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Centre d'Ă©tudes scientifiques et techniques d'Aquitaine

Le Centre d'Ă©tudes scientifiques et techniques d'Aquitaine (CESTA) est un Ă©tablissement de la Direction des applications militaires (DAM) du Commissariat Ă  l'Ă©nergie atomique (CEA) qui comprend deux sites :

  • un site principal installĂ© depuis 1965 sur la commune du Barp, entre Bordeaux et Arcachon, couvrant 734 ha au Barp (Gironde) ;
  • un site associĂ©, le TEE (Terrain d'expĂ©rimentations extĂ©rieur), d'une superficie de 923 ha Ă  Saugnacq-et-Muret (Landes) et Belin-BĂ©liet (Gironde), Ă  25 km au sud du Cesta lui-mĂŞme et Ă  65 km au sud-ouest de Bordeaux. Ce site, qui existe depuis 1967, a la particularitĂ© d'ĂŞtre Ă  cheval sur deux dĂ©partements, ainsi que celle d'ĂŞtre placĂ© Ă  l'intĂ©rieur du Parc naturel rĂ©gional des Landes de Gascogne.

Le centre a pour mission historique l'architecture industrielle des têtes nucléaires des armes de la force de dissuasion.

Dans le cadre du programme simulation, le CESTA accueille sur son site du Barp (Gironde) la Ligne d'intégration laser ainsi que le laser Mégajoule.

Tirs froids et lâchers expérimentaux d’hexafluorure d’uranium

Au cours des annĂ©es 1980, des tirs froids (uranium mĂ©langĂ© Ă  des explosifs conventionnels) et 2 Ă  3 lâchers expĂ©rimentaux d'hexafluorure d'uranium (commandĂ©s par l'IPSN comme support Ă  la modĂ©lisation des rejets accidentels) ont eu lieu sur le TEE[1]. Ces essais ont conduit Ă  la formation de dĂ©chets radioactifs, notamment des terres et des gravats. Ces dĂ©chets, contaminĂ©s en uranium appauvri, ont Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©s vers le Centre de stockage de Morvilliers en majoritĂ© et vers le Centre de stockage de l'Aube pour 5 fĂ»ts de 200 litres[2]. Des tirs froids pourraient Ă©galement avoir eu lieu sur le site principal[3].

Dans le cadre de la construction du laser Mégajoule, d'importants travaux de terrassement ont été menés. Ces travaux auraient pu contribuer à mettre au jour des terres contaminées lors des essais passés. Aussi, en 2005, la Commission locale d'information (CLI, qui associe élus locaux, associations, autorités et exploitant) avait adopté la proposition de deux associations girondines (Tchernoblaye et Avecicm) et d'une des Landes (Terre active) relative à la réalisation d'une étude par la CRIIRAD. Toutefois, faute d'un accord entre le CEA et la CRIIRAD sur le protocole expérimental (en particulier la réalisation des mesures par des équipes du CEA), l'analyse n'avait pu être menée, ce qui avait suscité la colère des associations à l'origine de la demande d'expertise[4].

Notes et références

  1. Page consacrée au TEE du site La France nucléaire de l'association Wise-Paris - dernière actualisation 2001
  2. Inventaire géographique des déchets radioactifs, Andra, 2017
  3. Page consacrée au CESTA du site La France nucléaire de l'association Wise-Paris - dernière actualisation 2001
  4. [PDF] Commentaires du collectif déchets girondins

Lien externe

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