-Réforme en Savoie, 1536-1679 : de Guillaume Farel à François de Sales, Éditions Olivetan, , 275 p. (lire en ligne), p. 137.
- Histoire des communes savoyardes 1980, p. 34.
- Constant 1973, p. 120.
- Constant 1973, p. 123.
- Constant 1973, p. 124.
- Constant 1973, p. 129.
- Monique Dacquin, Hubert Parmentier, « Les demeures de la famille Gerbaix de Sonnaz », Bulletin de la Société des amis du Vieux Chambéry, Chambéry, no 48,‎ (lire en ligne).
- Abbé Jean-François Gonthier (1847-1913), Les Châteaux et la chapelle des Allinges, Annecy, impr. de J. Niérat (Ancienne imprimerie Burdet), , 136 p. (lire en ligne), p. 111-113.
- Payraud 2009, p. Annexe 8 : liste des ensembles fortifiés intégrés au corpus.
- Christian Sorrel, Histoire de la Savoie : images, récits, La Fontaine de Siloé, , 461 p. (ISBN 978-2-84206-347-4, lire en ligne), p. 146-147.
- Nicolas Carrier, « Une justice pour rétablir la « concorde » : la justice de composition dans la Savoie de la fin du Moyen Âge (fin XIIIe -début XVIe siècle) », dans Dominique Barthélemy, Nicolas Offenstadt, Le règlement des conflits au Moyen Âge. Actes du XXXIe Congrès de la SHMESP (Angers, 2000), Paris, Publications de la Sorbonne, , 391 p. (ISBN 978-2-85944-438-9), p. 237-257.
- Alessandro Barbero, « Les châtelains des comtes, puis ducs de Savoie en vallée d'Aoste (XIIIe-XVIe siècle) », dans Guido Castelnuovo, Olivier Mattéoni, « De part et d'autre des Alpes » : les châtelains des princes à la fin du moyen âge : actes de la table ronde de Chambéry, 11 et 12 octobre 2001, , 266 p. (lire en ligne).
- ADS.
- Payraud 2009, p. 671-682, Annexe 11 : liste des châtelains recensés dans le cadre de cette étude.
Voir aussi
Bibliographie
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 28e éd. (1re éd. 1979), 1304 p. (ISBN 2-86535-070-3, OCLC 1078727877)
- Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Histoire des communes savoyardes : Le Chablais, Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 978-2-7171-0099-0).
- Louis Blondel, Châteaux de l'ancien diocèse de Genève, vol. 7, Société d'histoire et d'archéologie de Genève (réimpr. 1978) (1re éd. 1956), 486 p., p. 380 et suivantes.
- Georges Chapier, Châteaux Savoyards : Faucigny, Chablais, Tarentaise, Maurienne, Savoie propre, Genevois, Éditions La Découvrance, coll. « L'amateur Averti », , 410 p. (ISBN 978-2-84265-326-2).
- Monique Constant :
- « Une ville franche des comtes de Savoie au Moyen Age : Thonon », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 131, no 1,‎ , p. 105-149 (lire en ligne)
- « L'établissement de la maison de Savoie au sud du Léman : la châtellenie d'Allinges-Thonon (XIIe siècle- 1536) », Mémoires et documents de l'Académie chablaisienne, Thonon-les-Bains, 1972, pages 367-370.
- « La justice dans une châtellenie savoyarde au Moyen Age : Allinges-Thonon », Revue historique de droit français et étranger, 4e série, vol. 50, no 3,‎ , p. 374-397
- Ruth Mariotte Löber, Ville et seigneurie : Les chartes de franchises des comtes de Savoie, fin XIIe siècle-1343, Librairie Droz - Académie florimontane, , 266 p. (ISBN 978-2-600-04503-2, lire en ligne).
- [PDF] Nicolas Payraud, « Châteaux, espace et société en Dauphiné et en Savoie du milieu du XIIIe siècle à la fin du XVe siècle », HAL - Archives ouvertes, no tel-00998263,‎ (lire en ligne) extrait de sa Thèse de doctorat d'Histoire dirigée par Étienne Hubert, Université Lumière-Lyon-II (lire en ligne).
- Christian Regat et François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie : Chablais, Faucigny, Genevois, Éditions Cabédita, , 193 p. (ISBN 978-2-88295-117-5).
Articles connexes
Fonds d'archives
- « SA - Comptes des chatellenies, des subsides, des revenus et des judicatures > Niveaux de description inférieurs > Allinges, Thonon (1272-1599) », sur le site des Archives départementales de la Savoie - enligne.savoie-archives.fr
- Série : Comptes des châtellenies (XIIIe siècle-XVIe siècle). Fonds : Inventaire-Index des comptes de châtellenie et de subsides; Cote : SA. Chambéry : Archives départementales de la Savoie (présentation en ligne).p. 29-42, « Châtellenie des Allinges, Thonon »
Liens externes
- Roger Devos, « Thonon » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .