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Château de Rambuteau

Le château de Rambuteau est situé dans le territoire de la Commune d'Ozolles, en Saône-et-Loire, sur une hauteur.

Château de Rambuteau
Image illustrative de l’article Château de Rambuteau
château de Rambuteau - Façade nord-ouest
DĂ©but construction 1824
Protection Logo monument historique Inscrit MH (2000)
Logo monument historique ClassĂ© MH (2002)
CoordonnĂ©es 46° 21′ 00″ nord, 4° 22′ 04″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement SaĂ´ne-et-Loire
Commune Ozolles
GĂ©olocalisation sur la carte : SaĂ´ne-et-Loire
(Voir situation sur carte : SaĂ´ne-et-Loire)
Château de Rambuteau
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
(Voir situation sur carte : Bourgogne-Franche-Comté)
Château de Rambuteau
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de Rambuteau

Description

En 1777, Courtépée écrivait : « Le château est environné dans l'espace d'une lieue de 18 domaines neufs, bien bâtis en pierres, couverts de tuiles, dont la porte principale regarde la maison seigneuriale. Il y en a 32 pareils avec leurs aisances dans l'espace de trois lieues à la ronde qui forme l'étendue de la terre de Rambuteau. »

De l'édifice du XVIe siècle, il ne subsiste qu'une tour et une chapelle. Au XVIIIe siècle, la construction était composée d'un corps de logis rectangulaire, flanqué à ses extrémités de deux pavillons du côté de l'entrée et de deux tours circulaires de côté du parc. En 1824, le comte Philibert de Rambuteau pose la première pierre de la reconstruction du château qu'il habite dès 1826[1]. À la fin du XIXe siècle, une restauration complète a permis de rehausser les toitures d'ardoise et de donner aux dômes couronnés de lanternons qui couvraient les tours une forme plus élancée, de décorer de masques les agrafes des fenêtres à linteaux en arc segmentaire, de sculpter d'armoiries le tympan du fronton de l'avant-corps central, d'établir en avant de la façade sur le parc, entre les deux tours, une terrasse à laquelle on accède par un escalier à deux montées convergentes à rampes de fer forgé.

L'intérieur comprend une suite de pièces de style néo-Louis XVI.

La cour qui précède le logis est encadrée de communs couverts de toits à croupes en tuiles plates.

À l'est, s'étend un grand parc paysager agrémenté d'une allée d'eau. Il intègre l'ancienne chapelle redécorée au XIXe siècle. Le château est une propriété privée et ne se visite pas.

Le sont inscrits à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques, le parc, le jardin régulier, le potager, les deux demi-lunes d'entrée (sol, murs, statues, portail et clôtures), incluant les deux étangs de la Glacière et l'étang neuf, le canal et, en totalité, l'orangerie-serre, la glacière, les ruines de la tour[2].

Le sont classés Monuments historiques, le château, les dépendances, y compris le bûcher, la chapelle, les façades et toitures de la ferme[2].

Historique

Armes de la famille Barthelot de Rambuteau
Rambuteau - Côté nord-est
  • XVIe siècle : la famille Rambuteau se fixe en ces lieux
  • 1537 : Claude Barthelot de Rambuteau est procureur du roi Ă  Bois-Sainte-Marie ; ses descendants ont fourni des lieutenants du roi Ă  Mâcon, des conseillers au Parlement de Bourgogne, des officiers aux armĂ©es de France.
  • 1603 : le fief de Rambuteau est constituĂ© d'une maison fermĂ©e de murailles, fossoyĂ©e en quelques endroits, autour de laquelle sont cinq petites tours et pont-levis, plus des terres et des prĂ©s.
  • 1722 : Claude Barthelot, chevalier, marquis de Rambuteau, brigadier des armĂ©es du Roi, lieutenant de la ville de Mâcon, chevalier de Saint-Louis, mestre de camp de cavalerie, lieutenant-colonel commandant le rĂ©giment de S.A.S. le prince de Conti, Ă©pouse Marguerite de Rotrou; il fait construire une demeure dans un style qui rappelle celui du château de DAdigoine Ă  Palinges
  • de 1815 Ă  1827 : retirĂ© dans son château, Claude-Philibert Barthelot de Rambuteau effectue des restaurations et plante le parc ; pour cela, il fait appel Ă  l'architecte Paul de Montclos et aux architectes paysagistes Jean-Marie Morel, AimĂ© Curteni et Duchene ; il avait Ă©pousĂ©, en 1808, Marie-AdĂ©laĂŻde-Charlotte de Narbonne, petite-fille naturelle de Louis XV ; il deviendra prĂ©fet de la Seine
  • 1869 : Ă  sa mort, le prĂ©fet laisse trois filles :
    • Claudine Adèle de Rambuteau avait Ă©pousĂ© en 1831 Emmanuel de Mesgrigny
    • Marie-Louise-Antoinette de Rambuteau, veuve de Louis Alphonse, comte de Rocca, consacrera sa fortune Ă  la fondation, Ă  Bois-Sainte-Marie, de deux maisons hospitalières pour les vieillards et les orphelins et servit les pauvres sous le nom de SĹ“ur Marie-Louise de Chantal ; elle dĂ©cĂ©dera en 1880 après avoir cĂ©dĂ© les deux Ă©tablissements au dĂ©partement de SaĂ´ne-et-Loire
    • Amable-Françoise-Barthelot de Rambuteau avait Ă©pousĂ©, en 1835, Jean-Jacques-Louis Lombard de Buffières ; leur fils cadet, Philibert-Marie-Edouard Lombard de Buffières, nĂ© en 1838, prĂ©fet du Pas-de-Calais et de la Haute-Garonne, conseiller d'État de 1875 Ă  1879, relève le titre de comte de Rambuteau
  • 1912 : mort du prĂ©cĂ©dent, sans enfant
  • XXe siècle : Amalric-Philibert-Emmanuel Lombard de Buffières, petit-neveu du prĂ©cĂ©dent, comte de Rambuteau, engagĂ© dans la RĂ©sistance et dĂ©portĂ© en Allemagne ainsi que sa femme et deux de ses fils (Philibert et Maurice) ; mort en 1944
  • Ă©poque contemporaine : propriĂ©tĂ© du comte de Rambuteau

Notes et références

  1. Groupe Patrimoine Ecrit de Bourgogne, Claude Philibert de Rambuteau, Chalon-sur-Saône, UTB CHALON-SUR-SAÔNE, 1er trim. 2018, 222 p. (ISBN 979-10-93577-06-7), p.54
  2. Notice no PA71000014, base Mérimée, ministère français de la Culture

Bibliographie

  • Françoise Vigner (sous la direction de), Le Guide des Châteaux de France, 71 SaĂ´ne-et-Loire, Ă©ditions HermĂ©, Paris (1985)

Liens utiles

Voir aussi

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