Château de Fougères-sur-Bièvre
Le château de Fougères-sur-Bièvre est situé en France sur la Bièvre, en plein centre du village historique de Fougères-sur-Bièvre, dans la commune nouvelle du Controis-en-Sologne, dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.
Château de Fougères-sur-Bièvre | ||
Vue du château | ||
Nom local | Château de Fougères | |
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Période ou style | Médiéval, Renaissance | |
Type | château fort | |
Début construction | 1475 | |
Propriétaire initial | maison de Blois | |
Propriétaire actuel | Centre des monuments nationaux | |
Destination actuelle | musée | |
Protection | Classé MH (1912) | |
Coordonnées | 47° 26′ 52″ nord, 1° 20′ 37″ est[1] | |
Pays | France | |
Région historique | comté de Blois | |
Région | Centre-Val de Loire | |
Département | Loir-et-Cher | |
Commune | Le Controis-en-Sologne (anc. Fougères-sur-Bièvre) | |
Géolocalisation sur la carte : France
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Site web | http://www.fougeres-sur-bievre.fr/ | |
Plus précisément, il se trouve à 15 km au sud de Blois et 10 km au sud-ouest de Cheverny.
Histoire
Sa première construction date du XIe siècle. Il fut détruit en 1356 au début de la guerre de 100 ans par Edouard III d'Angleterre, prince de Galles, dit le Prince Noir. Seul restait le donjon. Le roi ayant donné son autorisation en 1470, le château fut reconstruit de 1475 à 1483[2] par Pierre de Refuge, alors trésorier de Louis XI. Les travaux ont été terminés par son gendre, Jean de Villebresme[3].
René Lambot (1734-1802), notaire au Châtelet de Paris et secrétaire du roi[2], acquiert le château en 1789 ; ses descendants le transforment en 1814 en filature qui fonctionna jusqu'en 1890.
Le château fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [3]. Il est aujourd'hui propriété de l'État français qui l'a racheté en 1932. Les restaurations sont principalement l'œuvre de l'architecte Paul Robert-Houdin (1894-1978), conservateur du château de Chambord[2].
Architecture
Cette demeure seigneuriale de la fin de l'époque gothique a été très peu remaniée.
Elle était entourée d'eau, et un chemin de ronde, couvert et à mâchicoulis, couronne les murailles de la façade nord, la façade principale qui s'appuie au donjon rectangulaire, seul élément restant du premier château et à une grosse tour ronde.
La courtine d'entrée est une imposante porte fortifiée prise entre deux tours rondes. Elle donne sur une petite cour intérieure, bordée de bâtiments aux portes surmontées de frontons gothiques sculptés. Une tourelle ronde accolée à l'un des angles du donjon renferme l'escalier à vis[3].
Les logis, l'aile ouest à quatre étages desservis par un escalier à vis situé dans une tourelle hexagonale et les bâtiments situés au sud ont été construits à la fin du XVe siècle. La chapelle jouxte le corps de logis sud.
La galerie à arcades surbaissées et les ornementations, pilastres à rinceaux et chapiteaux de la façade sur cour sont un décor Renaissance plus tardif, qui date du XVIe siècle[4]. Au même moment le donjon a été percé de fenêtres et lucarnes.
Le jardin potager d'inspiration médiévale est composé de plates-bandes surélevées et consolidées par des châtaigniers tressés. Il est arrosé par la Bièvre.
Notes et références
- Coordonnées vérifiées sur Géoportail et Google Maps
- Patrick Gilliéron et Thierry Georges, Piloter au-dessus des châteaux du Val de Loire, Toulouse, Cépaduès, , 240 p. (ISBN 978-2-36493-087-2), page 79
- Notice no PA00098444, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Site des monuments nationaux
Bibliographie
- Simone D'Huart, Martine Tissier de Mallerais, Jean Saint-Bris, Henri De Linarès, Danile Oster, Monique Jacob et François Bonneau, Les châteaux de la Loire, Bonechi, , 132 p. (ISBN 88-7009-381-6).
- Fiches Châteaux Passion, Éditions Atlas
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Ressource relative à l'architecture :
- Cœur de France
- Photos du Ministère de la Culture