Accueil🇫🇷Chercher

Château de Sonnaz (Haute-Savoie)

Le château de Sonnaz est un château du XVIIe siècle, qui se dresse sur la commune de Thonon-les-Bains, dans le département de la Haute-Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Château de Sonnaz
Type château
DĂ©but construction 1666
Propriétaire initial Famille Gerbaix de Sonnaz
Destination initiale RĂ©sidence
Propriétaire actuel Ville de Thonon-les-Bains
Destination actuelle Office du tourisme, Musée du Chablais
CoordonnĂ©es 46° 22′ 25″ nord, 6° 28′ 42″ est
Pays Drapeau de la France France
Anciennes provinces du Duché de Savoie Chablais
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Haute-Savoie
commune française Thonon-les-Bains
GĂ©olocalisation sur la carte : Haute-Savoie
(Voir situation sur carte : Haute-Savoie)
Château de Sonnaz

Situation

Le château de Sonnaz se situe dans le centre-ville de Thonon-les-Bains, près de l’hôtel de ville et se trouve à côté de la gare supérieure du funiculaire de Thonon-les-Bains. Il surplombe le port de Rives, offrant une vue imprenable sur le lac Léman.

Histoire du château

Les origines

L'actuel château de Sonnaz fut construit sur l'ancien château fort de Thonon-les-Bains.

En 1290, ce dernier fut construit par Amédée V de Savoie, sur une élévation surplombant le lac Léman, offrant ainsi un immense point de vue. La première enceinte fortifiée de Thonon fut aussi construite à cette époque[1].

Le château-fort eut une grande importance durant les guerres de Religion au XVIe siècle

En 1589, sous ordre de Henri III roi de France, Nicolas de Harlay, sieur de Sancy, mena une campagne militaire en Savoie. À cette époque Thonon n'avait ni murailles ni fossés comme moyens défensifs, seul le château-fort de Thonon s'opposa aux troupes de Sancy. Avec l'aide d'un complice, un certain Leclerc de Thonon, les troupes de Sancy sont pénétrées dans l'enceinte du château-fort. Au bout de trois jours de siège,le château-fort de Thonon se rendit. Le complice fut condamné par le Sénat de Savoie à la pendaison[2]. Par la suite, Sancy obligea les habitants à jurer fidélité au roi de France[3].

En 1616, un incendie ravagea le château-fort de Thonon, le détruisant en partie et fragilisant ses fortifications. On décida alors de le raser, ses matériaux servirent pour construire la Sainte-Maison de Thonon et le couvent des Ursules[4]. Il devint en partie la place du château.

RĂ©sidence de la famille Gerbaix de Sonnaz

La famille Gerbaix de Sonnaz est une famille noble qui remonterait au XIIIe siècle, c'est l'une des plus anciennes famille de Savoie, elle est originaire de Chambéry.

Aujourd'hui

Racheté par la ville de Thonon-les-Bains, le château de Sonnaz accueille le Musée du Chablais, ainsi que depuis 2008, l'Office du tourisme de la ville.

Le musée du Chablais du château de Sonnaz accueille plusieurs expositions permanentes ainsi qu'une exposition temporaire renouvelée chaque année.

Expositions permanentes :

  • "Marguerite Peltzer" : Grande sculptrice, elle lĂ©gua le fond de son atelier en 1991 Ă  la ville de Thonon-les-Bains, avec de nombreuses Ĺ“uvres[5].
  • "La frontière, histoire de contrebande" : le Chablais offre de nombreuses possibilitĂ©s aux contrebandiers (montagnes, lac ...).
  • "Les barques du LĂ©man : chronique d'une navigation disparue : De la seconde moitiĂ© du XVIIIe siècle au dĂ©but du XXe siècle, le transport de roches s'effectuait sur des barques Ă  voiles latines, comme la Savoie qui en ait une rĂ©plique.

En 2013, le musée fête ses 150 ans d'existence. Pour l’événement, c'est l'artiste contemporain Gérard Collin-Thiébaut qui est le commissaire d'exposition.

Voir aussi

Bibliographie

  • L'abbĂ© Louis-Étienne Piccard, Histoire de Thonon et du Chablais, depuis les temps les plus reculĂ©s jusqu'Ă  la RĂ©volution française, d'après les manuscrits et chartes anciennes des archives de ChambĂ©ry, Berne et Turin, Annecy, NiĂ©rat, , 596 p. (BNF 34131687, lire en ligne).
    Louis-Étienne Piccard (1853-1935) fut l'un des membres fondateurs de l'Académie chablaisienne.

Articles connexes

Liens externes

Références

  1. Piccard 1882, p. 53-55.
  2. Piccard 1882, p. 225-227.
  3. Piccard 1882, p. 228.
  4. Piccard 1882, p. 233.
  5. Yvan Strelzyk, « Marguerite Peltzer intime : souvenirs vingt ans après », Le Messager,‎ (lire en ligne).
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.