Accueil🇫🇷Chercher

Château de Beauregard (Valais)

Le château de Beauregard est un château en ruines situé sur un éperon rocheux à l’entrée du val d'Anniviers, sur le territoire de Chippis dans le canton du Valais, en Suisse.

Château de Beauregard
Image illustrative de l’article Château de Beauregard (Valais)
Vue d'ensemble des ruines du château de Beauregard (2020). Deux appareils protecteurs et un drapeau sont installés sur ses fondations.
PĂ©riode ou style Moyen Ă‚ge
DĂ©but construction Inconnue
Propriétaire actuel Fondation du château de Beauregard[1]
CoordonnĂ©es 46° 16′ 40″ nord, 7° 33′ 07″ est
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
RĂ©gion historique Valais
Commune Chippis
GĂ©olocalisation sur la carte : Suisse
(Voir situation sur carte : Suisse)
Château de Beauregard
GĂ©olocalisation sur la carte : canton du Valais
(Voir situation sur carte : canton du Valais)
Château de Beauregard

D'origine et d'utilisation inconnues, il appartient à la famille de Rarogne dès le XIVe siècle. En 1387, le château est endommagé par les soldats d'Amédée VII en représailles d'un soulèvement des Rarogne contre l'évêque de Sion, Édouard de Savoie-Achaïe. Trente ans plus tard, il est détruit dans un incendie en conséquence de l'affaire de Rarogne. Des fouilles archéologiques entre 2008 et 2011 ont permis de dévoiler son périmètre et ses ruines.

Le château possédait un logis desservi par un escalier en colimaçon, une tour dont la fonction n'est pas certaine et une citerne circulaire unique en Valais, tous entourés d'une enceinte. Son accès depuis le sentier était autrefois assuré par une passerelle en bois et se fait depuis 2017 au moyen d'un court passage en via ferrata.

GĂ©ographie

Trou entre deux rochers. Un mur en pierres est construit sur le rocher le plus loin et des buissons se trouvent entre les deux rochers.
La faille naturelle vue depuis le château.

Le château de Beauregard se trouve sur le territoire de la commune de Chippis dans le canton du Valais, en Suisse. Il se situe Ă  l'entrĂ©e du val d'Anniviers, sur la rive droite de la Navizence, sur un Ă©peron rocheux Ă  environ 500 mètres au dessus de Chippis et Ă  1 012 mètres d'altitude[2]. Il est accessible par le sud, depuis le village de Niouc. Une faille naturelle l'isole cependant du chemin qui, au Moyen Ă‚ge, Ă©tait complĂ©tĂ© par une passerelle en bois[3]. Également connu sous le nom de « l'Imprenable », l'emplacement du château donne sur un panorama de la vallĂ©e du RhĂ´ne et sur une partie du val d'Anniviers[2] - [4].

Histoire

Origine

L'origine du château de Beauregard est incertaine ; il n'est mentionnĂ© que deux fois dans les archives rĂ©gionales[5] : sur un acte de 1457 sous le nom « bel regard » et sur une carte de 1545 sous le nom « Perigard »[6] - [7]. Certains historiens placent sa construction en 1097, mais aucune preuve ne l'atteste[8]. Son style d'architecture, similaire Ă  la tour de Chalais, laisse cependant penser qu'il aurait Ă©tĂ© construit au XIIe siècle[9]. Il est très probable qu'il appartienne dĂ©jĂ  Ă  la famille de Rarogne avant 1380, annĂ©e oĂą Pierre de Rarogne Ă©pouse BĂ©atrice, fille de Jacques II d'Anniviers[8] - [10]. Ă€ la mort de ce dernier, qui n'a pas de fils, le domaine du val d'Anniviers revient d'abord Ă  Aymon de Challant, premier beau-père de BĂ©atrice, puis est rachetĂ© par Pierre de Rarogne, qui est alors comte de Sierre, pour 1 700 florins[11]. Il est possible que le château de Beauregard soit Ă  l'origine une propriĂ©tĂ© des Albi, famille de la première femme de Pierre de Rarogne, qui possĂ©daient la seigneurie de Granges, mais elle aurait aussi pu appartenir Ă  la famille de la Tour ou Ă  des chevaliers de Sierre[12] - [13]. Il est cependant certain que le château faisait partie du territoire de Sierre, puisqu'il est situĂ© plus au nord du rocher « Petra Letzi » qui dĂ©limite Anniviers et Sierre sur la rive droite de la Navizence[12].

L'utilité du château reste également un mystère. Il a pu servir à défendre soit l'entrée du val d'Anniviers, soit la route sur la rive gauche du Rhône, mais il est également possible qu'il ait servi de poste d'observation et de communication au moyen de feux ou de refuge de dernier recours pour ses propriétaires[5].

Premier assaut des Savoyards

Vue du dessus dessinée à la main en noir et blanc. Une passerelle en trait léger vient de la droite jusqu'au bas de la cour (numéros 1 et 2). Depuis là un couloir se dirige vers la gauche (3) avant d'accéder à une partie carrée au milieu de laquelle se trouve un cercle (7). À droite de là se trouve un demi-cercle (6) qui mène soit à un bâtiment rectangulaire (4) ou une terrasse carrée (5). En bas à droite du plan, un petit escalier mène à un autre bâtiment (8).
LĂ©gende :
1 : Pont en bois
2 : Escaliers en bois
3 : Porte d'entrée
4 : Bâtiment principal
5 : Terrasse supérieure
6 : Cage d'escalier en colimaçon
7 : Citerne Ă  eau
8 : Tour
Vue du dessus dessinée à la main en noir et blanc. Une passerelle en trait léger vient de la droite jusqu'au bas de la cour (numéros 1 et 2). Depuis là un couloir se dirige vers la gauche (3) avant d'accéder à une partie carrée au milieu de laquelle se trouve un cercle (7). À droite de là se trouve un demi-cercle (6) qui mène soit à un bâtiment rectangulaire (4) ou une terrasse carrée (5). En bas à droite du plan, un petit escalier mène à un autre bâtiment (8).
Plan du château de Beauregard.

Dans les années 1380, Pierre de Rarogne est à la tête d'un mouvement de révolte contre le nouvel évêque de Sion, Édouard de Savoie-Achaïe. Ce dernier déplaît au peuple valaisan à cause de ses origines savoyardes, sa famille étant vue comme trop puissante. Pierre de Rarogne s'empare alors des châteaux de Tourbillon, de la Majorie et de la Soie, tous trois propriétés du pouvoir épiscopal. Amédée VII, appelé en aide par son parent, remonte la vallée du Rhône avec son armée et prend Sion d'assaut. Une fois capturée, il détruit partiellement la ville et appuie ses exigences. Les domaines épiscopaux sont rendus à l'évêque, cependant, ce dernier ne pouvant pas se déplacer sans avoir besoin d'une garde personnelle savoyarde, il décide de démissionner deux ans plus tard. L'alliance entre Pierre de Rarogne et les peuples valaisans posant toujours problème, Amédée VII revient en Valais avec une grande armée en . Il s'arrête cette fois à Salquenen, où des accords de paix sont conclus avec quelques communes de la région, dont Loèche[14].

Sur le chemin du retour, Amédée VII attaque certaines possessions des Rarogne dans le val d'Anniviers[14]. Il assiège le château de Beauregard alors que Pierre de Rarogne s'y trouve. Pendant qu'un détachement de ses hommes contourne la bâtisse par le haut de la montagne, Amédée reste en contrebas et massacre les Anniviards venus en aide à leur seigneur. Le château de Beauregard est finalement pris et les fils de Pierre, Petermann et Heinzmann, sont emprisonnés puis pendus sur le Grand-Pont à Sion. Le château est endommagé mais est vite remis en état par les Rarogne[15].

Victime de l'affaire de Rarogne

Monticule rocheux sur lequel se trouve des ruines de château. À droite de la ruine se trouve un pylône électrique.
Ruines du château de Beauregard vues depuis Niouc.

Au début du XVe siècle, la famille de Rarogne occupe toujours une place importante dans la vie politique valaisanne : Guillaume II de Rarogne est évêque de Sion et Guichard de Rarogne, fils de Pierre, est grand-bailli[16]. En 1414, Guichard se fait remettre tous les droits de souveraineté sur le Valais par l'empereur Sigismond de Luxembourg. La nouvelle de ces nouveaux pouvoirs provoque la colère des communes valaisannes, et amène l'affaire de Rarogne. Les Valaisans sont dès lors en conflit contre toute la famille de Rarogne[17].

Entre 1416 et 1417, les propriétés des Rarogne sont prises d'assaut par les communes valaisannes, leur maison à Sierre et la tour de Loèche étant incendiées en premier. S'ensuit un long siège pour prendre le château de Beauregard. Sous une forte chaleur, les assaillants n'arrivent pas à y pénétrer, mais la faim et la soif ont finalement raison des défenseurs, qui se rendent. Le château est alors incendié et ne sera plus jamais reconstruit. Guichard de Rarogne est quant à lui placé en exil avant d'être remis en possession de la seigneurie d'Anniviers en 1420[18].

Découvertes archéologiques et conservation

En 1951, Louis Blondel entreprend le premier relevé des ruines du château de Beauregard et conclut qu'il doit s'agir d'une simple tour de garde[19].

Au début du XXIe siècle, les connaissances sur le château de Beauregard sont minimes et aucune fouille archéologique n'a été conduite sur le site. En 2005, Bernard de Preux, membre de la société Patrimoine suisse, propose de lancer une investigation archéologique afin de prendre connaissance de l'importance du site. Trois ans plus tard, Patrimoine Suisse et les communes de Chippis et Sierre créent la fondation du château de Beauregard afin de collecter des fonds pour exécuter les travaux de fouilles[1] - [20].

Le premier sondage sur terrain a lieu en 2008 et, une fois les autorisations cantonales obtenues, le site de Beauregard est nettoyĂ© et le sommet de la colline est abaissĂ© de neuf mètres. MenĂ©es par Alessandra Antonini, les fouilles archĂ©ologiques ont lieu de 2009 Ă  2011 et permettent de dĂ©couvrir une grande partie des ruines du château[20]. Les travaux ont coĂ»tĂ© près de 600 000 francs[21].

En 2016, la citerne est recouverte pour prévenir les chutes et éviter qu'elle se remplisse de feuilles, tandis que la cage d'escalier en colimaçon est parée d'un toit[22] - [23]. En 2017, un chemin didactique depuis le village de Niouc est complété, le passage du fossé étant assuré par un système de via ferrata[24].

  • Panneau sĂ©parĂ© en deux couleurs : Ă  droite du rose et Ă  gauche du blanc. Sur la partie blanche se trouve le nom du château avec la notion « le sentier » et sur la partie rose se trouve un dessin du château comme il devait ĂŞtre au Moyen Ă‚ge : plusieurs blocs aux sommets crĂ©nelĂ©s.
    Le chemin menant au château a été complété en 2017.
  • Cercle vitrĂ©e au dessus d'un trou.
    Protection posée au dessus de la citerne du château.
  • Mur arrondi au-dessus duquel se trouve un toit mĂ©tallique penchĂ©.
    La cage d'escalier a également été protégée.

Description

Accès

L'accès au château se faisait au moyen d'un pont dormant en bois de 2 mètres de large et 9 mètres de long surplombant un fossĂ©. CĂ´tĂ© chemin, Ă  l'est, la passerelle passait sur un mur construit directement sur l'Ă©peron rocheux. Ce mur servait Ă©galement de première porte contrĂ´lant l'accès Ă  la passerelle, similairement aux fortifications ouest du château de Tourbillon, et mesurait entre 3 et 4 mètres de hauteur. La partie centrale du pont reposait sur des montants de bois enfichĂ©s dans la roche du fossĂ©, tandis que son tablier Ă©tait dĂ©montable en cas d'attaque[25].

Côté château, la passerelle contourne l'éperon rocheux et se termine au sud-est de l'enceinte. Des entailles dans la roche le long de la façade orientale montrent que la passerelle était maintenue par des poutres horizontales. D'autres entailles au pied de la façade sud de l'éperon attestent de la présence d'un premier escalier menant à un palier, suivi de quatre autres marches qui finissent à la porte principale du château[26].

  • L'accès au château.
  • Ruines de murs. Au premier plan, un carrĂ© de mur est partiellement dĂ©truit sur deux faces.
    Vue des ruines du château depuis la fin du chemin.
  • Un premier mur partiellement dĂ©truit au premier plan et un autre au second plan, construit sur un rocher.
    Murs utilisés pour la passerelle.

Cour

Vue du dessus. Le château est séparé en trois carrés distincts : en haut à gauche la terrasse supérieure, en bas à gauche la cour et à droite le bâtiment principal. En dessous du bâtiment principal, le couloir menant à l'entrée du château forme un L inversé qui suit le contour du bâtiment.
Vue de dessus du château.

La cour du château de Beauregard est sĂ©parĂ©e en deux parties. La première, appelĂ©e cour basse, Ă  l'est, servait de corps de garde ainsi que de couloir d'entrĂ©e pour la porte principale. Sa largeur varie entre 1,6 et 3 mètres. La cour basse Ă©tait sĂ©parĂ©e de la cour haute par une nouvelle porte, probablement rajoutĂ©e après l'assaut de 1387[27].

Une citerne circulaire profonde de 2,25 mètres alimentait le château en eau[28]. En raison de son style unique dans la rĂ©gion, l'archĂ©ologue Alessandra Antonini l'a qualifiĂ©e de « plus belle citerne dĂ©couverte jusqu'ici en Valais »[28] - [19]. Le diamètre Ă  sa base est de 2,10 mètres — au niveau du goulot il est de 1,90 mètre — et sa capacitĂ© est estimĂ©e Ă  6 000 litres. Le fond de la citerne est fait de cinq dalles de schiste ardoisĂ©, tandis que ses parois verticales ont Ă©tĂ© construites avec des blocs de cargneule taillĂ©s derrière lesquels se trouve une paroi interne Ă©tanche en limon argileux vert olive. Le goulot de la citerne est entourĂ© par un canal en blocs de cargneule. Celui-ci est chargĂ© de dĂ©verser le surplus d'eau Ă  l'est du château ; il est possible qu'un dĂ©versoir Ă  l'ouest ait existĂ©, mais cette partie de la citerne s'est effondrĂ©e. La citerne circulaire est construite dans une ancienne citerne rectangulaire. La date de la transformation n'est pas connue, mais il est probable que la citerne circulaire existait dĂ©jĂ  en 1387[29].

Au sud-ouest de l'enceinte, un petit escalier dirigé vers l'ouest mène à une tour rectangulaire de trois mètres sur cinq. Son étage inférieur servait de grenier tandis que le deuxième étage était utilisé pour garder l'arête sud-ouest. L'escalier d'accès continue vers l'ouest sur une poterne. Celle-ci sert d'accès secondaire au château et donne sur un chemin vertigineux le long de l'arête sud-ouest[30].

  • La cour du château.
  • Deux murets sĂ©parĂ©s menant Ă  un couloir.
    Emplacement de la porte séparant les cours.
  • Trou dans le sol supportĂ© par des briques circulaires. Au fond du trou, plusieurs briques sont entreposĂ©es.
    Intérieur de la citerne du château.
  • CarrĂ© de murs mi-hauts au dessus d'un prĂ©cipice. Le mur qui donne dans le vide n'est plus lĂ .
    Ruines de la tour et de la poterne au sud-ouest du château.
  • Village en dessous du point de vue. Ă€ droite du village, un champ vert et Ă  gauche, une forĂŞt orange.
    Niouc et le val d'Anniviers vus depuis la cour du château.

Bâtiment principal

Le bâtiment principal Ă©tait un rectangle de huit mètres par neuf qui servait de logis au château[31]. Au nord, dans le mur qui a subsistĂ© se trouvent deux ouvertures, une meurtrière et une autre asymĂ©trique 70 cm plus bas[32]. Les murs n’avaient pas tous la mĂŞme Ă©paisseur : celle du mur nord Ă©tait de 1,6 m tandis que celles des murs ouest et est Ă©taient respectivement de 1,6 et 2,5 m. Le mur oriental faisait face au fossĂ© naturel du château et Ă©tait ainsi peut-ĂŞtre parĂ© d'un glacis[33].

L'entrée du logis se faisait par le mur ouest, en passant par la cage d'escalier en colimaçon. Les poutres du seuil de la porte ont laissé des traces au sol et dans le mur ouest retrouvées lors des relevés archéologiques[33] - [34]. La cage d'escalier n'existait pas lors de la construction du château. Elle desservait également la terrasse supérieure et l'étage supérieur du logis[34]. Une couche de cendre a été retrouvée dans la cage d'escalier et prouve que le château a été incendié[35].

Un boulet intact a été retrouvé en 2010 dans ce qui a été identifié comme les restes de poutraison de l'étage du logis. Sa position lors de la découverte laisse penser qu'il était stocké à l'étage supérieur. L'étage était donc peut-être une plateforme défensive. La forme du boulet indique quant à elle qu'il aurait dû servir à une bombarde et non pas à une catapulte[36].

  • Le bâtiment principal du château.
  • Murs formant un angle. Au milieu de celui de gauche se trouve une petite ouverture.
    Vue extérieure depuis le nord-ouest.
  • Murs formant un angle. Au milieu de celui de droite se trouve une petite ouverture. Sur le mur de gauche, une partie du crĂ©pi d'Ă©poque subsiste.
    Vue intérieure depuis le sud-est.
  • IntĂ©rieur d'un mur en pierre dĂ©truit. Il est assez large et plusieurs pierres ressortent du mortier.
    Ruine du mur est.
  • Petite construction circulaire avec un petit escalier devant et un toit mĂ©tallique.
    Cage d'escalier.

Terrasse supérieure

Un bâtiment en bois rĂ©parti en deux salles de 24 m2, une Ă  l'ouest et l'autre Ă  l'est, se trouvait sur la terrasse supĂ©rieure. Celles-ci Ă©taient respectivement accessibles depuis un escalier au nord de la citerne et depuis la cage d'escalier en colimaçon. Ce bâtiment est apparu lors de la dernière transformation du château. En attestent, entre autres, la dĂ©coupe dans la maçonnerie de la cage d'escalier et l'escalier ouest qui empiète sur le rebord de la citerne[37].

Le local ouest Ă©tait collĂ© au bâtiment principal du château. Sa façade sud Ă©tait dĂ©doublĂ©e par un muret de 30 cm d'Ă©paisseur formant le pied-droit de la porte donnant dans la cage d'escalier. Aucune trace de substruction n'a Ă©tĂ© retrouvĂ©e au nord, laissant Ă  supposer que la paroi Ă©tait directement posĂ©e sur le sol rocheux. La salle orientale devait probablement avoir une architecture similaire Ă  celle de l'ouest, avec une exception pour son angle sud-ouest qui Ă©tait plus massif car il se trouvait Ă  cheval entre le niveau de la terrasse supĂ©rieure et celui de la citerne[38].

Au sud-ouest de le terrasse supĂ©rieure se trouve un socle maçonnĂ© de 1,6 par 1,4 mètre. Surplombant une faille naturelle, elle servait de latrines. Il est possible que son usage Ă©tait rĂ©servĂ© Ă  la garnison, les latrines des seigneurs se trouvant probablement au deuxième Ă©tage du bâtiment principal, comme c'est le cas aux châteaux de Saxon ou de Saillon[39].

  • La terrasse supĂ©rieure du château.
  • Escalier en pierre rousses et grises.
    Escalier menant à la terrasse supérieure.
  • Arbre aux feuilles oranges entourĂ© par un petit mur de pierre.
    Chêne au milieu de la terrasse supérieure.
  • Bloc de maçonnerie en pierre.
    Angle sud-ouest de la terrasse supérieur.
  • Restes de maçonnerie donnant sur un prĂ©cipice.
    Ruines des latrines.
  • Vue de haut de plusieurs villages et villes et d'une vallĂ©e. Un fleuve parcours le long de la vallĂ©e.
    Panorama.

Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Louis Blondel, « Le château de Beauregard dit l'Imprenable », dans Vallesia, t. 7, Sion, , 161-168 p. (lire en ligne [PDF]). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • AndrĂ© Donnet et Louis Blondel, Châteaux du Valais, Olten, Éditions Walter, , 295 p. (lire en ligne [PDF]). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • Jean-Christophe Moret, « Le château de Beauregard », dans Alessandra Antonini : hommage Ă  une archĂ©ologue mĂ©diĂ©viste, Sion, Cahiers de Vallesia, . Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Erasme Zufferey, Le passĂ© du val d'Anniviers, SociĂ©tĂ© d'imprimerie d'Ambilly-Annemasse, , 406 p. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.

Liens externes

Notes et références

  1. « Château de Beauregard - La fondation », sur chateaubeauregard.ch (consulté le ).
  2. Moret 2019, p. 233.
  3. Blondel 1952, p. 161.
  4. Jean Bonnard, « Réhabiliter l'Imprenable », Le Nouvelliste,‎ , p. 30 (lire en ligne)
  5. « Château de Beauregard - Histoire », sur chateaubeauregard.ch (consulté le ).
  6. « Château de Beauregard - Bel Regard », sur chateaubeauregard.ch (consulté le ).
  7. « Château de Beauregard - Carte de 1545 », sur chateaubeauregard.ch (consulté le ).
  8. Blondel 1952, p. 162.
  9. Moret 2019, p. 238.
  10. Zufferey 1927, p. 294-296.
  11. Zufferey 1927, p. 296-297.
  12. Blondel 1952, p. 162-163.
  13. « Château de Beauregard - Aux Rarognes », sur chateaubeauregard.ch (consulté le ).
  14. Donnet et Blondel 1963, p. 23.
  15. Blondel 1952, p. 164.
  16. Donnet et Blondel 1963, p. 24.
  17. Donnet et Blondel 1963, p. 63.
  18. Blondel 1952, p. 165.
  19. Alessandra Antonini, « Chronique des découvertes archéologiques dans le canton du Valais en 2009 et 2010 », dans Vallesia LXV, (lire en ligne [PDF]), p. 307-309
  20. Gaëtan Cassina, « Château de Beauregard - Historique », sur chateaubeauregard.ch, (consulté le ).
  21. « Le Château de Beauregard sur les falaises de Niouc bientôt », sur rhonefm.ch (consulté le ).
  22. « Historique », sur Eric Papon Architecte (consulté le ).
  23. Alessandra Antonini et Jean-Christophe Moret, « Château de Beauregard : 4e campagne », Travaux, Études et Recherches Archéologiques,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le )
  24. Le journal du 6.1.2017, Yves Balmer (prĂ©sentateur), Philippe Favre et GaĂ«tan Cassina, dans Le Journal sur Canal 9 (, 14 minutes) Nicolas Pot. ConsultĂ© le . La scène se produit Ă  0:00 Ă  6:07.
  25. Moret 2019, p. 242-243.
  26. Moret 2019, p. 244-245.
  27. Moret 2019, p. 245-246.
  28. Moret 2019, p. 247.
  29. Moret 2019, p. 248-251.
  30. Moret 2019, p. 264-267.
  31. « Château de Beauregard », sur Archéologie Anniviers (consulté le ).
  32. « Château de Beauregard - Archère », sur chateaubeauregard.ch (consulté le ).
  33. « Château de Beauregard - Le Logis », sur chateaubeauregard.ch (consulté le ).
  34. « Château de Beauregard - L'escalier en colimaçon », sur chateaubeauregard.ch (consulté le ).
  35. « Château de Beauregard - L'incendie », sur chateaubeauregard.ch (consulté le ).
  36. « Château de Beauregard - Le boulet », sur chateaubeauregard.ch (consulté le ).
  37. Moret 2019, p. 248, 260, 262-263.
  38. Moret 2019, p. 248, 260, 262, 263.
  39. Moret 2019, p. 260-261.
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.